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"Une voix pour le peuple"
Je tente de créer une association pour changer la face du monde. On peut y arriver. N'hésitez pas à voir son but et à donner vos idées : Une voix pour le peuple

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 08:21

Vous déambulez dans votre tout-terrain dans le désert de Gobi en Mongolie, dans le cadre d'une mission de paléontologie. Soudain à quelques dizaines de mètres devant vous sur votre droite, vous apercevez "quelque chose" qui bouge sur le sable. Vous regardez encore et effectivement vous n'avez pas rêvé, il y a bien une "bestiole" qui rampe sur le sol...

Vous arrêtez votre véhicule et coupez le moteur, pour mieux voir vous descendez tout en scrutant l' animal qui est l'objet de toute votre attention. Jamais vous n'avez vu cela, une espèce de gros ver de terre, énorme, de couleur rouge foncé, de presque un mètre de long et d'environ vingt centimètres de diamètre, impossible de différencier sa tête de sa queue car il n'a ni yeux, ni narines, ni bouche visibles, mais ce n'est assurément pas un serpent.

Olgoï-Khorkhoï : Portrait-robot de l'Olgoï-Khorkhoï, établi sous les directives d'Ivan Mackerle.
Portrait-robot de l'Olgoï-Khorkhoï, établi sous les directives d'Ivan Mackerle.

Dans un mélange teinté d'inquiétude et de curiosité, vous ne pouvez résister à la tentation de vous en approcher doucement, vu l'apparence inoffensive de la créature, une idée germe dans votre tête, je vais le capturer pour l'étudier, je dois savoir ce qu'est cette forme vivante. Il n'a pas l'air très doué ce ver, vous allez le maîtriser en deux temps trois mouvements. Vous êtes à proximité de lui, il est à vous, subitement l'animal prend une attitude spiralée et il change de couleur, il devient violet, vous l'effleurez et une fraction de seconde plus tard vous êtes. mort !

Pour la première et la dernière fois de votre vie, vous venez de faire connaissance avec l'Olgoï-Khorkhoï, (prononcez "olgoïroroï"), le "ver intestin" du désert de Gobi, c'est un gros animal sans yeux, sans bouche, qui se déplace en rampant et est parfois décrit comme venimeux.

Le premier rapport connu au sujet de cette créature énigmatique, nous vient du paléontologue américain Roy Chapman Andrews, qui effectua une mission au Gobi en 1922-1923.

L'Olgoï-Khorkhoï vu par les Mongols

L'essentiel de nos connaissances sur l'Olgoï-Khorkhoï nous vient d'un chercheur tchèque, Ivan Mackerle, qui a publié plusieurs articles sur le "ver" maléfique du désert de Gobi.

"Nous avons une horrible créature qui vit en Mongolie. Nous appelons le monstre Olgoï- khorkhoï, et il vit enfoui dans les dunes de sable du désert de Gobi. Il peut tuer un homme, un cheval, et même un chameau."

- "Les bergers du désert de Gobi refusent d'en parler. Ils craignent que la seule prononciation de son nom puisse amener le mauvais sort sur eux."

- Un guide qui sort de son mutisme :

"Le ver tueur ressemble beaucoup à un intestin de vache, d'où son nom de "ver intestin". Il nous dit qu'il a une couleur rouge sombre, comme du sang ou du salami, et qu'il est difficile de différencier sa tête de sa queue car il n'a ni yeux, ni narines, ni bouche visibles. La créature se déplaçe également de façon étrange , soit elle roule, soit elle se tortille latéralement, balayant son chemin. Et elle aime la couleur jaune."

- Une vieille femme se laisser aller à quelques confidences :

"Je n'ai personnellement jamais vu l'olghoï-khorkhoï, mais j'en ai beaucoup entendu parler. On dit qu'il se déplace sous le sable et que quand il veut tuer quelqu'un, il sort la moitié de son corps hors du sable. Quand il commence à gonfler, la bulle à son extrémité grandit et à la fin le poison en jaillit.

Tout ce qui entre en contact avec cette substance, même le métal, semble avoir été corrodé par quelque acide et jaunit immédiatement. Mais le poison perd de sa puissance en été, à partir de la fin de juin, de sorte que rencontrer ce ver dangereux à cette époque ne se termine pas toujours par la mort."

- Yanjindgin Mahgaljav, de Dalandzadgad, raconta que dans les années 60, il avait vu le "ver" tuer un troupeau entier de chameaux au sud de Noyon.

Dans tous les cas les Mongols en ont une peur bleue et le simple fait de prononcer son nom porte déjà malheur, c'est tout dire.

L'animal serait également connu au Kazakhstan (un pays limitrophe de la Mongolie).

"Nous entendîmes décrire d'autres "serpents", tout à fait inattendus, notamment une sorte d'énorme saucisse qui s'appelle en kalmyk "le court serpent gras", dont l'une des caractéristiques premières était "qu'il était sans os". Seuls, s'en souvenaient les vieux Kalmyks."

Description

Corps uniformément cylindrique, arrondi par devant, se terminant brusquement par une queue très courte. Longueur 50 centimètres, diamètre 15-20 centimètres, peau lisse, grise. Très dangereux selon les uns, inoffensif selon les autres.

"Je ne me souviens pas si ses déplacements étaient rapides ou lents. Plutôt lents, je crois ; en tout cas, rectilignes, en accordéon."

"Tous les informateurs (rares) étaient unanimes sur un point : si on lui assenait un violent coup de bâton en plein dos, comme l'a vu faire par son père l'un de nos témoins, il éclatait, ne laissant pour tout vestige de son existence qu'une grande tache de graisse s'étalant sur plus d'un mètre de diamètre."

Un témoignage des dangers du "ver"

"En 1958, Ivan Efrémov rapporta en effet dans son livre Doroga vetrov (La route des vents) les légendes que lui avait racontées Tseven, un vieillard de Dalandzadgad, qu'il avait rencontré lors de son expédition au Gobi, à la recherche de fossiles du crétacé supérieur. Les compagnons d'Efrémov finirent par amener la discussion avec le vieux Mongol sur l'animal énigmatique :

Une tradition, depuis longtemps répandue chez les habitants du Gobi, parle d'un grand et gros ver (olgoï - gros boyau, khorkhoï - ver de terre), de plus d'un demi-mètre de long, vivant dans d'inaccessibles endroits sablonneux du désert de Gobi. Les récits sur cet animal sont concordants. L'Olgoï-Khorkhoï est connu comme une créature vraiment terrible, douée d'un pouvoir meurtrier incompréhensible, capable de frapper à mort l'homme qui l'effleure.

Aucun savant-chercheur n'a jamais vu le ver extraordinaire, mais sa légende est tellement répandue et toujours tellement identique, qu'on est obligé de penser qu'il existe effectivement, pour fonder cette légende, un animal extrêmement rare, en voie d'extinction, sans doute rescapé des temps anciens, se maintenant de nos jours dans les coins les plus déserts de l'Asie Centrale. J'ai utilisé la légende de l'Olgoï-Khorkhoï dans l'un de mes récits fantastiques. Andrews, le chef de l'expédition américaine, a lui aussi entendu parler de l'Olgoï-Khorkhoï.

Danzan entreprit Tseven avec une certaine gêne, comme s'il craignait la moquerie du spirituel vieillard en réponse à la question naïve sur l'animal légendaire. A l'étonnement général, Tseven déclara qu'il avait beaucoup entendu parler de ce ver géant qui peut tuer d'un seul coup, mais il ne l'avait jamais vu. A quatre ourtons [environ 130 Km] au sud-est de l'aïmak [district rural] il existe un lieu, le Khaldzan dzakhé ("région chauve") où l'Olgoï-Khorkhoï vit dans les dunes de sable. Mais on ne peut le voir qu'à la pleine chaleur, en juin-juillet, plus tard il s'enfonce dans la terre et dort.

Des plaisanteries fusèrent sur les capacités meurtrières du khorkhoï. Tseven le prit mal et, se renfrognant sévèrement, il dit quelques mots à Danzan.

- Il dit qu'ils ne rient que parce qu'ils ne connaissent ni ne comprennent rien, traduisit le jeune géologue. L'Olgoï-Khorkhoï, c'est une chose terrible !"

Affinités zoologiques les plus probables de l'Olgoï-Khorkhoï

A première vue, il s'agit d'une créature fantastique.

"L'absence, au moins apparente, de pattes et de tête, peut suggérer qu'il s'agit d'un invertébré ; et du reste, l'animal n'est-il pas qualifié de "ver" ? C'est en tout cas l'idée qui semble s'imposer à Karl Shuker :

"Il est vrai que certains serpents sont souvent qualifiés de vers, mais à mon avis les descriptions de l'allergorhai-horhai (olgoï-khorkoï) suggèrent beaucoup plus une bête sans os au corps mou, qu'un animal vertébré contenant des os. Pourtant, s'il s'agit bien d'un invertébré, comment peut-il éviter la dessiccation, environné par les sables brûlants du Gobi ? Sans doute, comme les scorpions, les solifugidés et d'autres invertébrés vivant dans le désert, il est enfermé dans une cuticule retenant l'eau."

Certaines chenilles ou larves d'insectes, par leur forme de ver épais, et quelquefois leur caractère venimeux, se rapprochent effectivement du portrait-robot que nous avons tracé. Mais aucune n'approche les 60 centimètres de longueur ; d'ailleurs, si une larve aussi monstrueuse existait, l'insecte en question ne devrait pas passer inaperçu... A l'inverse, si l'on connaît des vers aussi longs, et même plus (jusqu'à 3 mètres), que la taille prêtée au monstre du Gobi, c'est ici l'épaisseur qu'on lui prête qui fait problème.

Les invertébrés étant donc écartés, il nous reste 5 classes de vertébrés à passer en revue : nous pouvons d'emblée éliminer les oiseaux, dont aucun ne ressemble, même de très loin, au monstre du Gobi. Et dans la foulée, nous pouvons rejeter les poissons et les batraciens : signalé dans les sables du Gobi, au cour d'une des régions les plus arides de la planète

L'Olgoï-Khorkhoï est de toute évidence un vertébré terrestre. Avec sa peau nue, il est peu probable qu'il s'agisse d'un mammifère, dont la plupart des espèces fouisseuses sont en effet couvertes de poils, un mammifère apode, ça ne court pas les rues (l'absence des quatre membres étant inconnue chez les mammifères).

L'aspect serpentiforme de la créature, ainsi que son venin supposé, auraient tendance à nous orienter vers les serpents, mais ce serait sans doute à tort : le fait que la tête soit indistincte, s'inscrit en faux contre cette hypothèse. Il est à noter que les Mongols n'ont jamais comparé l'animal à un serpent, alors que les serpents abondent dans la région. Ils n'auraient pas manqué également de signaler la langue bifide. Par contre, il existe en effet d'autres reptiles dont l'allure rappelle irrésistiblement celle, vermiforme, de notre protégé : ce sont dans une certaine mesure les anguidés (orvets), mais bien plus encore les amphisbéniens (amphisbènes).

En 1993, un groupe de paléontologues comprenant notamment Xiao-Chun Wu, Donald B. Brinkman et Anthony P. Russell ont décrit sous le nom de Sineoamphisbaena hexatabularis un amphisbénien indiscutable, au squelette crânien et postcrânien bien préservé, découvert dans un niveau campanien (crétacé) de Bayan Mandahu, en Mongolie Intérieure (le nord de la Chine, près de la frontière avec la république de Mongolie).

Il apparaît ainsi que l'origine des amphisbéniens, contrairement à toute attente, se situe en Asie Centrale, et non en Amérique comme on l'a toujours cru ! Voilà qui donne un nouveau crédit à l'hypothèse d'un amphisbénien mongol inconnu.

Reste une dernière objection à prévenir : les amphisbéniens sont inoffensifs, aucune espèce n'a un quelconque pouvoir fatal comme celui attribué au "ver tueur" du Gobi.

Mackerle a suggéré que l'association du monstre avec une plante venimeuse pouvait expliquer cette incongruité : peut-être le simple contact des racines de cette plante avec le "ver-intestin" rend celui-ci mortel ? C'est en effet très possible, mais peut-être y a-t-il une autre explication.

L'animal pourrait en effet être pourvu d'organes électriques, comme c'est le cas de nombre d'espèces de poissons. L'anguille électrique (Electrophorus electricus) peut produire un champ électrique de plus de 600 volts sous 1 ampère, qui peut déjà choquer sérieusement un être humain ou un gros animal. Pourtant, l'air sec du Gobi est un piètre conducteur, et du reste les animaux électriques sont tous aquatiques.

Il pourrait s'agir d'un phénomène, non pas physiologique, mais purement physique. Un banal phénomène de tribo-électricité, c'est-à-dire la production de charges électriques par frottement. On a pu en effet mettre en évidence que les serpents à sonnettes (crotales), par simple frottement avec un sol sec, sont capables d'atteindre des potentiels de 1000 Volts. Dans les sables arides du Gobi, un reptile fouisseur pourrait sans doute engendrer des potentiels au moins aussi élevés, sinon plus, susceptibles de choquer, voire de tuer, un être humain.

A moins que l'explication ne soit infiniment plus simple. D'abord, les rapports sont fondés sur des "on-dit". Ensuite, ces rapports sont contradictoires : rien de commun entre le venin de l'un, les humeurs corrosives de l'autre, et la loi d'Ohm appliquée à un infortuné géologue. On est donc tout naturellement fondé à envisager la possibilité que ces pouvoirs mortels soient totalement mythiques, d'autant plus que nombre d'animaux inconnus, ou tout simplement rares, sont considérés à tort comme mortels par l'imagination populaire.

Le monstre du Gobi est-il donc un grand amphisbénien inconnu ? C'est en tout cas l'hypothèse probable à la lumière de l'ensemble du dossier, et qui seule, rend compte de la quasi-totalité des informations dont nous disposons à ce jour : l'anatomie (taille, épaisseur, absence apparente de tête, couleur rouge...), l'habitat, le mode de progression, l'écologie, etc.

La simple confrontation du portrait-robot de l'Olgoï-Khorkhoï par Ivan Mackerle et de la photographie d'un amphisbénien de la famille des trogonophidés, Trogonophis wiegmanni, se passe du reste de commentaire."

Comment le "ver-intestin" tue-t-il ses victimes ?

Sur ce point, les informateurs de Mackerle ne s'accordaient pas entre eux : poison violent selon les uns... Ou courant électrique, selon d'autres ! Sugi rapportait notamment que lorsqu'il était enfant, des géologues dans le Gobi avaient attisés un feu avec une barre d'acier, et lorsque l'un d'eux enfonça la barre dans le sable, il tomba raide mort sur le coup. A la suite de quoi, un énorme ver gras émergea du sable.

Yanjindgin Mahgaljav, de Dalandzadgad, raconta que dans les années 60, il avait vu le "ver" tuer un troupeau entier de chameaux au sud de Noyon.

Portrait robot de l'Olgoï-Khorkhoï

"Animal vermiforme de 50 à 60 centimères de long selon la majorité des rapports, et dont on ne distingue pas la tête de la queue (la tête, la bouche, les yeux, les narines et les oreilles étant indistincts, si tant est qu'il en possède). Le corps est qualifié d'épais ou de gras : il est comparé à une saucisse ou un saucisson, ou à la largeur du poignet, et le nom vernaculaire de l'animal, Olgoï-Khorkhoï ("ver-intestin"), est inspiré de cette particularité. La peau semble nue, mais le corps serait annelé si l'on en juge par les dessins d'Efrémov (1954) et de Mackerle (1996). La couleur est rouge sombre (comme du sang ou du salami), bien qu'Ivan Efrémov parle d'une couleur beige dans son récit de cryptozoologie-fiction de 1954. L'animal vit sous terre, et ne se montre que l'été (juin et juillet), et reste enterré le reste du temps. Enfin, il est regardé comme terriblement mortel, au point de tuer à distance hommes et chameaux, sans qu'il y ait consensus sur l'origine de ce caractère fatal : présence d'u venin (que l'animal projetterait à plusieurs mètres) ou pouvoir électrique."

Le "ver tueur" légende ou réalité ?

Comme toujours, difficile de faire la distinction entre la réalité et la légende vivace entretenue par les autochtones. Devant la multitude des histoires du "ver tueur ", il n'est pas impossible que cet animal soit bien réel, mais terriblement discret.

Toutefois, une expédition tchèque effectuée au cours de l'été 1996 par deux amis d'Ivan Mackerle, Naplava et Horky, a recueilli de nouveaux rapports, y compris venant de témoins oculaires ayant observé l'animal récemment. Un film sur cette expédition a d'ailleurs été diffusé par la télévision tchèque.

Saadane

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 13:23

La pierre de Dashka, aussi dite « carte du créateur », serait une pierre représentant une carte de la Sibérie des années – 120 000 000, prétendument découverte en 1999 par l'équipe du docteur Alexandre Chuvyrov, de l'Université de Bachkirie, lors d'un programme d'étude sur les migrations chinoises en Sibérie. Cette pierre, témoignant de systèmes d'irrigation très développés qui tendraient en outre à attribuer à l'actuelle rivière Balaya une origine artificielle, serait un témoignage de la présence d'une civilisation avancée sur Terre il y a 120 millions d'années. La seule source concernant cette découverte est un article paru dans le quotidien russe La Pravda le 30 avril 2002.

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L'article de la Pravda

Selon l'article de la Pravda du 30 avril 2002, l'équipe du docteur Alexandre Chuvyrov aurait découvert en 1999, sur une pierre, une carte représentant la Sibérie en trois dimensions. Cette pierre pèserait approximativement une tonne pour 1,48 mètre de hauteur sur 1,06 mètre de large, et serait composée de trois couches. Selon les études réalisées, elle serait d'origine artificielle (outils de haute précision inconnus, excluant le taillage) et « représenterait très précisément la région de la Bachkirie d'il y a 120 millions d'années » mais avec des systèmes d'irrigation très développés (qui tendrait à attribuer à l'actuelle rivière Balaya une origine artificielle). Toujours selon cet article, des éléments de la pierre de Dashka auraient été étudiés par le Centre de Cartographie Historique du Wisconsin, qui en aurait conclu, entre autres, que seuls des relevés aériens auraient permis le traçage de cette carte.

L'histoire

Pendant leurs recherches, ils découvrirent dans les archives du Gouverneur général d'Ufa des notes du 18ème siècle qui rapportaient l'existence d'environ 200 tablettes de pierre gravées inhabituelles près du village de Chandar, dans la région de Nurimanov. D'autres notes indiquaient qu'aux 17ème-18ème siècles, des expéditions de scientifiques russes dans l'Oural avaient étudié 200 tablettes blanches comportant des signes et des motifs.

D'autres notes encore, indiquaient qu'au début du 20ème siècle, l'archéologue A. Schmidt avait également vu ces tablettes blanches en Bachkirie. Puis, en 1998, le Pr Chuvyrov et son équipe se mirent en quête... mais sans succès ; à tel point qu'ils commencaient à penser que tout cela n'était que légende. C'est alors que le 21 juillet 1999, Vladimir Kraïnov, ex-président du conseil local de l'agriculture, révéla au Pr Chuvyrov l'existence d'une tablette enfouie dans sa cour.

Une semaine plus tard, les travaux commencèrent pour extraire la pierre de Dashka qui fut emmenée à l'Université d'Ufa pour étude. Après l'avoir nettoyée, les scientifiques n'en crurent pas leurs yeux: La pierre est en fait une carte tridimensionnelle de la région de l'Oural.

La pierre de Dashka pèse près d'une tonne et mesure 1m 48 de hauteur pour 1m 06 de large et fait 16 cm d'épaisseur. Elle est composée de trois couches :

- La base, épaisse de 14 cm est en dolomite.

- La deuxième couche, ( la plus intéressante ), sur laquelle "l'image" est gravée, est en diopside, mais la technologie de son "traitement" nous est encore inconnue...

- La troisième couche, épaisse de 2 mm, est en porcelaine de calcium et assure donc la protection de la carte contre tout impact extérieur.

Son passage aux rayons X a révélé qu'elle était d'origine artificielle. Cette pierre a été usinée à l'aide d'outils de précision, son relief n'a pas pu être exécuté par un graveur de pierre. Elle ferait partie d'un "puzzle" de 340 m x 340 m, et le Pr Chuvyrov pense pouvoir localiser 4 autres éléments de l'ensemble..

Comme le relief général de la Bachkirie n'a pas trop changé en quelques millions d'années, ils parvinrent assez rapidement à identifier le mont d'Ufa et surtout son canyon, tout ceci en tenant compte de la géologie locale ainsi que des mouvements tectoniques. A l'aide de spécialistes en cartographie, physique, géologie etc., les différentes rivières de l'Oural ainsi que la faille d'Ufa à Sterlitimak, etc. furent identifiées. Tout ceci confirme la grande ancienneté de la carte à l'échelle 1:1,1 km.

En plus des rivières de la région, la carte montre un système géant d'irrigation avec notamment deux systèmes de canaux de 500 m de large, 12 barrages entre 300 et 500 m de large pour 10 km de long et 3 km de profondeur chacun. Ces barrages servant à alimenter les différents réseaux ont nécessité l'extraction d'au moins 1024 m3 de terre. En comparaison, le canal de la Volga au Don semblerait n'être qu'une simple éraflure. La Belaya actuelle semble avoir été à l'origine une rivière artificielle.

Les scientifiques ont pensé tout d'abord que cette carte pouvait être l'oeuvre des anciens chinois à cause des inscriptions verticales qui figurent sur la tablette. Mais les inscriptions n'ont pu être déchiffrées même si le Pr Chuvyrov pense qu'un des symboles représente la latitude d'Ufa. Le Pr Chuvyrov et son équipe pensèrent également que la carte datait de 3000 ans, mais plus son étude avançait, plus son âge grandissait. Les datations au radiocarbone ont donné des résultats erratiques et non concluants. Une analyse plus fine de la pierre a révélé la présence en son sein de deux coquillages caractéristiques, l'un de 50 millions d'années, l'autre de 120 millions d'années. Mais rien ne permet de dire que ces coquillages n'étaient pas déjà à l'état de fossile lors de la création de la carte.

Le Pr Chuvyrov et son équipe pensent que cette carte a été fabriquée alors que le pôle magnétique était situé en Terre François Joseph il y a 120 millions d'années !

De nombreuses questions concernant cette pierre restent en suspens, non seulement en ce qui concerne sa datation mais également sur ses auteurs et sa fonction ? Selon le Centre de Cartographie Historique du Wisconsin, USA, qui a étudié les éléments de la pierre de Dashka, cette carte de navigation n'a pu être effectuée qu'à partir de relevés aériens. Ce type de travail est en cours au Etats-Unis. Il nécessite un traitement informatique puissant et l'utilisation de données satellitaires. Les américains prévoient l'achèvement de ces travaux d'ici 2010.

Il semble que ceux qui vivaient à cette époque et qui ont construit cette carte n'utilisaient que les voies maritimes ou aériennes car il n'y a aucune trace de route. Les auteurs de cette carte ( une civilisation antérieure disparue ? ) n'habitaient peut-être pas à cet endroit mais prévoyaient-ils une colonisation ? Le Pr Chuvyrov est évidemment très circonspect quant aux auteurs de cette carte : "Je n'aime pas parler d'OVNI ou d'extraterrestres. Appelons donc l'auteur de cette carte simplement ''le créateur".

Polémiques quant à la véracité de la découverte

L'absence de référentiel de comparaison

Les détracteurs de cette découverte mettent notamment en avant le fait qu'il n'existe pas de moyen de savoir à quoi ressemblait précisément la région il y a 120 millions d'années... Par conséquent l'expression « très précisément » utilisée par l'article serait sans valeur, puisqu'il n'existe pas de référentiel de comparaison.

Polémique quant à la fiabilité d'Alexandre Chuvyrov

Le site de l'Université de la République Russe de Bachkirie (voir liens externes) indique qu'Alexandre Chuvyrov est docteur en physique et sciences mathématiques. Il ne semble pas avoir de doctorat dans un domaine lié à l'Histoire ou à l'archéologie. Il dirige actuellement la faculté de physique technique. Ses travaux de recherche portent notamment sur les matériaux (cristaux, métaux, verre anti-radiations) et la physique appliquée, son étude de la carte du créateur est apparemment sa seule publication dans le domaine de l'Histoire.

Polémique quant au Centre de Cartographie Historique du Wisconsin

Le centre en question ne semble pas exister (aucun Centre of Historical Cartography dans le Wisconsin). On peut penser qu'il s'agit d'une mauvaise traduction, car il existe un History of cartographie project (projet d'Histoire de la cartographie) au sein du département de géographie l'Université du Winsconsin, à Madison. Néanmoins, aucune mention de la pierre ou d'Alexandre Chuvyrov n'y est faite.

Saadane

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 14:58

En Egypte, près de Saqqarah, cet étrange objet en forme de planeur a été trouvé dans une tombe datant de plusieurs milliers d'années.


Des tests effectués par des experts aéronautiques ont prouvés que cet objet peut voler.

Et pourtant il vole !


A partir de ce plan vous pouvez reconstruire cet objet et ainsi vérifier qu'il vole !


Cette petite maquette de planeur en bois a été trouvée en 1898 dans une tombe égyptienne près de Saqqarah. L'objet est conservé en Egypte, au Musée des Antiquités Egyptiennes du Caire sous la référence 6347. Il est composé de bois de sycomore et date d'environ 200 avant JC. Les égyptologues traditionnels déclarent qu'il s'agit d'un oiseau. Pourtant il a toutes les caractéristiques d'un planeur. En effet, cet objet a des « ailes droites » similaires à celles d'un planeur et un « gouvernail vertical » situé à l'arrière, ce qui n'est pas le cas chez un oiseau. L'objet a des formes aérodynamiques, il pèse environ 39 g, les ailes font 18 cm d'envergure et le « fuselage » 14 cm de long. Des tests effectués par des experts aéronautiques sur cet objet ont prouvés qu'il peut voler.

Saadane

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 09:16

Le lac Champlain est un lac d’Amérique du Nord, à la frontière du Canada et des États-Unis (État de New York et Vermont).

Les histoires du monstre du lac Champlain, dans le Vermont, remontent à plus d'un siècle. À cette époque, on s'intéressait moins au monde naturel et à sa conservation, et cette créature reptilienne fut l'objet de plusieurs campagnes de chasse. Devenu célèbre, le monstre a été gentiment baptisé « Champ ».

Le lac Champlain

Pour ceux qui ne connaissent pas ce lac, il est important de préciser qu’avec une superficie de 1 550 km², le lac Champlain est la sixième plus grande étendue d'eau des Etats-Unis.

Il envoie ses eaux au Saint-Laurent par le Richelieu, et communique grâce à un système de canaux avec l’Hudson et le lac Érié. Il doit son nom à Samuel de Champlain qui le découvrit en 1609.C’est lui qui fonda Québec en 1608.

Ce lac très important contient 80 îles et atteint 19 km de large au maximum. C’est son extrémité nord qui se situe au Québec.

 

 

Le lac est entouré d’une très belle vallée montagneuse appelée Champlain Valley.

Toutes les expéditions effectuées en vue de repérer le monstre n’ont pas été facilitées par l’importance de la superficie à couvrir.

Les témoignages sur le monstre du lac Champlain

Dans les années 1880, un groupe de chasseurs prétendit avoir trouvé sa proie et l'avoir tuée.

« II n'y avait que vingt-cinq pieds entre nous et le serpent en furie. Nous l'avons chacun atteint d'une balle quand la tête parut tourner et que le corps immense commença à onduler... Des jets de sang fusèrent de sa tête... À la fin, les chasseurs excités virent un spasme parcourir l'immense longueur du corps du serpent... et il ne remonta plus. »

Nous ne détenons aucune preuve que ces chasseurs ont effectivement tuées une créature reptilienne inconnue.

 

 

Ce qui a relancé l’affaire, c’est le témoignage et surtout la photo prise, par Sandra Mansi, en 1977.

Au début du mois de juillet 1977, Sandra Mansi contemplait avec un ami la calme beauté du lac Champlain, lorsqu'ils remarquèrent que l'eau se mettait à s'agiter, et virent apparaître une tête sur un long cou souple, recourbée au-dessus d'une masse noire. Il ne s'agissait pas d'un poisson.

En dépit de son effroi, Sandra Mansi eut la présence d'esprit de s'emparer de son appareil et de prendre rapidement quelques photos. Elle réussit à en prendre une très nette d'un être apparemment animé, de couleur brun-gris et de forme serpentine.

 


Quelque temps plus tard eut lieu une audition publique à Montpelier, capitale du Vermont, pour appuyer le dépôt d'une loi visant à protéger la créature. Sandra y déclara avec ferveur :

« Je veux simplement que vous sachiez que "Champ" existe. Croyez-moi, il est bien là! » (New York Times, 31 août 1981, Pursuit, printemps 1981.)

Cette photo a fait l'objet d'analyses scientifiques poussées et personne jusqu'ici n'a émis de doutes sur son authenticité.

Par une décision officielle datée du 6 octobre 1980, la municipalité de Port Henry, un village à la pointe sud du lac Champlain, interdit de poursuivre les monstres marins.

La protection de Champ

Les défenseurs de Champ déclarèrent que toutes les eaux du lac au voisinage de Port Henry seraient interdites « à quiconque ferait du mal, poursuivrait ou tuerait le monstre marin du lac Champlain ».

Comme s'il était encouragé par cette résolution, le monstre fit de multiples apparitions en 1981.

 

 

Robert Brown, le maire de Port Henry, se réjouissait de l'élan donné au tourisme local. Au moins trois douzaines de personnes ont vu le monstre au cours de l'année, d'après le New York Times. ((New York Times, 4 octobre 1981 ; Pursuir, été 1981.)

Une jeune femme a pris quatre photos de Champ qui apparemment ont été authentifiées.

Selon plusieurs hypothèses, la créature connue sous le nom de « Champ » serait un plésiosaure, un animal préhistorique disparu il y a soixante-cinq millions d'années. Difficile de se prononcer en l’absence de la dépouille de l’animal.

Car le problème est bien là comme pour toutes les créatures non répertoriées. Il est donc préférable de laisser Champ onduler dans le lac.

Notre star se laisse photographier pour le plus grand plaisir des touristes et donc de l’économie locale.

 

Saadane

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 09:12

Nous les connaissons par rapport à la bible: Les Nephilim ; ces fils des anges et des femmes; par les mythologies grecque et nordique , en passant par David et Goliath, par le livre d'Henoch ! Les géants ont de tous temps fascinnés les hommes.Des traces de ces géants ont été trouvé depuis peu , à croire où à ne pas croire?

traces.jpg

Empreintes découvertes au Texas

"A Gargayan, dans la province nord des Philippines, on a trouvé le squelette d'un géant qui ne mesurait pas moins de 5,18 m. Ses incisives avaient 7,5 cm de longueur et 5 cm de largeur."

..."Des ossements appartenant à d'autres humains grands de 3 m ont été découverts dans le Sud Est de la Chine. Le Dr Pei Wen Chung, paléontologiste de renommée mondiale, affirme que ces restes datent de 300 000 ans."

"Le Dr C.N. Dougherty a irréfutablement démontré qu'on a trouvé dans la vallée des Géants, au Texas, des centaines de traces de sauriens de différentes espèces et, dans chaque cas, ces empreintes s'accompagnaient de traces géantes de pas humains."

..."Un archéologue australien, le Dr Rex Gilroy, directeur du Mount York Natural History Museum, a tout récemment découvert à Mount Victoria des empreintes fossiles de pieds de géant dont l'authenticité ne saurait être mise en doute."

Le Docteur Louis Burkhalter, qui représentait autrefois la France dans les congrès de préhistoire écrivait en 1950 dans la "Revue du Muée de Beyrouth" : "Nous montrerons clairement que l'existence d'une race d'hommes gigantesques dans la période achenléenne doit être considérée dés à présent comme prouvée scientifiquement."

Trois découvertes au moins indiquent l'existence dans le passé d'une race de géants :

1) le géant de Java

2) le géant de la Chine du Sud

3) le géant du Transvaal

Un géant fossilisé a été mentionné dans le magazine Strand de 1895. Son corps faisait 3,70 m. Il avait été découvert au cours d'opérations minières dans le comté d'Antrim, en Irlande.

Saadane

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 09:43

L'Écosse a tout pour fasciner : des paysages grandioses,les vastes horizons des Hébrides et des légendes tenaces : comme les châteaux hantée,le monstre du Loch Ness,les fées,les lutins,les elfes et bien d'autres.Cependant certaines légendes sont beaucoup moins fantaisistes que d'autres,comme celle du pont Overtoun situé près de Dumbarton. Overtoun Bridge,est un pont construit à la fin du dix neuvième siècle, qui sera surnommé 'The Dog Suicide Bridge' à cause de son incroyable histoire.

Depuis les années 1950,il est le théâtre d’au moins cinquante morts inexpliquées de chiens,qui se sont jetés dans le vide depuis le pont jusqu’à la cascade de la propriété d’Overtoun. Tous les chiens ont sauté du même côté du pont et surtout par temps clair, chose rare dans cette région humide de l’Écosse. La majorité des chiens sont morts sur le coup, alors que d’autres se relevant indemnes sont revenus au même endroit, pour sauter à nouveau.

Quand l'affaire a été relayée par les médias anglais, The Times et Mailonline,les témoignages ce sont multiplié,comme celle de Donna Cooper, qui déclare que son chien s'est arrêté à un moment, a mis ses pattes au-dessus du pont et a sauté dans le vide.

Ou encore Fiona Craig,qui explique que son compagnon à quatre pattes a courus vers le pont et a sauté.

Ken Low regardait la chute d'eau en bas du pont, quand son chien âgé de six ans s'est tout à coup jeter du parapet.

Le nombre de chiens disparus de cette façon ne dépasserait pas une cinquantaine.

 

overtoun_bridge

 

Le phénomène a reçu une attention internationale et la société protectrice des animaux écossaises à envoyer des représentants pour enquêter. Aucune anomalie ou explication n'a encore été donnée.

Cependant de nombreuses personnes croient à des théories dans lesquelles un fantôme, peut-être celui d'une femme qui habitait dans le secteur poussent les chiens à sauter du pont.D'autres suggèrent que l'architecture du pont en est la cause.

Des enquêteurs du paranormal sont venus sur le site pour mener des investigations n'ont rien trouvé d'inhabituel.

L'explication des plus sceptiques semble être celle de l'odeur des visons qui se reproduisent aux alentours combiner aux hauts murs solides du pont fait sauter les chiens totalement inconscients des 15 mètres de vide que cela représente.

Saadane

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 09:34

Tout commence le 1er mars 1924, au hameau de Glozel, commune de Ferrières-sur-Sichon, à une vingtaine de kilomètres de Vichy, dans la montagne bourbonnaise.

Ce jour-là, quatre membres d’une famille d’agriculteurs, les FRADIN, dont Emile, seize ans, sont en train de labourer le champ Duranthon. Soudain, le soc de la charrue heurte une sorte de brique ; le sol s’effondre et l’une des vaches tirant la charrue tombe, une patte prise dans le trou. En dégageant l’animal, des morceaux de poterie apparaissent. Ensuite, une fosse ovale de 2,80 mètres de long est mise à jour, contenant des ossements et un crâne complet auquel il ne manque que deux dents. A côté du crâne, se trouvent deux vases intacts qui sont brisés aussitôt dans l’espoir d’y découvrir un trésor à l’intérieur. Déception : rien que de la terre…

Le soir, quand le jeune Emile rentre à la ferme avec le crâne, sa grand-mère pousse les hauts cris :

"Vous déterrez les morts ! Il ne fallait pas faire ça…"

Emile FRADIN est très loin de penser, ce soir-là, que sa vie allait être complètement bouleversée par cette découverte.

Le lendemain, Emile, son grand-père et un voisin, armés de pioches, reprennent les fouilles. Ils découvrent d’autres vases – aussitôt brisés sans résultat – une petite hache, une aiguille en os, des galets gravés de signes étranges. Au cours des jours suivants, les FRADIN continuent les fouilles à leur façon. Emile ramène à la ferme tout ce qu’on trouve et le range sur une étagère en bois, où les voisins viennent voir… et se servent ! C’est ainsi qu’un jour le crâne disparaît…

Dans les semaines qui suivent, les notables de Ferrières - dont l’institutrice Mlle PICANDET – viennent aussi en curieux à la ferme des FRADIN. Mlle PICANDET écrit ensuite à l’inspecteur d’Académie pour l’aviser des découvertes faites à Glozel.

Le 9 juillet 1924, M. CLÉMENT, instituteur, envoyé par le Dr de BRINON, de la Société d’Emulation du Bourbonnais, débarque à Glozel. Pendant ce mois de juillet, CLÉMENT passe son temps à fouiller le champ Duranthon, devenu le Champ des Morts. Le 28 juillet, CLÉMENT arrive accompagné de Mlle PICANDET, M. VIPLE et deux autres personnes. Au Champ des Morts, CLÉMENT et VIPLE détruisent ce qui reste de la tombe et VIPLE repart avec un grand panier plein d’objets trouvés là : des galets, une brique portant une empreinte de main, des morceaux de tablettes, des fragments d’os, etc… Malgré la promesse de les rendre, ces objets ne seront jamais revus.

Une quinzaine plus tard, VIPLE écrit à Emile pour lui dire que tout cela est sans intérêt et que le mieux est de remettre le Champ des Morts en culture. Ce qui est fait.

CLEMENT continue de temps à autre à visiter le site, en emportant à chaque fois des objets ! Dans une lettre datée du 30 janvier 1925, adressée au Dr de BRINON, CLÉMENT s’attribue à lui seul les résultats des fouilles de Glozel ! !

En lisant le Bulletin de la Société d’Emulation, un médecin de Vichy, le Dr MORLET, passionné d’archéologie, découvre l’existence du site de Glozel. Accompagné de CLÉMENT, le Dr MORLET débarque chez les FRADIN le 26 avril 1925 et visite le champ de fouilles. Le mois suivant, le Dr MORLET propose de louer le Champ des Morts pour y fouiller lui-même. Ce qui est fait par un accord écrit, daté du 23 juillet 1925.

Plus tard, le conservateur du célèbre musée de St-Germain-en-Laye, Salomon REINACH, dira que le Dr MORLET « n’a pas eu besoin de gens de métier pour le mettre sur la bonne voie ». Ce que ces gens de métier n’ont pas pardonné à cet archéologue amateur. Désormais, le docteur va se consacrer totalement à Glozel, lui sacrifiant même une partie de sa carrière médicale.

A partir du 24 mai 1925, le Dr MORLET, aidé de sa femme et d’un employé M.GRAND, commence ses fouilles à Glozel. Tous les objets découverts sont emmenés à Vichy pour examen, puis rendus par le docteur aux FRADIN.

Le 4 juin 1925, a lieu à la ferme une entrevue orageuse entre CLÉMENT et les FRADIN, en présence de MORLET, au sujet des objets prêtés à CLÉMENT et non rendus.

En septembre, le Dr MORLET publie une brochure intitulée "Glozel, nouvelle station néolithique", suivie de six autres fascicules.

Ensuite, le Dr MORLET rencontre à Paris le Dr CAPITAN, célèbre préhistorien, qui lui propose de rééditer sa plaquette sur Glozel avec en tête son nom : CAPITAN. Choqué, le Dr MORLET refuse. Furieux, CAPITAN répand alors le bruit que le gisement de Glozel est douteux et le jeune FRADIN, un faussaire possible.

En 1926, deux années de fouilles ont déjà donné plusieurs centaines d’objets, sans compter tout ce qui a été éparpillé ou volé.

Au cours de 1926, de nombreuses personnalités – principalement des scientifiques – visitent Glozel. Parmi eux, il y a les conservateurs des musées de St-Germain-en-Laye, Nîmes et Lisbonne, un préhistorien, un paléontologue, un archéologue, un géologue, un historien-académicien Camille JULLIAN et même le roi de Roumanie Ferdinand Ier. A ces personnalités, il faut ajouter deux célébrités du monde de la préhistoire, Joseph LOTH et l’abbé BREUIL surnommé « le Pape de la préhistoire ». Tous repartent de Glozel enthousiasmés, proclamant que Glozel est authentique.

Seul, un courtier en antiquités affirme qu’il s’agit d’une fumisterie et qu’Emile FRADIN est un prestidigitateur.

Sur les conseils de J.LOTH et avec l’aide de MORLET, Emile installe des vitrines dans une pièce de la ferme pour y exposer les objets découverts. Il appelle cela : le Musée de Glozel.

  

 

En 1927, les savants continuent toujours à défiler à Glozel.

La première tombe avait été détruite en 1924. Or, le 14 juin 1927, une deuxième tombe est découverte, semblable à la première. Puis, le 21 juin, une troisième, intacte, devant plusieurs savants : MM. ESPÉRANDIEU, AUDOLLENT et MENDÈS-CORREA. Au total, 121 objets sont retirés de cette troisième tombe. Deux autres tombes seront découvertes plus tard.

Trois ans après la découverte, le bilan des trouvailles originales faites à Glozel est impressionnant : des « vases à masque muet », des « idoles bisexuées » en terre cuite, des galets ornés de dessins et surtout les fameuses tablettes écrites de mystérieux signes alphabétiformes.

Le 15 novembre 1927, le Dr MORLET écrit dans "Le Mercure" un article où il reproche à l’abbé BREUIL de faire croire qu’il est le premier savant à avoir étudié Glozel.

A partir de ce moment, BREUIL « retourne sa soutane », comme dit Emile FRADIN.

En juin de la même année, un inconnu arrive à Glozel, visite le musée, puis le champ de fouilles et propose à Emile de racheter tout le musée ! Emile répond qu’il n’y a rien à vendre;

L’homme revient encore deux fois, renouvelant son offre, toujours sans succès. Finalement, il revient avec une autorisation de fouiller du Dr MORLET et se met au travail. Après avoir trouvé deux galets gravés, il propose encore de tout acheter. Devant le refus d’Emile, l’homme se fâche et crie : « Je le coulerai votre Glozel ! » Emile téléphone ensuite à MORLET qui lui confirme avoir donné son autorisation à M. VAYSON de PRADENNES, de la Société Préhistorique de France (ignorant qu’il s’agissait de celui qui voulait racheter Glozel). M.VAYSON préparait alors son ouvrage sur les faux en archéologie. Il rencontre le Dr MORLET et lui dit qu’Emile FRADIN est un faussaire.

"Je l’ai pris la main dans le sac", dit-il.

Le docteur propose d’aller vérifier sur place et le lendemain les deux hommes se retrouvent au champ de fouilles. Mais VAYSON est incapable de prouver une quelconque supercherie.

Désormais, VAYSON de PRADENNES sera un des plus féroces anti-glozéliens.

Le 2 septembre 1927, un groupe de scientifiques fouille le Champ des Morts. Parmi eux, M. PEYRONY, conservateur du musée des Eyzies. Peu après, PEYRONY écrit à MORLET que sa découverte est bien authentique. Ensuite, il revient souvent à Glozel, mais il s’aperçoit vite qu’il y a beaucoup plus de visiteurs à Glozel qu’aux Eyzies.

Un jour, il dit au jeune FRADIN : « Dites la vérité : vous avez fabriqué une partie de ces choses-là, hein ? Je ne dirai rien à personne ». « Voulez-vous vous taire ! » répond Emile.

A dater de ce jour, PEYRONY renie ses premières déclarations et rejoint les rangs des anti-glozéliens.

A la même époque, M. DUSSAUD, conservateur du musée du Louvre, raconte que Glozel est faux et qu’Emile FRADIN a gravé sur les tablettes des signes du sarcophage phénicien d’ESHMOUNAZAR. Comme si un jeune paysan jamais sorti de son village pouvait connaître Eshmounazar !

Toujours en septembre 1927, l’Institut International d’Anthropologie décide de créer une commission pour examiner impartialement les objets de Glozel et mettre fin à la controverse.

Le ministre de l’Instruction Publique, Edouard HERRIOT, charge M. PEYRONY de faire l’inventaire des objets de Glozel et de surveiller les fouilles.

Le 5 novembre 1927, la commission internationale arrive à Glozel, accompagnée de PEYRONY. Elle se compose de six membres – tous antiglozéliens – et est présidée par M. PITTARD.

Entourée de journalistes et de curieux, la commission se rend au Champ des Morts. Ce terrain, clos de barbelés, se trouve dans un bas-fond. Il fait environ 1000 m², parsemés de trous et de tranchées.

Les membres de la commission se mettent à fouiller, ainsi que les deux jours suivants. Le matin du troisième jour, un incident sérieux oppose un membre de la commission, Mlle GARROD, au Dr MORLET qui l’accuse d’avoir percé avec son doigt le front de taille. Ce front est plâtré le soir pour que nul n’y touche pendant la nuit. Après avoir nié, Mlle GARROD finit par reconnaître les faits.

Au bout de trois jours, la commission a découvert deux poinçons en os, une pendeloque gravée, une idole bisexuée, un galet gravé d’une magnifique tête de renne accompagnée de six lettres mystérieuses et une tablette écrite. De plus, deux sondages sont effectués hors du terrain, à 20 m et à 300 m de distance. Résultat : la nature du sol est la même partout.

Fin novembre, « Le Télégramme de Toulouse » publie une dépêche, reprise par la presse parisienne, disant que le Pr MENDES-CORREA a examiné à Porto des objets en os de Glozel. Résultat : aucune trace de fossilisation.

MENDES-CORREA répond dans « O Seculo » que la dépêche est un faux ! M. BEGOUEN, ancien directeur du

« Télégramme » reconnaît alors qu’il en est l’auteur ! Mais le mal est fait…

A la même époque, on découvre à Alvao, au Portugal, un tesson de poterie portant des signes de type glozélien. Aussitôt, M. DUSSAUD, du Louvre, déclare qu’il s’agit d’une mystification !

Enfin, le 23 décembre 1927, la Commission Internationale publie son rapport qui conclut à « la non-ancienneté » de Glozel…

Quant à PEYRONY, il déclare dans une annexe à ce rapport : « J’avoue que je m’étais trompé…. »

En 1928, on découvre encore des objets du type Glozel, aux alentours de Ferrières : au hameau du Guerrier d’abord, ensuite à Puyravel où on trouve dans une grotte souterraine, des os, des poteries très belles et des galets gravés de signes glozéliens. C’est M. DEPÉRET qui fouille les deux sites.

Devant ces découvertes, DUSSAUD écrit : « Aucun doute n’est permis ; les gravures de ces galets sont fausses ». M. DUSSAUD est venu une seule fois à Glozel, accompagné du Dr MORLET. A ce dernier qui lui disait : « Fouillez où vous voulez », DUSSAUD répondit : « Inutile, Glozel n’existe pas ». Sans commentaire…

Un beau jour, sans prévenir, Edouard HERRIOT arrive à la ferme des FRADIN. Il visite pendant une heure le musée, puis le champ de fouilles. Le 10 février 1928, Emile reçoit une lettre de M. HERIOT l’informant que la Commission des Monuments Historiques a émis l’avis que Glozel « ne présente pas de caractère préhistorique ».

Aussitôt les glozéliens réagissent, en particulier en envoyant au Dr MORLET une déclaration de soutien signée par quatre académiciens, deux conservateurs de musée, trois universitaires, etc….

Les Procès

A partir de maintenant, c’est Emile FRADIN et sa famille qui vont prendre des coups.

Début 1928, M. GUITET-VAUQUELIN, rédacteur en chef du « Matin » débarque à la ferme des FRADIN, accompagné de M. CLÉRISSE. Ils passent la journée à fouiller à l’extérieur du Champ des Morts, en trois endroits différents. Le soir, ils ont récolté des objets dans les trois sites ! Ils repartent convaincus de l’authenticité du lieu. Quelques temps plus tard, GUITET revient et décide les FRADIN à porter plainte contre DUSSAUD pour diffamation. Le 10 janvier 1928, les FRADIN portent plainte contre « Le Matin » (qui avait publié les calomnies de DUSSAUD) et contre DUSSAUD. De son côté, le journal porte plainte également contre DUSSAUD.

Le 24 février, arrive au musée de Glozel le Dr REGNAULT, président de la Société Préhistorique Française ; il achète un ticket, regarde les vitrines et s’en va. Aussitôt après, son avocat, Me Maurice GARÇON dépose une plainte en escroquerie à Moulins dont le procureur est M. VIPLE (celui qui était venu à Glozel en 1924). Le lendemain, arrivent à la ferme deux voitures noires d’où surgissent huit policiers qui mettent dehors les visiteurs du musée, puis perquisitionnent partout. Ils agissent sous les ordres du commissaire HENNET, qui est accompagné de REGNAULT.

Emile est fouillé ; son grand-père, grippé, est sorti de son lit ! Tous les meubles de la ferme sont fouillés, ainsi que la grange. Enfin, Emile, qui proteste, reçoit une paire de gifles du commissaire.

Ensuite, REGNAULT et les policiers s’enferment dans le musée. Presque toutes les vitrines sont brisées ; environ 200 objets sont mis dans des sacs, d’autres sont détruits rageusement. Après avoir fait un tour au Champ des Morts et interrogé encore Emile, tous s’en vont avec les sacs pleins, au bout de trois heures…

La famille FRADIN est complètement atterrée ! Elle prévient aussitôt le Dr MORLET, qui arrive le lendemain matin, accompagné de plusieurs journalistes. Dans la grange, MORLET sort d’un trou du mur – où un policier avait trouvé un galet – deux autres galets fraîchement gravés ! Comme c’est bizarre…

Il est à remarquer qu’il s’est passé à peine 24 heures entre la visite du musée par REGNAULT, sa plainte à Moulins, différentes procédures aboutissant à l’arrivée à Glozel d’une Brigade Mobile venant de Clermont. Quelle rapidité ! Vraiment bizarre…

Le 28 février, Emile est convoqué à Paris pour la première audience du procès contre DUSSAUD. Me THÉRY, avocat du « Matin », demande une expertise des objets de Glozel. Mais la perquisition policière l’interdit et le président lève l’audience en renvoyant la suite du procès à plus tard.

La scandaleuse perquisition chez les FRADIN avait indigné beaucoup de monde. M. BASCH, président de la Ligue des Droits de l’Homme, proteste auprès de M. BARTHOU, ministre de la Justice. « Le Journal » demande qu’on décerne les palmes académiques à Emile FRADIN !

Les glozéliens décident alors de créer un Comité d’Etudes de douze membres (dont quatre préhistoriens, trois épigraphistes et deux géologues). Ce Comité reprend les fouilles à Glozel le 12 avril 1928. Un superbe galet gravé d’un renne galopant et de trois signes glozéliens est découvert. D’autres objets sont mis au jour les 13 et 14 avril. Le Comité rédige ensuite un rapport disant que les trouvailles faites à Glozel appartiennent au début de l’art néolithique.

A cette époque, le public vient à Glozel toujours plus nombreux. Glozel est inscrit sur les circuits touristiques et les visiteurs descendent des cars directement dans la cour de la ferme !

Un jour de 1928, on compte 112 voitures alignées au bord de la route ! Tout un commerce se crée autour du nom de Glozel. Un guide « Tout Glozel en poche » est édité, etc…

Emile FRADIN devient célèbre ; il est invité partout, jusqu’à Paris…

Avec tout ça, le musée est devenu trop petit. Les FRADIN font construire un petit bâtiment entre la ferme et la grange où ils installent le nouveau musée ; il s’y trouve toujours ! ?

Près de 2000 objets sont ainsi déménagés.

Que sont devenus les 200 objets saisis lors de la perquisition de février 1928 ? Ils sont entre les mains d’un expert, M. BAYLE, chef de l’Identité Judiciaire de Paris (beau-père de VAYSON de PRADENNES).

Un an passe, toujours pas de rapport de M. BAYLE. Enfin, le 11 mai 1929, la première partie du rapport est publiée. Ce rapport affirme que les briques de Glozel ont moins de cinq ans !

En fait, BAYLE s’appuie sur des « preuves » scientifiques inexactes ou erronées…

Le lendemain, 12 mai, la Société Préhistorique publie un mémoire de 28 pages, où Emile FRADIN est traité de faussaire et où est commenté le rapport BAYLE (première partie) paru la veille ! De plus en plus bizarre…

Aussitôt, le Dr MORLET porte plainte en diffamation contre la Société Préhistorique.

Le 4 juin 1929, Emile FRADIN est inculpé pour escroquerie. Devant le juge PYTHON, à Moulins, a lieu une confrontation orageuse entre Emile et CLÉMENT. Puis les convocations chez le juge se multiplient. Dure épreuve pour Emile. Les journaux les signalent à chaque fois, avec sa photo à l’appui. On le reconnaît dans le train. Pendant plusieurs mois, Emile ne sort plus de chez lui.

Au musée, la majorité des visiteurs viennent pour voir le « faussaire » et font leurs critiques à voix haute devant les FRADIN !

Le 18 octobre 1929, à Clermont-Ferrand, a lieu le procès MORLET contre la Société Préhistorique. Cette dernière est condamnée à 16 francs d’amende et 1000 francs de dommages et intérêts.

Pendant ce temps, l’instruction du juge PYTHON continue. Tous les membres de la famille FRADIN sont interrogés, ainsi que les amis, les voisins, etc… En 1930, à la requête d’Emile FRADIN, la deuxième partie du rapport BAYLE ? est enfin publiée. On y trouve des erreurs monumentales, telles que la confusion entre os et ivoire et entre os et bois de cervidé !

Le procès d’Emile FRADIN pour escroquerie est enfin jugé devant le tribunal du Cusset en 1931. Emile bénéficie finalement d’un non-lieu. Le journal « Le Temps » estime qu’il s’agit d’un « jugement de Salomon ». La Cour d’appel de Riom confirme le non-lieu, bien que le président du tribunal, M. CALEMARD, soit un membre de la Société Préhistorique.

Enfin, le 9 mars 1932, s’ouvre à Paris le procès, en correctionnelle, pour calomnies, contre DUSSAUD.

Emile a pour avocats le célèbre Me Henry TORRÈS, assisté de Me Marc de MOLÈNES. DUSSAUD, devenu président de l’Académie des Inscriptions, commence par déclarer qu’Emile doit dire qui a fabriqué les objets de Glozel ! C’est ensuite le défilé de nombreux témoins, pour ou contre Glozel. Enfin, le Dr REGNAULT raconte, d’une manière particulièrement mensongère, le saccage du musée, ce qui fait bondir Emile.

Après les plaidoiries de TORRÈS et de MOLÈNES pour FRADIN, c’est au tour de Me GARÇON. Celui-ci ose dire que ce sont les FRADIN qui ont détruit leur propre musée !

Le 23 mars 1932, le tribunal condamne DUSSAUD à 1 franc de dommages-intérêts et aux dépens.

Première Victoire

Après ces procès, le calme revient à Glozel. Les visiteurs sont toujours là, mais moins nombreux. Le Dr MORLET fait paraître, en 1932, un « Petit historique de l’affaire Glozel », édité par Desgrandchamps, après avoir publié en 1929 aux mêmes éditions, un magnifique livre illustré : « Glozel ».

Avec la guerre de 39, les fouilles s’arrêtent. Une loi de 1942 attribue désormais à l’Etat la propriété du sous-sol. A la libération, le Dr MORLET ne peut donc pas reprendre ses fouilles.

En 1959, le chanoine COTE, beau-frère d’Emile, publie « Glozel 30 ans après ». Glozel voit débarquer, en octobre 1961, une équipe de télévision allemande, dirigée par l’archéologue M. CERAM. En Italie, en 1962, la revue d’archéologie « Storia Illustrata », puis l’encyclopédie « Pomba », publient de longs articles en faveur du site de Glozel.

La même année, le Dr MORLET publie le deuxième tome de son « Glozel », richement illustré, puis en 1965, l’année de sa mort, un « Corpus des inscriptions de Glozel » ?. Ces deux livres furent réédités en 1978 aux éditions Horvath.

Puis, Robert Charroux, venu souvent sur place, évoque Glozel dans ses livres, publiés aux éditions Robert Laffont.

Un jour, un journaliste nommé DELORME arrive à Glozel et propose de faire dater des objets, dont les tablettes, par la thermoluminescence. Certains objets appartenant à Mme MORLET, Emile lui demande son avis. Mme MORLET déconseille alors de prêter les objets. Quand DELORME l’apprend, il décide que Glozel est faux et publie un long article contre Glozel dans la revue « Histoire », en s’appuyant principalement sur le rapport Bayle.

En 1967, une équipe de la BBC-Télévision vient faire un reportage à Glozel, sous la direction de l’archéologue Glynn DANIEL. Le film se révèle à la diffusion grossièrement anti-glozélien. Puis, la télévision française propose à son tour de venir, mais Emile refuse.

Toujours en 1967, Mme MORLET reçoit une lettre de trois savants soviétiques qui désirent traduire les mystérieuses tablettes. Mme MORLET leur envoie des photos et la correspondance dure trois ans. En 1970, les Russes annoncent que la traduction est terminée et qu’ils l’envoient à Mme MORLET. Celle-ci reçoit le paquet avec une enveloppe… vide. Quelqu’un a volé la traduction ! Malgré de nombreuses démarches, on ne saura jamais qui est le voleur.

En mars 1967, paraît en Suède une étude illustrée, « Scandale à Glozel », écrite par M. SILOW, archéologue, et une journaliste Mme RINGSTRÖM. Cette dernière, en novembre 1971, demande à Emile 150g d’objets pour analyse par thermoluminescence. Après accord de Mme MORLET, Emile accepte.

Enfin, en juillet 1973, Emile FRADIN apprend que l’Institut de Recherches Scientifiques de Risö, au Danemark, a daté les objets de Glozel d’entre 900 et 300 avant J.-C. ! Glozel est donc authentique !

Il avait fallu 50 ans pour avoir, enfin, la preuve scientifique que Glozel n’était pas une supercherie.

Ce même été 1973, M. SILOW vient à Glozel, suivi deux mois plus tard de M. MEJDHAL de l’Institut de Risö. Ces scientifiques repartent avec de nombreux échantillons de Glozel (ossements humains, objets, tablettes). Emile est particulièrement heureux de rencontrer M. MEJDHAL, l’homme qui avait authentifié Glozel. Quelques échantillons sont envoyés à un laboratoire d’Edimbourg où M. McKERREL les date de 900 et 3000 av. J.-C.

A quand la reprise des fouilles ?

Toujours en 1973, le conservateur du musée de Saint-Germain-en-Laye, Henri DELPORTE, débarque à la ferme des FRADIN et visite le musée

Le 17 décembre 1973, Henri DELPORTE et Henri FRANÇOIS du Commissariat à l’Energie Atomique, dialoguent au sujet des problèmes de datation, sur France-Culture. Ils viennent ensuite à Glozel et emportent une tablette.

Un peu plus tard, une quinzaine de personnes, dont MM. MEJDHAL, Mc KERREL, DELPORTE et FRANÇOIS se retrouvent à Glozel. Ils emportent, eux aussi, pas mal d’échantillons, dont une tablette que BAYLE avait estimée

« très récente ». Cette tablette, après analyse, se révèle parfaitement authentique

Cela n’empêche pas M. Jean-Pierre ADAM de publier, fin 1975, un livre « L’archéologie devant l’imposture », dans lequel 23 pages sont consacrées à Glozel, en s’appuyant sur… le fameux rapport Bayle.

En 1974, MEJDHAL, SILOW et Mc KARREL reviennent à Glozel et proposent à Emile de fouiller « un peu » le Champ des Morts. Après hésitation, Emile accepte. Ils trouvent des morceaux de poterie et un très beau petit vase, intact. Ils s’en vont en espérant revenir dans trois mois avec une autorisation de fouiller. M ais le 13 juin 1974, Emile reçoit une lettre de DELPORTE lui rappelant qu’il est interdit de fouiller sans autorisation de l’Etat.

Pendant ce temps, les datations se poursuivent en Suède, en Ecosse, à Fontenay-aux-Roses et à chaque fois, l’authenticité de Glozel est établie.

En octobre 1974, arrive à Glozel une équipe du Centre d’Etudes Nucléaires de Grenoble, dirigée par Mme LEMERCIER. L’équipe recherche, à l’aide d’un magnétomètre, des gisements au champ de fouilles. Elle travaille pendant cinq jours et prospecte aussi aux alentours. Des gisements sont repérés au Champ des Morts et dans un champ à côté, appartenant à la famille COGNET.

En mars 1975, à Oxford, se tient un congrès d’archéométrie réunissant 150 savants de 12 pays, dont les chercheurs ayant participé aux datations de Glozel. Une journée entière est d’ailleurs consacrée au site de Glozel. MEJDHAL et Mc KERREL rendent compte de leurs travaux, puis M. ISSERLING de l’université de Leeds, fait un exposé. Son opinion est que l’écriture de Glozel est une sorte de mélange d’écriture ibérienne et phénicienne. Ce serait une « écriture magique », n’ayant pas de sens réel.

Comment expliquer alors que l’on ait trouvé des signes glozéliens sur des objets découverts, en 1927, à Alvao au Portugal ?

Le 12 décembre 1975, M. FRANÇOIS écrit à Emile FRADIN : « une réouverture des fouilles ou même l’ouverture de sondages est encore difficile à entreprendre sur le plan officiel ».

Pour quelles raisons ? Qui s’y oppose ? Cela fait déjà 36 ans que les fouilles sont interrompues et il n’est pas question de les reprendre, alors qu’on sait – suite aux recherches effectuées par l’équipe de Grenoble – qu’il existe encore des gisements à Glozel.

Depuis 1972, une petite équipe d’universitaires, sous la direction d’un professeur d’histoire de Vichy, Robert LIRIS, plaide la cause de Glozel.

Jean-Jacques SIRKIS réalise en 1976 un film sur Glozel, pour FR3.

En octobre 1978 est créée l’Association pour la Sauvegarde et la Protection des Collections de Glozel (ASPCG). Elle est présidée, à ce moment, par M. BESSON. Emile FRADIN en est le vice-président. Parmi ses membres, on note M. Henri FRANÇOIS, Mme FATON rédactrice de la revue « Archéologie », M. DAUGAS archéologue, M. TIXIER conservateur-adjoint des Bâtiments de France, entre autres. Son siège est à Vichy.

En 1983, un sondage rapide, effectué par le Conseil Supérieur de l’Archéologie, date des objets de l’époque celtique, mais d’autres du Moyen Age.

D’après Robert LIRIS, président des Amis de Glozel, les contradictions chronologiques s’expliquent par la présence – à une époque récente – de verriers et de charbonniers sur le site.

A la fin de 1992, une équipe de TF1 vient à Glozel réaliser un tournage pour l’émission « Mystères » ; cette émission est diffusée le 21 décembre 1992.

La controverse au sujet de Glozel se poursuit toujours. En effet, les anti-glozéliens ne désarment pas.

La revue « Science & Vie », dans son numéro 888 de septembre 1991, évoque les fouilles faites à Glozel dans des conditions douteuses, et l’absence d’homogénéité des datations, "ce qui ne plaide guère en faveur de son authenticité ".

Quant aux dictionnaires les plus utilisés, voici ce qu’ils disent à l’article de Glozel :

Le Robert : « Hameau de l’Allier, près de Vichy. En 1925, on y découvrit des pièces présumées préhistoriques, mais après plusieurs expertises, une commission de l’Institut International d’Anthropologie conclut à leur « non-ancienneté ».

C’est en 1924 et non 1925 que fut découvert le gisement de Glozel. Le rapport de la commission citée fut publié en 1927 ! Parler de « non-ancienneté » pour des pièces dont certaines remontent à plus de 20 000 ans, c’est dire n’importe quoi.

Le Larousse : « Hameau de la commune de Ferrières-sur-Sichon (Allier). Découvertes préhistoriques qui, depuis leur mise au jour en 1924, sont l’objet de controverses quant à leur authenticité ».

Voilà qui est beaucoup plus objectif.

Mais quand donc va-t-on reprendre les fouilles à Glozel ? D’après Mme PERPÈRE, préhistorienne au Musée de l’Homme, il faut attendre l’extinction de la polémique. « Peut-être dans 100 ans… » Vous avez bien lu : dans un siècle.

Le mystère demeure

Les mandarins français de l’archéologie ont peur de Glozel. C’est un sujet tabou. La preuve : aucun grand ouvrage d’archéologie n’en parle…

Comme l’a écrit la revue « Histoire et Archéologie » : Glozel, c’est l’affaire Dreyfus de l’archéologie.

Actuellement, les datations effectuées sur un certain nombre d’objets par les méthodes du carbone 14 et de la thermoluminescence ont donné des résultats très curieux. Les dates s’étendent, en effet, du XVIIIe siècle jusqu’aux environs de 19 000 avant J.-C. ! Entre ces extrêmes, certains objets sont datés de l’époque médiévale, d’autres – les tablettes écrites – de l’époque celtique, d’autres encore de 3000 avant notre ère… Il faut remarquer qu’aucun objet ne date de l’époque d’Emile FRADIN, le soi-disant faussaire. Le mystère de Glozel demeure donc.

Quant à Emile FRADIN, maintenant très âgé ? Il a reçu les palmes académiques le 17 juin 1990, ainsi que la médaille du Conseil Général de l’Allier.

Ce jour-là, il fut enfin récompensé pour ses efforts déployés pendant toute sa vie pour défendre le site de Glozel et fut lavé officiellement de tout soupçon d’escroquerie. Il avait fallu attendre 62 ans pour que le souhait du rédacteur du Journal, en 1928, se réalise.

Emile FRADIN : « GLOZEL est vrai et je veux qu’on le dise ».

Le Dr MORLET meurt le 16 août 1965, âgé de 83 ans.

Veuf, il est sept fois grand-père et vit avec sa sœur à Glozel.

 

Saadane

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 09:29

Les objets sortis des entrailles de la terre qui sont exposés dans les musées sont ceux qui s'inscrivent parfaitement dans la lignée orthodoxe de la science officielle. 

Ceux qui vont suivre sont ces "objets hors contexte", appelés OOPs ou OOPARTs ( Out-Of-Place ARTifacts ) outre Atlantique, qui viennent remettre en cause cette belle architecture simpliste.

Malheureusement, beaucoup de ces objets ont disparu ( ou bien on les a laissés disparaître quand ils étaient trop gênants ), et pour la plupart il ne nous reste que leur description lors de leur découverte.

Peuvent-elles être considérées comme des canulars ?

On remarquera plusieurs éléments : 

Ces gens tout à fait respectables n'ont gagné que le ridicule, en réponse à leur honnêteté et leur courage d'avoir rendu publique leur trouvaille.

Ces découvertes fortuites se sont produites la plupart du temps devant témoins. 

Enfin, on a du mal à imaginer que des plaisantins se soient donnés la peine d'incruster des objets dans la roche, ( il faudrait aussi qu'ils nous disent comment ils auraient procédé ), sans jamais se dévoiler, ( où serait alors le plaisir de la farce ? ), juste pour mettre dans l'embarras les scientifiques du XXe siècle !

Voici donc quelques-unes de ces découvertes impossibles : 

Au XVIe siècle, en 1572, un clou en fer fut trouvé dans la roche d'une mine du Pérou, il mesurait 18 centimètres.

Il fut offert au Vice-roi espagnol du Pérou comme souvenir. 

La couche géologique dont il a été extrait est estimée entre 75 000 et 100 000 ans.

Entre 1786 et 1788, près d'Aix-en-Provence, plusieurs trouvailles ont été faites dans une carrière de calcaire, dans laquelle les couches de roche alternent avec des strates de sable et d'argile.

A une quinzaine de mètres sous le niveau du sol, dans une couche de sable, des ouvriers trouvèrent tout d'abord des bouts de colonnes et des blocs déjà taillés ; plus bas, des pièces métalliques faisant penser à des pièces de monnaie, des manches d'outils en bois pétrifiés, une grande planche de bois également pétrifiée. 

Et tout cela daterait de 300 millions d'années, si l'on admet que les théories classiques de la géologie, quant à la formation des roches d'une part et du délai de pétrification d'autre part, sont exactes.

En 1844, en Ecosse, entre les rivières Tweed et Rutherford, des ouvriers trouvèrent un fil d'or incrusté dans la roche à 2,5 mètres de profondeur. 

Il fut exposé au siège du journal local, le Kelso Chronicle.

Un autre clou en fer a été retrouvé, au milieu du XIXe siècle, en 1845, dans un bloc de pierre de la carrière écossaise de Kingoodie, sa tête mesurait 2,5 centimètres. Elle était en contact avec une couche de gravier et légèrement corrodée, alors que le reste du clou était prisonnier de la roche.

En 1851, à Dorchester ( Massachusetts ), au cours d'une opération de minage, les deux parties d'un vase ont été arrachées de la roche dynamitée.

Ce vase fait 11,3 centimètres de hauteur, il est en alliage de zinc, à très forte teneur d'argent semble-t-il, et finement décoré ; âge estimé, 100 000 ans ( voir photo en haut de page ).

Il a, à l'époque, voyagé de musée en musée, puis a disparu...

La même année, dans le même Etat, à Springfield, monsieur De Witt brisa accidentellement un morceau de quartz aurifère qu'il avait ramené de Californie.

A l'intérieur, se trouvait un clou en fer forgé de 5 centimètres, légèrement corrodé, absolument droit avec une tête parfaitement formée.

La pierre est âgée d'un million d'années.

Toujours en 1851, dans le Comté de Whiteside ( Illinois ), deux objets en cuivre ont été remontés d'une profondeur de 36 mètres lors d'un forage. Ils ressemblaient à un hameçon et à une bague, âgés d'environ 150 000 ans.

En 1865, un morceau de feldspath, retiré d'une mine de Treasure City ( Nevada ), contenait les restes oxydés d'une vis effilée.

La pierre est âgée de 21 millions d'années.

En août 1870, à Lawn Ridge près de Peoria ( Illinois ), avec deux autres compagnons, J.W. Moffit trouva une pièce dans les gravats du puits artésien qu'ils étaient en train de forer.

Le Professeur A. Winchell étudia l'objet composé d'un alliage de cuivre non identifié à l'époque. Malgré la morsure du temps, la pièce ronde présentait des arêtes bien découpées et une épaisseur remarquablement uniforme. Le dessin, représentant un visage féminin surmonté d'une couronne, semblait avoir été gravé à l'acide. Sur l'autre face, un animal aux longues oreilles pointues avec une longue queue effilochée, était accompagné d'un autre ressemblant à un cheval. Sur le pourtour des deux faces, les caractères d'une écriture inconnue se laissaient deviner.

Trouvée à plus de 30 mètres de profondeur, elle pourrait être âgée de 100 000 à 150 000 ans.

En automne 1885, un objet cubique a été trouvé dans un bloc de charbon du tertiaire ( datant de 60 millions d'années ) dans une mine en Allemagne.

Le parallélépipède a été étudié par le Dr A. Gurlt. D'après les publications faites en 1886 sur cet objet, il est interprété tout d'abord comme une météorite fossile, et semble avoir été "retravaillé, usiné" !...

L'objet fait 7 centimètres sur 7 sur 4,5 , et a une densité de 7,75. Quatre de ses faces sont parfaitement planes, les deux autres, opposées, sont légèrement convexes. Une rainure profonde en fait le tour à mi-hauteur.

Endommagé par les différents prélèvements effectués, on en fera un moulage en plâtre au début du siècle.

En 1910, il disparaît de l'inventaire du musée de Salzbourg où il était conservé.

On le retrouve exposé de 1950 à 1958, au musée national d'Oberosterreichisehes de Linz ( Autriche ), où est également conservé le moulage.

Il est maintenant la propriété de M. O.R. Bernhardt du musée Heimathaus de Vöcklabrück, en Autriche.

Des études complémentaires effectuées par divers instituts scientifiques de Vienne, en 1966-67, 1973 et 1986, concluent définitivement que l'objet en fonte, n'est pas une météorite et a été coulé dans un moule.

Cet objet a-t-il été réellement trouvé dans du charbon ou bien est-il issu d'une fonderie de l'époque ?

En 1891, à Morrisonville en Illinois, en cassant un gros bloc de charbon, madame S.W. Culp trouva une petite chaîne en or, d'environ 25 centimètres de longueur, dont les extrémités étaient encore

prisonnières dans deux morceaux séparés.

Voici d'autres découvertes impossibles :

En 1912, à Thomas ( Oklahoma ), un ouvrier, alimentant le four d'une centrale avec du charbon, en brisa un gros morceau qui contenait un pot en fer. 

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En 1937, en Pennsylvanie, en nettoyant les cendres du poêle où elle avait fait brûler du charbon, une femme trouva une grosse cuillère en céramique.

L'artefact de Coso :


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En 1961, trois copropriétaires d'un magasin de minéraux, à Olancha en Californie, en prospection dans les monts Coso, ramenèrent une géode surprenante.

La gangue extérieure de cette géode est composée d'argile durcie, de cailloux, de fragments de coquillages fossiles et de deux objets, ressemblant à un clou et à une rondelle.

A l'intérieur, un cylindre en céramique est pris dans un manchon hexagonal en bois pétrifié, avec des fragments de cuivre entre les deux. Au milieu du cylindre est insérée une tige métallique de 2 millimètres de diamètre.

Cet objet , qui serait âgé entre 250 000 et 500 000 ans, est resté trois mois exposé à Independance, au musée de l'Eastern California. En 1969 il fut vendu pour 25 000 dollars.

Des photos aux rayons X ont été prises :

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En Afrique du Sud, au Transvaal Occidental, près d'Ottosdal, les mineurs ont remonté depuis 30 ans, près de 200 objets métalliques sphéroïdaux.

Les professeurs de géologie, J.R. Mac Iver ( de l'université de Witwaterstand à Johannesburg ) et A. Bisshoff ( de l'université de Potsshefstroom ) ont étudié ces globes aplatis d'un diamètre moyen de 2,5 à 10 centimètres.

Ces sphéroïdes sont de couleur bleu acier avec des reflets rouges et tachetés de petits filaments blancs.

Ils sont en acier au nickel, que l'on ne trouve pas à l'état naturel, ce ne sont donc pas des météorites !

Certains, accidentellement cassés, sont remplis d'un matériau spongieux qui se transforme en poussière au contact de l'air.

Ces globes sont extraits d'une couche rocheuse datée géologiquement de 2,8 à 3 milliards d'années ( confirmé à l'aide de techniques de datation isotopiques ) !

Ils sont exposés au musée sud-africain de Klerksdorp, où le conservateur R. Marx a remarqué que mystérieusement, alors qu'ils sont enfermés dans leur vitrine, ils tournent lentement sur leur axe.

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Faudra-t-il encore s'en remettre au Dieu Hasard, qui aurait placé tous ces objets pour éprouver la foi des scientifiques du XXe siècle en sa toute puissance ? 

Pour la plupart des scientifiques, le simple fait d'étudier un de ces artefacts vaut caution pour des théories hérétiques.

Ils préfèrent donc la politique de l'autruche et se disent qu'il leur suffira simplement de discréditer la chose pour qu'elle disparaisse, en la balayant d'un simple sourire sarcastique.

Il est très regrettable que les scientifiques restent figés sur leur position actuelle.

En effet, certaines personnes connaissant ces artefacts commencent à se détourner de la science officielle et prônent un retour au créationnisme biblique, dont l'enseignement a été ré-autorisé dans certains états américains.

De la même manière, beaucoup de gens croyant aux OVNIs se tournent vers les sectes.

Plutôt qu'un retour en arrière de plus d'un siècle, ne serait-il pas préférable, quitte à réécrire l'Histoire, de le faire un peu plus intelligemment, avec un point de vue moins égocentrique ?

Est-ce si dérangeant de penser que nous ne sommes peut-être pas les premiers ?

Saadane

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 09:13
Cette Pierre est conservée dans la ville de Palerme en Sicile, d'où son nom. Il s'agit d'une dalle brisée, en basalte noir, de provenance inconnue, et dont le fragment le plus important se trouve aujourd'hui au Musée de Palerme. D'autres morceaux sont exposés au Musée du Caire et à l'Université du Collège de Londres. Elle donne une liste incomplète des pharaons de l'ancienne Egypte.

La Pierre de Palerme reprend la liste des rois de Haute et de Basse-Égypte de la période prédynastique jusqu'à la Ve dynastie ainsi que les éléments marquants de leur règne tels que fêtes religieuses, édification de temples, expéditions, hauteur de la crue du Nil, etc. Malheureusement, cette liste est lacunaire et la plupart des noms des rois de la IIe dynastie ont disparu.

La Pierre de Palerme donne une liste, malheureusement incomplète, des pharaons de l'ancienne Egypte.

La chronologie des règnes de la civilisation pharaonique a pu être reconstituée grâce aux « annales » qui nous sont parvenues en assez grand nombre sous la forme de listes royales gravées dans la pierre ou rédigées sur papyrus. La Pierre de Palerme en est une. Les autres sont constituées par les Tables de la Chambre des Ancêtres de Karnak, les Tables du temple funéraire de Séthi Ier à Abydos, les Tables du temple de Ramsès II également à Abydos, la Liste de Saqqara, et enfin le Papyrus de Turin.

Malheureusement toutes ces « annales » ont subi les outrages du temps et sont souvent incomplètes. Elles nous sont parvenues très endommagées comme c'est le cas, par exemple, du Papyrus de Turin. De ce fait, les dates reprises dans la chronologie sont approximatives, et la chronologie elle-même n'est pas certaine. Le nom de certains pharaons mentionnés dans les listes royales diffère des sources directes, les années de règnes ne concordent pas toujours et certaines dynasties ont même leurs dates qui se recouvrent au lieu de se succèder.

Enfin, et c'est le plus grave, la chronologie des règnes correspondant aux Premiers Temps de l'Egypte antique, a été complètement ignorée (et même rejetée) par les égyptologues. Le prétexte est qu'elle correspond à l'époque des dieux, des demi-dieux et des rois mythiques de l'Egypte, et qu'elle est donc incompréhensible pour l'égyptologie traditionnelle.

Saadane

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 14:25
Au cours du mois d’août 1887, près de Banjos, en Espagne, deux enfants inconnus sortirent d’une grotte.

Ils avaient la peau verte, les yeux bridés et portaient des vêtements faits d’une matière insolite. Ils ne parlaient pas espagnol.

On les confia au juge de paix local qui tenta d’ôter la couleur verte. Mais, il s’aperçut que ce n’était pas du maquillage, mais bien la pigmentation de leur peau.

Pendant presque une semaine, ils refusèrent de s’alimenter. Finalement, ils acceptèrent de manger des haricots frais.

Le garçon, trop affaibli, mourut peu de temps après. La petite fille survécut. Peu à peu, sa pigmentation verte disparut.

Ayant appris suffisamment d’espagnol pour s’expliquer, elle raconta qu’elle venait d’un pays sans soleil, où régnait un crépuscule permanent.

Ce mystérieux pays était séparé d’une région lumineuse qu’éclairait le soleil par une large rivière.

Un jour, un mystérieux tourbillon les avait emportés, elle et son frère et déposés dans la grotte.

La jeune fille mourut en 1892, sans pouvoir nous éclairer d’avantage sur ce mystère.

Cette histoire est très proche de celle des enfants verts qui sortirent d’une grotte de Woolpit (Angleterre), au XIe siècle.


Là aussi, il s’agissait d’un garçon et d’une fille ayant la peau et les cheveux verts. Eux aussi refusèrent tout d’abord toute nourriture et perdirent peu à peu leur étrange pigmentation.

On leur enseigna l’anglais et ils racontèrent leur histoire. Ils dirent venir d’une région appelée « le pays de saint-Martin » où le soleil ne brillait jamais.


Alors qu’ils gardaient un troupeau, ils avaient entendu un grand bruit. Voulant savoir d’où il venait, ils étaient entrés dans un tunnel. Ensuite, ils ne se souvenaient plus de rien.

Le garçon mourut un an après. Sa sœur resta à Woolpit et épousa un homme du village voisin.

On a cherché des explications à ces deux énigmes. On a ainsi observé que non loin de Woolpit se trouve le village de Fornham Saint Martin, qui aurait bien pu être ce mystérieux pays de saint-Martin.


Là s’étend la vaste forêt de Thetford. Cette région est également connue pour posséder de nombreuses galeries d’anciennes mines de silex.

Il s’agit peut-être de l’un de ces souterrains empruntés par les enfants.

La pigmentation verte de la peau s’explique assez facilement. On sait que certaines anémies peuvent rendre la peau verte. Ce symptôme s’aggrave en cas de malnutrition, assez courante à l’époque.


Le fait que la pigmentation soit redevenue normale après plusieurs semaines d’une alimentation plus équilibrée semble en être la preuve.

Ils auraient pu également être empoisonnés à l’arsenic car la peau peut alors devenir verte et abandonnés.


Le vrai mystère réside dans ce langage que personne ne comprenait. S’ils venaient d’un village assez proche, même avec un accent différent, ils auraient du pouvoir se faire comprendre.


Les enfants verts d’Espagne ont une histoire trop semblable à celle des enfants de Woolpit pour n’être qu’un hasard.


L’histoire des enfants de Woolpit pouvait être connue car William de Newburgh la rapporta dans un ouvrage publié en 1618.

Cette histoire a certainement inspiré celle de Banjos. Dans quel but ? Par qui ? Nous ne le saurons jamais.
Quelle langue avait-on apprise à ces enfants ? Un autre mystère sans réponse.

Saadane
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