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"Une voix pour le peuple"
Je tente de créer une association pour changer la face du monde. On peut y arriver. N'hésitez pas à voir son but et à donner vos idées : Une voix pour le peuple

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 01:27

Le fantôme de Freddy Jackson

La scène se déroule dans le milieu de l'année 1919 dans le centre aéronautique naval de Lee-on-solent dans le compté du Hampshire en Angleterre.
Quelquesjours avant que son démantèlement ne soit ordonné, l'ensemble du personnel est convié à se réunir pour immortaliser sur une photo leurs deux années d'opérations en commun.
Le commandant Viktor Goddard sera chargé en personne de prendre cette photographie qui deviendra quelques années plu tards un véritable mystère pour la science et une photo des plus énigmatique et intrigante de toute l'histoire du paranormal.
Afin que vous vous rendiez bien compte de cet incroyable mystère, il est important de préciser que lorsque cette photo a été prise, une seule et unique personne était absente, à sa voir le mécanicien Freddy Jackson qui était décédé la veille suite à un tragique accident avec une des hélices d'un avion.
Le négatif de cette photo sera développé le lendemain et provoquera une stupeur et un étonnement générale.

Saadane
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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 20:53

 

 

lesanatoriumen1926.bmp

 

Vous avez peut-être déjà entendu parler du sanatorium de Waverly Hills. Lieu considéré comme étant l’un des endroits les plus hantés des États-Unis, lieu qui a tellement été hanté par des décennies de souffrance.

Situé près de Louisville aux États-Unis dans l’état du Kentucky, le sanatorium de Waverly Hills ouvre ses portes en 1910 afin de traiter les victimes souffrant de la tuberculose, maladie également connu sous le nom de consomption. Ce qui était au début qu’un petit hôpital est rapidement devenu en 1924 un grand établissement avec plus de 400 salles et un équipement des plus modernes. L’établissement ferme ses portes en 1961, mais les ouvrent à nouveau en 1962 comme centre gériatrique de Woodhaven, pour les refermer définitivement en 1982, laissant place aux vandalismes.

 


lepremierhopitalen1991.bmp

De nombreuses histoires circulent au sujet des mauvais traitements infligés aux patients. Ceux qui y étaient internés n’avaient aucune possibilité de sortir pour cause de quarantaine, environ 63 000 personnes y sont mortes après avoir été victime d’expériences supposément médicales, des expériences telle la thoracoplastie qui consistait à scier les côtes pour que les poumons se dilatent. Seulement 5% des patients survivaient à ce traitement sanglant.

Plus de 63 000 patients sont décédés entre les murs du sanatorium et chaque fois qu’un décès était constaté, pour ne pas que les autres patients se doutent de quelque chose, les morts étaient emmenés de nuit dans ce que les gens de la région ont appelé “Le tunnel de la mort”. C’était une longue galerie qui courait sur plus de 150 mètres sous l’hôpital et qui menait vers une voie ferrée ou les corps étaient emportés.

Le sanatorium Hanté ????

sana.bmp

 

Après sa fermeture en 1961, toutes sortes de faits mystérieux ont été racontés par ceux qui avaient été visité le sanatorium. Les ombres, les lumières volantes et les chuchotements font partie de ses récits.

Il paraît que tôt le matin, si vous marchez près de la cafétéria, vous pouvez sentir le faible arôme des petits déjeuners et ce malgré qu’aucun repas ne fut servis depuis 1982. On peut également apercevoir l’esprit d’un homme habillé de blanc erré dans la cafétéria ou la cuisine. Personne ne sait de qui il s’agit, mais certains pensent qu’il est l’esprit d’un vieil employé de Waverly qui aurait contracté la tuberculose et en est mort. Des ombres furent aperçus par de nombreuses personnes. L’ombre d’un homme a été vu et même photographié dans la cour avant du bâtiment.

Le fantôme d’une vielle femme fut souvent aperçu dans l’entrée principale. Parfois elle reste près de la porte avant. Elle aurait les mains et les jambes enchaînées, ses poignets et ses chevilles saignent. Elle pleure qu’on vienne l’aider et puis elle disparait. Beaucoup de gens ont vue une petite fille au troisième étage qui est connue sous le nom de Mary. Certains disent qu’elle joue avec une balle, d’autre on seulement entendu la balle rebondir sur le plancher ou dégringolant l’escalier. Ce rebondissement de balle fut aussi attribué à un petit garçon. Un homme dit qu’il a déjà rencontré une petite fille qui n’avait pas l’air normal. Elle disait qu’elle n’avait pas de yeux. L’homme fut tellement terrifié qu’il n’a plus jamais voulu retourner à l’intérieur du sanatorium.

 

toitdelhopital.bmp

Sur le toit de l’hôpital, certains ont entendu des enfants chanter cette continue “Ring around the Rosy “. Mais pourquoi des esprits d’enfants seraient-ils sur le toit ? Lorsque l’hôpital était en service, les enfants aux prises avec la tuberculose étaient placés sur le toit pour les traitements d’héliothérapie, ce qui consistait à les exposer aux rayons supposément curatif du soleil. Le quatrième étage est considéré comme étant le secteur le plus effrayant et le plus actif de l’hôpital. Des gens y ont vu des ombres, des apparitions de personnes marchant dans les corridors et entendu des portes claquer fréquemment, et ce pour aucune raison apparente.

Des voix ont souvent été entendues le long du tunnel de la mort.

D’autre phénomène: Un garde a vu une tête flotter dans une des salles tard la nuit. Il a crié et s’est précipité en bas ou il est sorti en trombe. Il n’est plus jamais revenu au sanatorium. Beaucoup de gens ont également rapporté avoir vu des lumières dans le bâtiment la nuit, bien qu’il n’y est plus d’électricité depuis plusieurs années. Un garde de sécurité a par le passé rapporté qu’il avait vu une télévision jouant dans l’une des chambres du troisième étage. De l’extérieur, il pouvait voir ce qui lui semblait être le reflet de la télévision. Lorsqu'il est arrivé en haut pour vérifier, il n’y avait absolument rien.

Des bruits de pas, des bruits de chuchotements et des bruits de portes qui se referment furent entendu par plusieurs dans le hall de Waverly. Même des E.V.P furent enregistré…

La chambre 502

 

lasalle502.bmp


lasalle502a.bmp

L’une des légendes les plus célèbres concernant le sanatorium de Waverly Hills est celle de la salle 502 situé au 5e étage de l’établissement. Il y a beaucoup de variations, mais la légende raconte la tragédie de deux infirmières qui s’y seraient suicidés. La salle 502 a attirée bon nombre de curieux et de chercheurs. Certains d’entre eux ont vu des ombres se déplacer par les fenêtres et entendu des voix dirent “Sortez”

Il y a beaucoup de spéculations au sujet du 5e étage, mais ce qu’on sait, c’est que des patients atteint de tuberculose et mentalement aliénés on séjournés à cette étage. En 1928, l’infirmière principale a été retrouvée pendu au plafond de la salle 502. Selon de plus amples recherches, elle était âgée de 29 ans, était célibataire et enceinte. Sa mort fut classée comme étant un suicide par le bureau du coroner du comté et ce ne fut pas la dernière tragédie à avoir lieu à cet endroit ….

En 1932, une autre infirmière qui était en charge de la salle 502 a sauté par la fenêtre et fut retrouvé morte. Rien à l’époque n’explique pourquoi elle a fait ça, ni aucune preuve n’a été faite pour savoir si elle avait sauté ou que quelqu’un l’avait poussé.

Plusieurs personnes disent avoir vu l’apparition fantomatique d’une jeune infirmière à cette étage, d’autres ont également rapporté que la salle 502, une fois qu'on était l’intérieur, on pouvait ressentir un sentiment de désespoir. Plusieurs ombres ont été également aperçus et des voix entendues.

Autre fois

À l'époque ou le Sanatorium était en fonction, il existait bon nombre de bâtiments sur la propriété de Waverly Hills qui étaient associés au bâtiment principal du sanatorium. Il y avait l’hôpital original, le pavillon des enfants, le pavillon des hommes, l’hôpital ethnique, le dortoir des infirmières (démoli en 1995-96), les logements pour les internes, 9 résidences pour les médecins, la salle des chaudières, la salle de blanchissement, le bâtiment du traitement des eaux, atelier, garage, le bâtiment pour la génératrice, l’usine de chauffage et la morgue/crématorium. Actuellement il ne reste que trois bâtiments sans compter le bâtiment principal. Ces bâtiments sont: La salle de blanchissement, la salle des chaudières et le bâtiment du traitement des eaux.

 

L'hôpital ethnique

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L'hôpital des hommes

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Le pavillon des enfants

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Le dortoir des infirmières

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Le sanatorium en 1926

Voici ce qui se trouvait sur les cinq étages du sanatorium :

Première étage : L’entrée, le solarium pour les patients, les bureaux, le laboratoire médical, la salle des rayons X, une station d’infirmières, magasins et salon de coiffure, un dentiste, l’aile nord conduisait au tunnel de la mort, une bibliothèque, salle des transformateurs, la chambre froide et pièce pour l'entreposage de la nourriture, une petite morgue et le bureau d’entretien.

Deuxième étage : La cuisine, la boulangerie et les salles à manger. Une salle de chirurgie et traitement, un solarium pour les patients, une cuisinette, une chapelle et deux stations d’infirmières.

Troisième étage : Une salle de chirurgie et traitement, un solarium pour les patients, une cuisinette, deux stations d’infirmières et une salle de thérapie.

Quatrième étage : Salle principale pour la chirurgie, salle de rétablissement, une salle d’attente, une salle de chirurgie et traitement, un solarium pour les patients, une cuisinette et deux stations d’infirmières.

Cinquième étage : Le cinquième étage était réservé pour le département d’héliothérapie, ou les patients étaient traités avec la lumière du soleil (1926). Les enfants avaient l’espace sur le toit pour les bains de soleil.

 

souslesfenetre.bmp

 

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Saadane

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 15:03

Le disque de Nebra est un disque de bronze pesant à peu près 2 kg et d'environ 32 cm de diamètre. Il a été mis au jour illégalement, par des fouilleurs clandestins, en juillet 1999 à Nebra-sur-Unstrut -Saxe-Anhalt (Allemagne)- constituant avec d'autres objets un dépôt cultuel. Il daterait d'environ 1600 avant notre ère (faciès de transition Bronze ancien/Bronze moyen -Bronze A / Bronze B-).

 

Il est conservé au Musée régional de Préhistoire de Halle, en Allemagne.

Découverte

Nul n’aurait entendu parler de Nebra, une bourgade de 3000 habitants perdue dans les vignobles du Land de Saxe-Anhalt, si des pilleurs de tombes n’y avaient réalisé la plus formidable découverte archéologique de ces dernières décennies : le disque céleste de Nebra,est comparable, pour ce qui est du bouleversement des connaissances, au sarcophage de Tout Ankh Amon ou à la momie d’Otzi.Pour les archéologues, c’est une révolution : cette représentation du firmament indiquerait que nos ancêtres européens avaient une connaissance du ciel beaucoup plus ancienne que ce que l’on a cru.

Authenticité et datation

Le disque est un objet si spectaculaire que certains archéologues ont pu supposer qu'il aurait été fabriqué par un faussaire.

Une étude microscopique de sa patine révèle qu'il est incontestablement extrêmement ancien : la taille des cristaux d'oxydation est proportionnelle à la lenteur de leur formation, et ceux du disque seraient beaucoup trop importants pour être d'origine artificielle.

La fabrication du disque dans la région de sa découverte est confirmée par une étude isotopique du plomb radioactif contenu dans le cuivre du disque. En effet chaque gisement a une signature isotopique particulière. Le cuivre provient des gisements alpins exploités à l'âge du bronze en Autriche.

D'autres objets, des bracelets et des épées de bronze, ont été exhumées par les découvreurs au même endroit que le disque, une étude comparative avec d'autres épées de l'âge du bronze semblables et datées précisément grâce au carbone 14, permet de dater approximativement le disque vers l'an 1600 av. J.-C.

Description

Il se présente sous la forme d'une plaque circulaire sur laquelle se détachent, en plaques d'or incrustées, des points supposés être des corps célestes (la lune représentée en disque central ou en croissant ; les Pléiades, constellation, représentée par sept étoiles groupées...) et d'autres motifs en feuille d'or.

 

Il pourrait s'agir d'une représentation du ciel pour un observateur qui se serait situé en Allemagne à l'apparition des Pléiades il y a 3600 ans. Ce serait jusqu'à ce jour la représentation la plus ancienne de la voûte céleste jamais retrouvée. L'archéologue allemand Harald Melle la qualifie de « ciel étoilé automnal ».

soleil se couche derrière le Brocken. Ce fait, non négligeable, permet d'imaginer une orientation possible du disque lors de son utilisation."

Au solstice d'été à Nebra, le soleil se couche derrière le Brocken. Ce fait, non négligeable, permet d'imaginer une orientation possible du disque lors de son utilisation.

On y distingue aussi sur le côté droit un arc de 82 degrés (et la trace d'un autre disparu, sur le côté gauche) qui pourrait représenter l'écart entre les points de l'horizon où le soleil se lève, ou se couche, aux solstices d'été et d'hiver. La valeur de cet angle correspond relativement bien à la latitude du lieu de la découverte. Un autre élément intéressant du site de Nebra est qu'au solstice d'été, le soleil se couche derrière le sommet du Brocken, sommet le plus haut de la partie nord de l'Allemagne, situé à environ 80 km au Nord-Ouest de là. Cet élément permet d'imaginer un alignement possible du disque avec l'arc latéral subsistant orienté vers l'Ouest.

De l'autre côté du disque, à l'opposé, un autre arc représenterait soit une barque solaire (voir Char solaire de Trundholm), soit la Voie lactée.

Nota : Le nombre des « étoiles » visibles sur le disque dans son état actuel est inférieur au nombre d'origine, car le « segment de latitude droit » a été superposé à une époque ultérieure et en masque deux (voir dessins sur le site internet archéologique mentionné dans les liens)

Une explication scientifique

L'image veillerait probablement à perpétuer les enseignements sur l'astronomie. C'était une sorte d'aide-mémoire. La tradition orale se devait de maintenir les connaissances sur la nature et les saisons.

Cette connaissance était essentielle pour les semailles : les Pléiades en effet, accompagnent la nouvelle lune au-dessus de l'horizon tous les 10 mars (=semailles) et ceci se reproduisait les soirs de pleine lune des 17 octobre (=fin des moissons ?).
Selon l'astronome Rahlf Hansen du planétarium de Hambourg, les diverses tailles des croissants de la lune permettent de corriger la longueur de l'année : lorsque le croissant de la nouvelle lune apparaissait près de l'amas des Pléiades seulement au 3e jour du mois de printemps par lequel l'année commençait (32 jours après le début de l'année et plus épais que les années normales), on devait compter cette année-là un mois de 29,5 jours, ce qui permettait de faire correspondre l'année solaire de 365 jours avec l'année lunaire de 354 jours. Le chiffre 32 est représenté par le nombre d'étoiles sur le disque.

Le nombre 32 aurait une signification supplémentaire : 32 années solaires correspondent à 33 années lunaires. Si le disque plein en or représente le soleil, les 32 « étoiles » seraient des soleils en miniature, 33 au total si l'on y rajoute le disque plein, ce qui correspondrait au cycle de 33 années lunaires. L'interprétation précédente du Dr Schlosser selon laquelle le disque plein en or représenterait la pleine lune reste valable : il représente le soleil et la lune.

Les sciences et la religion étant probablement indissociées à cette époque, le disque serait en quelque sorte une encyclopédie astronomique recueillant plusieurs des savoirs de l'âge du Bronze propres à cette région de l'Europe. Les astronomes de cette époque auraient donc eu des connaissances astronomiques plus avancées que ce que l'on croyait jusqu'à maintenant, la première description de cette règle étant décrite sur un texte babylonien (le Mul Apin) datant du VIe siècle av. J.-C. ou VIIe siècle av. J.-C..

Saadane

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 17:15

jarre Près de deux mille ans se sont écoulés entre le temps où les rouleaux de manuscrits furent déposés dans les grottes des collines désertiques bordant la Mer Morte et leur découverte en 1947. Le fait qu'ils surgissent après vingt siècles, qu'ils furent trouvés accidentellement par des bergers Bédouins, qu'ils sont le plus grand et le plus vieux corps de manuscrits relatifs à la Bible et au temps de Jésus le Nazaréen confère à la découverte archéologique un attrait véritablement remarquable.Depuis leur découverte, les Rouleaux de la Mer Morte ont suscité un grand intérêt du public et des érudits. Pour ces érudits, ils représentent une incomparable source pour explorer la réalité des temps messianiques et sonder les origines du christianisme. Pour le public, ils sont des documents de grand poids, et de mystère. L'intérêt de ces manuscrits s'est intensifié au cours de ces dernières années car la presse s'est fait l'écho du retard mis volontairement à leur publication, mais la polémique est étouffée afin de ne pas réveiller les querelles religieuses. Il ne faut pas oublier que c'est presque exclusivement des Dominicains et des Jésuites de l'École Biblique de Jérusalem qui ont la charge d'étudier et de publier ces fameux manuscrits parce qu'ils surent s'imposer en spécialistes des langues anciennes.

Cliquez pour agrandirLes religieux de l'Ecole Biblique de Jérusalem étaient déjà sur les lieux et, en recherchant dans plusieurs grottes, ils trouvèrent d'autres jarres remplies de documents, cela jusqu'en 1955. Ils furent désignés pour les traduire et en assurer la publication, parce qu'ils étaient les plus compétents en langues anciennes.
Voilà ce qu'a dit un jour John Allegro, professeur à l'Université de Manchester, le seul spécialiste laïc qui ait eu accès à ces documents lorsqu'il faisait partie de l'équipe internationale en charge des manuscrits :
«Les savants qui ont étudié les Manuscrits de la Mer Morte n'ont jamais dit ce qu'il y avait vraiment dans le texte. En effet, ce sont des prêtres, surtout des Jésuites, et ils ont peur de ce qu'ils ont découvert. C'est plus sensationnel que ce qu'ils soupçonnaient. C'est une bombe qui ferait trembler les religions chrétiennes sur leur base.»

Depuis 1980, aucune controverse n'a été plus vive qu'autour de cet accès restreint aux manuscrits et la stupéfaction est grande quant au retard dans leur publication. La demande par des érudits pour obtenir ce que la «Revue d'Archéologie Biblique» caractérise comme «la liberté intellectuelle et le droit d'accès aux érudits» a eu des aboutissements significatifs. En 1988, l'administration pour la recherche sur ces manuscrits, l'Autorité Israélienne des Antiquités, commençait à réduire le nombre d'affectations aux Manuscrits. En 1991, une version générée par ordinateur ainsi qu'une édition des photos de Manuscrits fut publiée par la Société Biblique d'Archéologie. Tard dans la même année, la Bibliothèque Huntington de Californie rendit les copies photographiques des manuscrits déposés dans sa cave disponibles seulement aux érudits, par protection. Les Américains Eisenman et Wise publièrent une partie des textes issus de la grotte 4, et Eisenman identifiait le "Maître de Justice" comme étant Jacques, le Mineur, frère cadet de Jésus, et le "Prêtre impie" serait le Grand Prêtre, Anne. Il soupçonnait Paul d'être "l'homme de mensonge" des fameux manuscrits. Mais le mystère persiste du fait du retard dans la publication des nombreux documents trouvés dans cette grotte 4, les plus attendus. Le scandale de la grotte 4 éclate dans les milieux universitaires anglo-saxons. De toutes façons, bien qu'ils datent des temps messianiques, il n'y a aucune trace des Évangiles, aucune mention des apôtres, de Jésus ou de sa résurrection !

Saadane

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 17:01

En 1916, l’Allemagne entreprit la construction d’une nouvelle flotte de sous-marins, à Bruges. Pendant la construction de l’un deux, le UB-65, deux accidents se produisirent.

Une poutre glissa et écrasa deux hommes, puis un dégagement de gaz toxiques asphyxia trois ouvriers.

Ce n’était qu’un début.

Lors de sa première sortie en mer, un des hommes d’équipage se suicida. Peu de temps après, au cours d’un exercice d’immersion, les commandes se bloquèrent. Le sous-marin resta ainsi 12 heures au fond.

Puis, subitement le navire répondit de nouveaux aux commandes ce qui permit à l’équipage de s’en sortir in extremis.

Au cours d’un ravitaillement en vue de sa première croisière d’opérations, une torpille explosa, tuant 6 marins.

Pendant les opérations, seuls quelques hommes restèrent à bord. C’est au cours d’un quart de surveillance que deux marins vinrent trouver l’officier de quart pour lui raconter qu’ils avaient vu le 2è lieutenant, décédé lors de l’explosion de la torpille, monter à bord et se diriger vers l’avant.

Il s’était ensuite arrêté et s’était retourné, les bras croisés, pour les regarder fixement.

Deux jours plus tard, le fantôme réapparu à l’avant du sous-marin. Le commandant vit lui aussi le spectre. Il envoya un rapport à l’amiral Schroeder qui ordonna une enquête.

Il alla même jusqu’à faire exorciser le navire ce qui n’empêcha pas les apparitions de continuer jusqu’en 1918.

Le commandant se fit muter et l’équipage fut changé.

Le nouvel équipage embarqua en juin 1918 pour une mission dans la Manche. Le 10 juillet 1918, le commandant d’un sous-marin américain, le L-2, en patrouille, aperçut au périscope le sous-marin allemand en surface, immobile, sans signe de vie sur le pont.

Il donna l’ordre de s’en approcher, pensant qu’il s’agissait d’une épave. Il vit alors la silhouette d’un homme, les bras croisés, à l’avant du bâtiment immatriculé UB-65.

Il s’apprêtait à envoyer une torpille lorsque le UB-65 explosa soudain et coula. Il y avait à bord 34 officiers et hommes d’équipage.

L’enquête se poursuivit après la guerre mais aucun nouvel élément ne put expliquer ce qui s’était passé.

Saadane

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 00:13

Lorsque l’on touche aux limites de la science, certains phénomènes pourtant observés et reproduits ne trouvent pas d’explications avant de nombreuses années. C’est le cas de l’effet Hutchison, observé et filmé en laboratoire depuis quelques dizaines d’années, et qui laisse toujours les scientifiques perplexes. Ceux qui ont enquêté sur le triangle des Bermudes n’ont pas attendu les explications des scientifiques pour établir des liens entre cet effet et les disparitions inexpliquées.

L’effet Hutchison est un effet électromagnétique fortement anormal qui cause la gélatinisation ou la fusion de métaux à froid et la lévitation spontanée de substances communes comme le plastique, le bois ou le métal. Ces différents effets seraient le résultat de ce que l'on croit être une interaction d'ondes longitudinales très complexes avec des champs électromagnétique pulsés d'une façon très précise.

 

Effet Hutchison - Fusion de métaux

Métaux fondus par effet Hutchison

 

Cet effet n’est pas expliqué par la communauté scientifique, mais bel et bien observé. De nombreux témoins ont été surpris de voir des objets s’envoler dans le laboratoire du scientifique Hutchison, mais de nombreux mystère résident autour de ces expériences. D’abord, parce qu’elles ne marchent pas toujours (seuls 1% des 750 expériences ont abouti à quelques choses). Ensuite, parce que l’énergie utilisée pour réaliser l’expérimentation est beaucoup plus faible que l’énergie nécessaire pour soulever ou faire fondre les objets testés. Ce dernier point laisse perplexe les scientifiques : certains pensent que les interactions électromagnétiques réalisés permettraient d’obtenir de l’énergie venant d’ailleurs (création d’un vortex, …), d’autres invoquent un canular.

Saadane

Beaucoup d’effets crée en laboratoire rappellent des phénomènes observés dans le triangle des Bermudes : nuage mouvant, anomalie électromagnétique. Il a également été observé un léger brouillard se déplaçant dans la pièce, similaire a se que décrivit Bruce Gernon lors de son vol entre l’île d’Andros et la Floride.

Si et effet existe, il est fort probable que la nature elle-même soit capable de le réaliser lorsque les bonnes conditions sont réunies. Et dans ce cas, un avion ou un navire se trouvant à proximité pourrait subir d’importants dommages, voir même se désintégrer. Peut-être est-ce là une explication aux forces mystérieuses souvent mentionné par les pilotes et les enquêteurs.

 

Effet Hutchison - impact sur métaux

Métaux déformés par effet Hutchison

 

La Terre étant elle-même génératrice d’un champ magnétique, il existe peut-être un endroit sur notre planète ou ce champ interagit avec d’autres phénomènes (le vent solaire, par exemple) pour créer de telles perturbations. Peut-être que le triangle des Bermudes est situé dans un secteur où les températures, la météo et le champ électromagnétique sont propices à l’apparition de l’effet Hutchison.

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 00:26

Le Samedi 27 Janvier 2001, un pêcheur qui posait ses lignes dans la rivière Camatari non loin de la ville de Salvador, capitale de l'état de Bahia- Brésil, remonta un étrange objet de type artefact. Cet objet inhabituel est décrit comme un petit androïde, un jouet " alien " ou un jouet venu du futur…

M. Fratel, Enquêteur de l'UFO Roundup's à Salvador, Bahia, l'objet ressemble à un "objet fabriqué genre poupée, de forme humanoïde d'environ 15 cm de long". Cette étrange " poupée " est translucide et change de couleur, allant du bleu au rouge, dès qu'on la prend dans sa main. La couleur change de manière répétitive. Il fut détecté comme une sorte de liquide de transpiration émanant de la peau.

La " Televisao Bahia, Canal 8" de Salvador montra un extrait vidéo de l'étrange artefact durant son journal d'information du matin. L'extrait montrait le lieu où fut découverte l' " étrange poupée " ainsi qu'une interview du pêcheur.

Selon le compte rendu, " La police militaire brésilienne a requisitionnée l'"Androïde" afin qu'il soit étudié par des spécialistes à Salvadore ". "(Televisao Bahia broadcast du 27 janvier 2001.)

Saadane

 

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 00:16

Ogopogo est le nom donné au monstre du lac Okanagan. Cet animal est le doyen des monstres lacustres nord-américains.

Ogopogo a été également baptisé le Nessie de l’Amérique du Nord. Mais, en réalité, les rapports sur l’existence d’une créature dans le lac Okanagan sont bien antérieurs à ceux relatifs sur le monstre du Loch Ness.

En effet, les premiers témoignages « modernes » sur Ogopogo remontent à 1850. Mais, bien avant la colonisation du Canada, les Indiens faisaient déjà référence à cette créature.

Le lac Okanagan

Le lac Okanagan a une superficie de 351 km² ce qui en fait le plus grand des lacs de la vallée de l’Okanagan en Colombie-Britannique.
Ce lac est situé à une altitude de 342 m. Il s’est formé après la dernière période glaciaire lors du retrait de la calotte glaciaire, il y a environ 10 000 ans.
C’est un vestige d’un grand lac postglaciaire, le lac Penticton.
Sa profondeur maximum est évaluée à 232 m près de l'île de Grant. Mais, il est certain qu’à certains endroits, la profondeur est bien plus importante.

Lac Okanagan

Lac Okanagan. By Steena

Le lac se compose de trois bassins. Au nord, le lac rejoint le lac Kalamalka par Vernon Creek et au sud, il rejoint le lac Skaha par le fleuve Okanagan.

Le retrait du lac glaciaire a laissé des terrasses à la terre fertile sur lesquelles sont cultivés aujourd’hui principalement des arbres fruitiers.

Plusieurs villes ont été construites en bordure du lac dont notamment Vernon, Penticton, Kelowna et Westside.

Lac Okanagan au Canada

Lac Okanagan. By Sabel

Le lac Okanagan est également un endroit touristique. Parcs et plages ont été aménagés pour les touristes.

Inutile de dire qu’Ogopogo fait partie intégrante du tourisme local. Le monstre vedette a d’ailleurs sa statue grandeur nature dans l’un des parcs.

Témoignages sur Ogopogo

Les rapports concernant ce monstre sont très nombreux. En juillet 1890, le capitaine Thomas Shorts, sur le vapeur Jubila, vit au large de Squally Point un animal de 5 m de long, avec une tête de bélier.
C’était l’un des premiers rapports. Il y en eut encore une demi-douzaine avant 1935. Le journal de Vancouver écrivit plusieurs articles à sensation qui rendirent célèbre notre monstre.

Parmi les nombreux témoignages, il y en a bien sûr beaucoup qui sont des canulars mais quelques faits méritent notre attention.

Ogopogo

Statue en l'honneur d'Ogopogo. By Timmy D

Le 2 juillet 1949, Mr.Leslie Kerry, emmena ses amis, la famille Watson, faire une promenade en bateau. Ils virent alors dans l’eau une longue forme reptilienne ondulant verticalement. Le corps faisait environ 9 m de long et les témoins virent une queue fourchue qui s’agitait de haut en bas.
D’autres personnes se trouvaient sur la rive et prirent des jumelles pour observer la créature qui resta visible plus de 15 minutes.
D’après les témoins, la créature était noire et lisse, avec des « anneaux » d’environ 2 mètres. En raison de la distance entre certaines courbes, ils pensèrent qu’il y avait deux animaux.
(Citation Roy P.Mackal, Searching for Hidden Animals, p.222-227)

Le 23 juillet 1968, cinq jeunes skieurs nautiques virent de près Ogopogo. Sheri Campbell fut la première à voir la créature de 6 m de long qui flottait à la surface. Affolée, elle lâcha la corde et faillit se noyer.
Les jeunes gens essayèrent de suivre la créature en bateau mais se trouvèrent vite distancés.
(Citation Janet et Colin Bord, Alien Animal, p.8-9)

Lac Okanagan

Lac Okanagan. By Sabo

Il est plutôt rare que des journalistes soient témoins d’apparition de créatures lacustres. C’est pourtant le cas de Dick Miller, rédacteur du Vernon Advertiser, en 1959. Il faisait une petite croisière sur le lac en compagnie de sa femme et de leurs amis, Mr. Et Mrs. Marten.
Il en publia le récit trois jours plus tard :

« Nous naviguions à 16 km/h lorsque nous avons aperçu, à environ 75 m dans notre sillage, ce qui paraissait être un serpent.
La créature avançait beaucoup plus vite que nous. Je dirai de 25 à 30 km/h. La tête était à environ 25 cm au-dessus de l’eau.
Elle ressemblait à celle d’un serpent, avec un museau court. Cinq bosses étaient nettement visibles. La couleur du corps nous a semblé proche d’un vert très foncé.
Dérangée par le bruit du bateau, la créature baissa la tête et s’enfonça peu à peu sous l’eau. »
(Citation Janet et Colin Bord, Alien Animals, p.6-8.)

Le 3 août 1976, une série de cinq photos a été prise par Ed Fletcher, de Vancouver. Lui et ses amis étaient partis à la recherche de notre monstre et furent récompensés après de nombreuses heures.
Il prit des photos qui montrent un objet long et bossu à la surface de l’eau. (Inexpliqué. p.1837)

Ogopogo

L'une des photos prise par Ed Fletcher en 1976 (© Fortean Picture Library)

Mais, personnellement, j’ai des doutes sur le fait qu’il s’agisse d’Ogopogo ou même d’un être vivant. On dirait plutôt un effet d’optique. Je penche pour des vagues qui peuvent rester « en suspens » un certain temps. Ce phénomène est fréquent quand des vagues viennent de différentes directions et s’entrechoquent.

Le film controversé sur Ogopogo

En août 1968, une vidéo amateur a été tournée par Art Folden. Lui et sa femme rentraient chez eux, à Chase, le long des berges du lac. A un endroit, sur la nationale 97, juste au sud de Peachland, à 300 m du lac, ils virent quelque chose de gros se mouvoir dans l’eau.

Il avait avec lui une caméra et la braqua donc sur la baie. Il prit une minute de film en plusieurs fois, ne filmant l’objet que quand il était bien visible à la surface. (Inexpliqué. p.1837)

On ne peut pas dire que cet homme a essayé de se faire de la publicité puisqu’il garda son film pendant un an. En 1969, c’est son beau-frère qui le persuada de rendre public cette vidéo.
Projeté en 1970, le film fit sensation.
Il fit bien sûr l’objet d’un flot de rapports et fut bien sûr contesté. La vidéo par elle-même a été authentifiée mais ce qui y apparaît n’a pas convaincu la communauté scientifique.

Photo d'Ogopogo

Capture extraite du film . © Inexpliqué 1983

On peut y voir une créature d’environ 18 m de long (longueur évaluée en fonction des pins dans l’arrière plan) et d’environ un mètre de large.
L’animal nage très rapidement avec un sillage bien marqué.

Ogopogo

Capture extraite du film. © Inexpliqué 1983

Nul doute que ce film n’est pas un canular mais il a été pris de trop loin et ce qui apparaît dessus est vraiment trop flou pour se faire une opinion.

Sur les traces d’Ogopogo

En 1914, une carcasse en putréfaction a été découverte sur les rives du lac Okanagan. A cette époque, l’animal ne put être identifié car la dépouille ne correspondait à aucun animal répertorié de la faune canadienne.

Cependant, cela ne signifie pas grand-chose car en 1914, nos connaissances étaient plutôt rudimentaires.
Il faut toujours rester prudent car les interprétations hâtives sont fréquentes. Par exemple, en 1970, une carcasse en putréfaction s’est échouée à Mann Hill Beach, dans le Massachusetts. Elle pesait 20 tonnes et on a pensé, un peu trop vite, qu’il s’agissait d’un animal marin inconnu.
En réalité, ce n’était qu’un requin pèlerin de grande taille.

Plus de 200 témoignages ont été retranscrits depuis le 19e siècle concernant le monstre du lac Okanagan. Mais, aucune photo, ni vidéo ne prouvent avec certitude qu’un animal inconnu ou plusieurs ont élu domicile dans ce lac.

Constellé de milliers de lacs, le continent nord-américain regorge de légendes concernant des créatures inconnues. Plus de 90 lacs sont supposés abriter des animaux non identifiés. Très peu de témoignages sont étayés de photos ou de films authentifiés.
Les premières légendes ont été transmises par les Indiens.
Comme dans toute tradition folklorique, les mythes largement déformés par la transmission orale peuvent cacher quelque chose de bien réel.

 

 

Saadane


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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 11:27
Le cas du presbytère de Borley est particulièrement intéressant pour qui veut s'adonner à l'étude ou à la chasse des fantômes car il constitue une référence de tout premier choix, que ce soit au niveau de la multiplicité des phénomènes et de leur nombre (plus de 2000 ont été répertoriés!), celui des antécédents (voir plus bas) difficilement plus évocateurs, la médiatisation de l'événement, les "preuves qui en ont été tirées", les rebondissements de l'affaire, l'intervention de Harry Price, chasseur de fantômes notoire et, sa conclusion. Le presbytère de Borley est, de nos jours encore, considéré comme le lieu le plus hanté d'Angleterre et peut-être même du monde. Ce n'est pas peu dire!
Situé dans l'Essex, près de la rivière Stour, le presbytère de Borley est un bâtiment assez récent puisqu'il a été construit en 1863 par le révérend Henry Bull. Toutefois, le site sur lequel il fut érigé date, lui, du moyen âge. Il exista là un prieuré que l'on suppose cistercien, ce dont on est certain en revanche, c'est qu'un trésor s'y trouve toujours (à défaut de fantômes, il y a donc de quoi faire...) Il faut noter à ce propos que, contre toute attente, lors de la dissolution des monastères, les biens ne furent pas confisqués mais soigneusement cachés par le prieur et ses moines.
Avant même de parler du presbytère, on signale déjà une hantise sur le site de ce dernier. L'histoire des lieux est extrêmement riche en drames, meurtres, empoisonnements, et autres "amusettes et joyeusetés"...Ainsi par exemple, on dit qu'une novice du couvent de Bures et un jeune moine du Prieuré de Borley tombèrent amoureux. Ils furent surpris alors qu'ils s'échappaient dans une charrette. Le jeune moine fut puni de mort et la jeune nonne fut condamnée a être emmurée vivante dans la crypte sous le prieuré. Bref, on s'amusait bien, à l'époque!
La suite des événements n'allait pas être triste non plus. Le 16 Octobre 1930, le révérend Lionel Foyster et sa femme Marianne, emménagèrent au presbytère. Leur séjour ne fut pas de très longue durée puisqu'ils le quittèrent cinq ans plus tard, probablement lassés par les  manifestations paranormales qui s'y seraient déroulées. Par la suite, Marianne raconta que de nombreux événements auraient pu être expliqués de façon rationnelle mais elle fut incapable de les expliquer tous. Par exemple, des inscrptions sur les murs ne reçurent aucune explication.
Le presbytère avait depuis longtemps acquis sa sinistre réputation lorsqu'il connut des derniers locataires, lesquels se caractérisaient par leur scepticisme à toute épreuve. Le capitaine William Gregson et les siens durent pourtant bien changer d'avis.
Le presbytère de Borley fut la proie des flammes pendant la nuit du 27 au 28 Février 1939. Nullement décontenancés pour autant, les fantômes se seraient manifestés en face de la route, dans l'église de Borley où ils ne semblaient donc pas non plus découragés par la vocation de l'édifice.
Plusieurs personnes prirent des photos parfois très énigmatiques de certaines apparitions. Il s'agit de la photo de "la brique flottante" qui aurait en fait été portée par un esprit aux dires d'observateurs nantis d'une meilleure vue, ou celle du vieil homme voûté, mais il est difficile de se prononcer au vu de la qualité des clichés. Il existe cependant des éléments beaucoup plus récents: David Bamber prit une photo en 1995 semblant montrer Harry Price par-dessus une pierre tombale. Si on regarde de près. Il revint en 1999, avec une photo de ce qui pouvait passer pour une silhouette dans les arbres. Le photographe Dick Gee ne peut pas expliquer comment il se fait qu'une photo qu'il a prise dans l'église présente une sorte de "brouillard" en son milieu.
Mais l'étude du presbytère de Borley ne se limite pas à cela. Les trouvailles historiques deviennent de plus en plus intéressantes: ainsi, on remarque non seulement que les lieux ne sont pas hantés par un seul fantôme mais plusieurs, dont celui de son premier vicaire, le révérend Henry Bull. Un soir, peu après y avoir aménagé, l'un des enfants du révérend est giflé au visage par une main invisible. Un autre enfant dira avoir vu un homme habillé «à l'ancienne» qui se tenait debout près de son lit. On y signale aussi un attelage que l'on entend galoper dans l'allée (la charrette de la nonne et de son parti?). Les circonstances même de l'incendie su presbytère sont elles aussi mystérieuses et ne seront d'ailleurs jamais expliquées. Dans les ruines de l'incendie, on retrouva un squelette de femme enterré dans la cave. Celui de la religieuse assassinée ?
Mais ce n'est pas encore tout: poltergeist; portes arrachées, volets brisées, lueurs étranges, sons terrifiants, pluies de pierres, déplacements inexplicables des meubles, etc... à défaut de saut à l'élastique, le touriste y trouvera donc tout ce qu'il faut pour faire son bonheur pourvu qu'il soit amateur de sensations fortes.
Harry Price, le célèbre chasseur de fantômes qui avait démasqué tant de faux médiums, élucidé tant de fausses hantises, a aussi offert son propre témoignage, étayé de minutieuses constatations. Pour l'occasion, un appareillage moderne avait été employé: enregistreurs caméras, circuit infra-rouge. Pour lui qui était donc un éminent spécialiste de la question (son étude fit d'ailleurs l'objet d'un film: "Qui hante le presbytère de Borley?") il n'y avait pas à tergiverser: les lieux étaient bel et bien hantés et constituaient même l'une des plus évidentes preuves de l'existence des fantômes.
Peut-être pour alimenter la controverse, on accusa Harry Price d'avoir amplifié les événements insolites du presbytère. L'affaire rebondit en 1958 avec les révélations de Marianne Foyster, qui confia à des chercheurs que toutes ces manifestations n'étaient qu'une mise en scène. C'est elle et son défunt époux qui, disait-t-elle alors, étaient derrière chaque coup frappé à Borley. Le commun des mortels croit alors être rasséréné: mais non! voyons! Les fantômes n'existent pas! On vous l'avait bien dit...
Seulement, les Foyster n'étaient pas encore sur place, ni même seulement au monde alors que les lieux étaient déjà réputés hantés. Ils n'ont pas pu expliquer eux-mêmes tous les phénomènes. Avant même la construction du presbytère, un sentier menant à l'église était connu sous le nom du «sentier de la nonne», à cause justement du fantôme d'une religieuse qui y avait maintes fois été aperçu.
Et puis... il reste que, de nos jours encore, l'église de Borley est le théâtre de manifestations étranges. C'est du moins ce que l'on dit.
Nous avons effectué quelques recherches et notamment trouvé une liste des fantômes possibles au presbytère. Vous trouverez ci-dessous une liste des noms ou rôles de personnes ayant connu une fin tragique (traduit de l'anglais, il peut subsister certaines approximations ou erreurs):
1. La nonne - emmurée vivante
2. Le moine - pendu ou décapité
3-4. un ou deux cochers - pendus ou décapités
5. Simon de Sudbury - décapité le 14 juin 1381
6. Sir Edward Waldegrave - mort, Tour de Londres, 1 Septembre 1561
7. John Deeks - très désagréable ministère de 1642-60
8. Cavalier loyaliste - échappé de la bataille de Borley, il fut trouvé et tué.
9. Prêtre catholique (Dominic ou Enoch) - crucifié
10. sa "compagne", une nonne - assassinée
11. Marie Lairre - étranglée par Charles Waldegrave, 17 Mai 1667
12. Arabella Waldegrave - assassinée par sa mère, Henrietta 1697
13. Henrietta Waldegrave - assassinée par Nicholas Waldegrave, 1730
14. "Cris perçants de fille" - défenestrée de la chambre bleue
15-16. deux cochers - exécutés pour meurtre
17. Katie Boreham - étranglée par Harry E. 1888
18. Harry Bull empoisonnée par sa femme, Ivy.
19. Lionel Foyster - empoisonné
20. Harry Price - diffamé.
NB: La voyante Lilian Bailey a reçu un message de Harry Price après sa mort. Il disait: "Le presbytère est vraiment hanté, Borley le prouvera de lui-même et je serai vengé, même si pour ce faire, je dois y revenir et m'y manifester moi-même..."
Malheureusement, cette dernière phrase peut également s'interpréter de deux manières fondamentalement différentes:
L'interprétation fantastique:
En dénigrant Price, on lui a donné une "raison" de se transformer en fantôme après sa mort. En effet, il est mort en conservant une rancune tenace vis-à-vis de l'opprobre qu'on lui a causé (sous-entendu, ce qu'il disait était vrai et le presbytère était donc bel et bien hanté. De toute façon, dans le cas contraire, s'il ne l'était pas, maintenant, il le sera!
L'interprétation rationnelle:
Harry Price était certes convaincu que le presbytère était hanté. Il l'était d'autant plus qu'il voulait y croire. Ce n'était donc qu'une forme d'auto-persuasion qu'il a essayé de communiquer.

Saadane
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 09:57

Les cités d'or sont un mythe qui s'est développé principalement après la découverte de l'Amérique de 1492, lorsque les conquistadors ont exploré le Nouveau Monde à la recherche de villes regorgeant de richesses.

Les origines de ce mythe remontent au XIIe siècle mais c'est à partir de 1539 que la légende prit de l'ampleur avec le récit de Marcos de Niza, moine franciscain envoyé en exploration en Amérique du Nord et qui prétendit alors avoir découvert l'existence de sept immenses et riches cités qui ne furent jamais retrouvées. Le mythe a par la suite évolué en engendrant plusieurs autres légendes qui ont inspiré de nombreuses œuvres de fiction et durablement marqué l'imaginaire collectif (notamment en interférant avec le mythe d'Eldorado, inspiré de la mythologie et des traditions Chibchas en Amérique du sud).

Mérida : les origines du mythe

Les origines du mythe remontent aux alentours de l'année 1150 lorsque les Maures conquièrent Mérida en Espagne. Selon la légende, sept évêques quittent alors la ville, non seulement pour sauver leurs vies mais également pour mettre à l'abri des reliques religieuses sacrées. Des années plus tard, une rumeur circule, disant qu'en un lieu éloigné et alors inconnu les sept évêques avaient fondé les villes de Cíbola et Quivira.

Toujours selon la légende, les deux cités seraient devenues très prospères, principalement grâce à la découverte d'or et de pierres précieuses. Cette idée donna lieu à de nombreuses expéditions ayant pour but la découverte des cités mythiques au cours des siècles suivants.

Évolution du mythe en Amérique

Après la découverte de l'Amérique, la légende des cités grandit à tel point que Cíbola et Quivira furent remplacées dans la culture populaire par de splendides cités faites entièrement d'or.

Le mythe resta très vivace jusqu'à l'arrivée des explorateurs anglais en Nouvelle-Angleterre. Il fut nourri par les histoires colportées au retour de l'expédition infructueuse de Pánfilo de Narváez : cette dernière, partie de Floride en 1528 arriva en Nouvelle-Espagne (Mexique actuel) en 1536. Seuls quatre hommes survécurent à cette expédition : Alonso del Castillo Maldonado, Andrés Dorantes, Álvar Núñez Cabeza de Vaca et un esclave noir prénommé Esteban (également appelé Estebanico). Cabeza de Vaca écrivit Naufragios (Naufrages), ouvrage dans lequel il décrit son aventure à pied depuis la côte de Floride jusqu'à la côte de Sinaloa au Mexique ; mais il n'a jamais affirmé avoir décrit les Sept Cités de Cibola ; en revanche, Esteban eut un rôle majeur et suscita l'intérêt pour les cités d'or.

Le mythe des sept cités d'or mena les conquistadors en direction du nord à travers le Jornada del Muerto où ils dirent avoir découvert une « mer d'herbe » et enfin jusqu'aux positions des colons français qui résistèrent à leur avance.

Les expéditions de Marcos de Niza

Première expédition à Cíbola (1539)

Après avoir entendu les rumeurs de l'existence de villes à la richesse infinie au nord de la Nouvelle-Espagne, le Vice-roi Antonio de Mendoza organisa une expédition qu'il confia au moine franciscain Marcos de Niza et qui prit l'esclave noir Esteban de Dorantes pour guide. Il s'agissait d'une expédition de reconnaissance pacifique car elle ne comptait aucun soldat. Elle partit de San Miguel de Cuiacan en Nouvelle-Galice le 7 mars 1539. Durant le voyage, en un endroit nommé Vacapa (probablement situé aux alentours de l'État de Sonora), de Niza envoya Esteban en reconnaissance avec 400 Amérindiens. Un peu plus tard, Esteban rencontra un moine qui lui affirma avoir entendu les autochtones évoquer des cités débordant de richesses.

Quand Marcos de Niza entendit le récit de son éclaireur, il supposa que l'histoire faisait référence aux sept cités de Cíbola et Quivira.

Esteban n'attendit pas que le frère le rejoigne, mais choisit au contraire de continuer son chemin jusqu'à atteindre Háwikuh, situé dans l'actuel Nouveau-Mexique, où il semble qu'il fut tué par les Amérindiens tandis que ses compagnons prenaient la fuite.

Marcos de Niza revint à Mexico où il dit que son expédition continua d'avancer même après avoir appris le décès d'Esteban. Il affirma qu'ils avaient vu une cité très éloignée et plus grande encore que Tenochtitlan ; dans ladite cité, les habitants utilisaient des plats d'or et d'argent, décoraient leurs maisons de turquoises et possédaient de fabuleuses perles, émeraudes et autres splendides gemmes.

Deuxième expédition (1540)

Après avoir entendu ce récit, le Vice-Roi Antonio de Mendoza organisa immédiatement une vaste expédition militaire avec 200 fantassins et 150 cavaliers.

Au commandement du Vice-Roi, Francisco Vásquez de Coronado prit la tête de l'expédition, avec Marcos de Niza comme guide. Coronado partit de Culiacán avec un petit groupe d'explorateurs, le 22 avril 1540. Tandis que le plus gros de la troupe, commandé par Tristán de Arellano, avançait plus lentement, faisant étape dans chaque ville sous contrôle espagnol, une expédition maritime dirigée par Hernando de Alarcón prit la mer afin de ravitailler régulièrement les troupes au sol.

Vásquez de Coronado traversa l'État de Sonora et arriva dans l'actuel Arizona. Là, il découvrit que les histoires rapportées par Marcos de Niza n'étaient que mensonges et qu'il n'existait aucun des trésors que le moine avait décrits. Il s'avéra également que, contrairement à ce qu'affirmait le moine, la mer n'était pas visible depuis la position que la précédente expédition était censée avoir atteinte et qu'il fallait marcher encore plusieurs jours pour apercevoir la côte. L'expédition arriva à Cibola le 7 juillet 1540. D'après la chronique de Pedro de Castañeda, les soldats maudirent le moine franciscain qui leur avait menti.

Quivira

Vásquez de Coronado mentionne dans ses récits une installation indigène dénommée Quivira, dont l'emplacement reste indéterminé. García López de Cárdenas partit de cet endroit pour chercher une rivière dont les Hopis de la région lui avaient parlé.

Quand García López arriva au Grand Canyon et au fleuve Colorado, le fleuve avait déjà été découvert et baptisé à son embouchure, située à plusieurs centaines de kilomètres de distance, par Francisco de Ulloa qui, en septembre 1539 dénomma le delta Ancón de San Andrés. En outre, Fernando de Alarcón avait déjà parcouru plus de 80 lieues le long du fleuve et l'avait baptisé Río de Nuestra Señora del Buen Guía en août 1540.

García López fut incapable de trouver un chemin menant des hauteurs du Grand Canyon jusqu'aux berges du fleuve Colorado en contrebas. Cependant, il est considéré comme le premier européen à avoir visité le Grand Canyon.

Il subsiste aujourd'hui au Nouveau-Mexique des traces d'une installation d'assez grande taille dénommée Gran Quivira (« Grande Quivira »). Durant la période de la colonisation espagnole, l'endroit s'appelait Pueblo de Las Humanas.

Mythes semblables

La soif d'or des conquistadors donna naissance à d'autres mythes semblables, comme celui de l'Eldorado, celui d'Antillia, celui de La Canela, celui de la Cité des Césars, celui de la Sierra del Plata ou encore celui de Paititi.

L'évolution du mythe lui a permis de rester profondément ancré dans l'imaginaire collectif. Des explorateurs tels que Thierry Jamin sont d'ailleurs toujours, à l'heure actuelle, en train de chercher certaines de ces villes mythiques.

Saadane

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