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"Une voix pour le peuple"
Je tente de créer une association pour changer la face du monde. On peut y arriver. N'hésitez pas à voir son but et à donner vos idées : Une voix pour le peuple

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 22:17

Lorsque des troupes et des bataillons complets disparaissent sans laisser de trace...

Depuis des siècles, de nombreux cas de disparitions sont restés inexpliquées. En 1707, lors de la guerre de succession en Espagne, 4000 hommes qui partaient en guerre contre les armées de Philippe V, ne sont jamais réapparus de derrière la chaîne montagneuse des Pyrénées. Pourtant la bataille n'a jamais eu lieu ! Les expéditions Espagnoles qui partirent à la recherche du régiment n'ont retrouvé ni corps, ni armes ou ni bagages. En 1858, c'est un bataillon de 650 soldats qui disparu dans la forêt de Saïgon. Un autre bataillon qui les suivait à 2 km, n'a rien observé de particulier sur l'itinéraire commun emprunté !

Le bataillon de Norfolk

Le cas, le plus célèbre et le plus documenté est sûrement celui de la disparition du bataillon de Norfolk en 1915. Composé de 267 hommes, il défendait les positions Françaises et Anglaises contre les Allemands sur la presqu'île des Dardanelles (Mer noire). Dans cette région montagneuse, ils étaient partis prêter main forte à un corps d'armée Néo-Zélandais en difficulté.

Alors qu'ils s'enfoncaient dans la vallée, une autre compagnie de soldats du Commonwealth qui les observaient, furent témoins d'une étrange disparition.

Ils virent descendre sur leurs camarades un épais nuage. Lorsque celui-ci se leva, le régiment avait disparu au fond d'une rivière asséchée. Un rapport sur ces évènements a été rédigé en 1917 (le rapport final de la commission des Dardanelles). Il évoque une étrange brume qui a recouvert le bataillon le 12 août, et suppose qu'il ait pu dissimuler des tranchées occupées par les Ottomans. Il relate également une bataille qui s'est déroulée à quelques kilomètres le même jour, et suggère que les morts du 5ème régiment étaient mêlés à ceux de cette bataille.

Le bataillon Norfolk

Les témoignages douteux de trois vétérans

Trois témoins Néo-zélandais sont revenus sur l'évènement en 1965. Ils confirmèrent qu'aucun soldat n'était ressorti de la brume après environ trois quarts d'heures le 21 août... Mais le rapport évoque le 12 août et on accusa les véterants de s'être trompés en évoquant le 4ème régiment, alors qu'il s'agissait du 5ème.

Ces erreurs ont suffit à discréditer leurs témoignages aux yeux de nombreux sceptiques, qui ont conclu à la mort des soldats, suivie d'une putréfaction accélérée des corps sous une chaleur accablante.

Témoignage suspect

Autres cas

Ce phénomène se reproduisit une nouvelle fois en 1937, lorsque les armées Japonaises envahirent une grande partie de la Chine. Déterminé à résister devant l'occupant, Li Fu Sien (colonel Chinois) placa deux bataillons le long du Yang Tsé. Le lendemain matin, un des bataillon composé de 3000 hommes avait complètement disparu, sans qu'aucune des sentinelles placées le long du fleuve n'aperçoivent le moindre mouvement de troupes. Les archives Japonaises confirmèrent qu'aucune bataille n'avait eu lieu ce jour précis, et qu'aucun homme n'avait été fait prisonnier.

Les ovnis enlèvent-ils des humains ?

Des nuages étranges apparaissent souvent lors d'évènements inexplicables. L'ufologue Russe Kosinov a vu un de ces nuages en 1989. Il se trouvait dans une forêt, lorsqu'il ressenti qu'une forme de vie et un regard se posait sur lui. Un nuage sombre s'est rapproché, puis il s'est senti très faible, ne pouvant résister selon ses termes : "... à cette chose qui venait le chercher". Il repoussa mentalement le nuage, qui s'éloigna. Un autre cas s'est déroulé près d'un fleuve Russe. Des parents qui étaient en camping avec leurs deux enfants, ont vu un étrange nuage gris descendre vers eux.

Malgré la main tendue de sa femme, l'homme a été soulevé dans les airs, pour être emmené dans une salle où des hommes en tenue militaire l'ont examiné. Ils lui ont dit qu'ils venaient du futur pour explorer notre monde ! Après lui avoir proposé de rester avec eux, ils le ramenèrent sur les berges du fleuve. Pendant l'absence de son mari, la mère de famille poussa un cri en apercevant une femme ailée dans les branches d'un arbre, ce qui réveilla les enfants et effraya la créature. De nombreux ufologues pensent que ces nuages sont une forme indépendante de vie, ou servent d'outils auxiliaires à des extraterrestres.

Saadane

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 22:13

FrjDans les plis de ce coussin, on peut apercevoir le visage du Christ. Le phénomène a lieu depuis vendredi au début du chemin de Croix. Des milliers de fidèles s'y sont rendus en pelérinage ce week-end. Réaction de l'évêque du lieu, monseigneur Aubry :

"Après m’être rendu en l’église de Jésus Miséricordieux de Cambuston et avoir attentivement examiné le siège de la présidence des célébrations liturgiques, je peux dire qu’il ne s’agit ni d’une apparition ni d’un phantasme mais d’une sorte d’icône formé par les plis et les volumes du tissu du fauteuil réservé au prêtre. Il n’y a pas de lignes dessinées sur le tissu ni quelconque trace de pliage. Le prêtre n’ayant pas été pas présent avant et durant la célébration, il ne s’est pas assis sur son fauteuil et donc laissé une empreinte visible. Le phénomène a été aperçu pour la première fois juste avant le début du chemin de croix du vendredi du 13 mars 2009 par deux personnes. Ce ne sera qu’à la fin de la célébration du chemin de croix que toutes les personnes présentes on pu constater un visage. Le visage ressemble à celui attribué au Christ que l’on peut voir sur le Linceul de Turin. Les traits du visage ont les mêmes proportions et les mêmes formes que celui du Linceul de Turin qui est considéré par l’Église comme la meilleure icône de l’homme crucifié et ressuscité correspondant à Jésus lui-même. Ce phénomène est visible par tous et il a été photographié et filmé par des milliers de personnes.

Le samedi 14 mars à 21 h 30 après examiné le coussin devant et derrière pour savoir s’il n’y avait pas de manipulation ou d’intrusion d’objets pouvant entraîner le phénomène, les plis et les volumes se sont modifiés. Ce matin dimanche 15 mars 2009 à l’ouverture de l’église, il n’y a avait plus rien puis le visage est réapparu devant les fidèles. C’est un signe évident qu’il ne s’agit ni d’une supercherie, ni d’un jeu de lumière, et que nous sommes devant un phénomène qui ne dépend pas de la volonté humaine".

Saadane

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 17:27
Cette créature fit son apparition dans les régions d’Ardèche et du Gard en 1809. Les descriptions du monstre varient beaucoup, certains disent qu’il était un loup immense, de la taille d’un âne, possédant une forte crinière et un pelage brun ou roux. D’autres dirent que la créature était complètement noire ou encore que c’était un loup de la taille d’un veau, avec un pelage gris et rouge. Dans la plupart des descriptions cependant, les témoins parlèrent d’un gros ventre, au poil blanc, qui traînait presque sur le sol. Plusieurs croyaient que c’était une louve qui aurait pu venir d’Espagne, même si, encore une fois, le comportement de la bête ne ressemble en rien à celui du loup. Elle avait de grandes oreilles, avec un long museau et une queue bien fournie.
Journal du Gard du 21 octobre 1809 :
"Depuis quelques jours, un animal féroce a répandu la terreur dans le premier arrondissement du Gard. Comme autrefois la Bête du Gévaudan, la Bête des Cévennes exerce aujourd'hui ses ravages dans cette contrée."
Quoiqu’il en soit, la bête tua vingt-neuf personnes, donc dix-neuf enfants. Cependant il est probable que la liste soit en fait plus longue car tous les actes des registres ne mentionnent pas forcément les causes du décès.
Parmi ses victimes, le jeune François Marcy, 7 ans, qui fut dévoré le 8 septembre 1812 à quelques pas de sa maison. Le jeune Augustin Colomb, 8 ans subira un sort similaire, disparut le 9 janvier 1813, on ne retrouva que sa tête. Durant le mois d’octobre de la même année, c’est la petite Rose Henriette Dumas, 7 ans, qui fut dévorée dans les bois.
Son règne de terreur dura sept ans, de 1809 à 1816. Malgré toute les nombreuses battues et les pièges que les villageois posèrent, elle resta insaisissable. Fait intéressant, le mont Lozère, qui semble être le point central de l'affaire des Cévennes a déjà abrité par le passé d'autres monstres du même type : au XVIIème siècle, des attaques de loups contre l'homme furent signalées dans la région de Saint-Julien-du-Tournel. Rappelons que les premières attaques de la Bête du Gévaudan ont été déclarées dans la région de Langogne, aux confins du Vivarais. Ce fut donc un site très producteur de prédateurs féroces.
Cette créature aurait pousser l’audace en allant jusqu’à attaquer un femme de 34 ans qui venait tout juste de sortir de l’église. Elle aurait aussi attaquée des villageois directement dans leurs demeures, allant jusqu’à dévorer les mains d’un enfant se trouvant dans son berceau. La bête de Vivarais a aussi d’autres particularités intéressantes, les épingles se trouvant dans les vêtements de certaines de ses victimes féminines auraient été enlevées et six des cadavres furent retrouvé décapités, le cou semblant avoir été tranché avec une lame. Ce détail rappelle évidemment la bête du Gévaudan qui a sévit en Haute-Loire une cinquantaine d’années auparavant.
A-t-elle été tuée lors d’une battue ? Peut-elle avoir changée de location et devenue la bête de Auxerrois ? Es-ce des crimes maquillés derrière lesquels se cache une intervention humaine ?
Les attaques de la bêtes cessèrent finalement en 1816…

Saadane
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 10:27

Le joueur de flûte de Hamelin
L'image la plus ancienne du joueur de flûte de Hamelin, provenant d'une église de Goslar.


Cette légende naît en 1284, en Allemagne, alors que la petite ville de Hamelin est infestée de rats, au grand désespoir de ses habitants et de son maire. Un jour, un joueur de flûte se présente comme étant un exterminateur de rats. Habillé d'un long manteau multicolore, il propose de débarrasser la ville des rats, moyennant finances. Le maire et les habitants de la ville acceptèrent sa proposition avec joie.

 L'homme sort sa flûte et à peine se met-il à jouer que les rats sortent des maisons, enchantés par cette musique. Il les entraîne ainsi en dehors de la ville, jusqu'au Weser, dans lequel ils plongent en masse et se noient. Sa tâche accomplie, l'homme retourne à la ville toucher son salaire mais les bourgeois refusent de le payer. Le flûtiste quitta la ville, le cœur plein d'amertume.

Il y revint cependant le 26 juin, sous les traits d'un chasseur à l'allure effrayante, portant un chapeau rouge et étrange; pendant que tout le monde était à l'église, il sortit sa flûte de nouveau et commença à jouer dans les ruelles da la ville. Mais cette fois, ce sont les enfants qui arrivent en courant, ensorcelés par sa musique. Il les conduisit par la porte de l'est en continuant de jouer, et ils allèrent jusqu'à la montagne Koppelberg, où il disparut avec eux à jamais.

Seuls deux enfants revinrent, car ils s'étaient attardés en chemin. L'un d'eux étant aveugle ne pu montrer l'endroit où les enfants étaient, l'autre étant muet ne put dire un seul mot. Un petit garçon étant revenu chercher sa redingote échappa lui aussi au malheur. Certains dirent que les enfants avaient été conduits à une grotte d'où ils ressortirent dans la région de Siebenbuergen. Selon la légende, ce jour-là, 130 enfants disparurent ainsi à jamais.

Réalité ou fantaisie ?

Le joueur de flûte de HamelinLa légende du joueur de flûte de Hamelin, histoire enfantine bien connue, a été immortalisée par le poète anglais Robert Browling. Il faut pardonner aux touristes qui visitent Hameln (son véritable nom en allemand) de croire que ce récit est une réalité historique. En effet, deux maisons du XVIe siècle portent des inscriptions rappelant l'enlèvement des enfants du 26 juin 1284, et la légende est régulièrement présentée dans la ville. Dans une certaine rue, même, la Bungenstrasse (qui serait le chemin emprunté par les petits ensorcelés), aucune musique n'est autorisée de peur de courroucer à nouveau le joueur de flûte. Et, jusqu'au XIXe siècle, deux croix se dressaient sur la montagne pour marqué l'endroit où les enfants disparurent.

Cependant, selon les témoignages écrits, il y aurait là une certaine confusion. Le plus ancien témoignage, qui remonte à 1450, ne relate que la disparition de 130 enfants. Ce n'est qu'au XVIe siècle que la chronique mentionne le joueur de flûte comme charmeur de rats.Selon des récits plus tardifs du XVIIe la date fatidique serait le 22 juillet 1376.

Bien que la différence jette le doute sur l'authenticité de l'histoire, le fait même qu'elle soit rapportée avec une telle précision porte à croire que la légende a un fond de vérité.

Le joueur de flûte de Hamelin

Ce n'est certes, ni la première ni la seule de son genre. Des récits remarquablement similaires se retrouvent dans le folklore de toute l'Europe et du Moyen-Orient. Mais contrairement aux autres contes similaires, celui de Hamelin donne des dates précises, quoique contradictoires.

Les échos d'une tragédie

De nos jours, nombreux sont ceux pour qui la date de 1284 évoque la « croisade des enfants ». En 1212, lors d'une malheureuse tentative pour libéré la terre sainte de l'emprise musulmane, cette « croisade » passe par Hamelin et fait très probablement des recrues. D'innombrables enfants mourront au cour du long et difficile voyage, et aucun d'en reviendra.

Une autre théorie rattache cette même date à la mort d'un grand nombre de jeune Hamelinois à la bataille de Sedemunde, à la suite d'une querelle locale en 1260. L'un ou l'autre de ces évènements est peut-être à l'origine de la première version du récit.

Au XIVe siècle, un désastre bien pire va s'abattre sur Hamelin. La Mort Noire – la peste bubonique – fait rage en Europe dès 1345 et jusqu'à la fin des années 1360. Elle est apportée par des rats infestés de puce qui meurent par la maladie. Les puces passent alors aux humains, qui meurent à leur tour. C'est un enchaînement semblable à celui de la légende. Ces souvenirs confus de la Mort Noire expliquerait la date la plus tardive de certains témoignages écrits.

Des souvenirs d'une autre maladie sont peut-être enfouis dans ce récit. L'on rapporte que les enfants s'en allaient vers la mort en dansant. Il s'agit là, peut-être d'une description symbolique des pitoyables bandes de victimes de la danse de saint Guy, qui parcouraient les campagnes au Moyen Âge. La musique des flûtes devait, croyait-on, calmer les spasmes musculaires incontrôlables donc les victimes étaient affligées.

Vérité et folklore

En fait, la légende du joueur de flûte est probablement un amalgame étrange de réalité et de mythe. Le récit original dut prendre de l'importance pour les gens de la ville à mesure que leurs enfants disparaissaient pour une raison où pour une autre.

Au XIVe siècle, la peste était souvent considérée comme une punition divine infligée à une humanité pécheresse, ainsi qu'en témoigne la dure justice poétique de la légende. Cette croyance, ainsi que le schéma des symptômes de la Mort Noire, l'histoire locale du siècle précédant et d'autres contes étranges à propos de mystérieux enchanteurs d'animaux, se sont peut-être mêlés dans l'imagination des générations successives pour créer le conte actuel.

Saadane

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 18:34

L’histoire de Guillaume Tell est généralement considérée comme l’acte de naissance de la Suisse. En effet, grâce à Guillaume Tell, la Suisse acquière son indépendance en luttant contre les Habsbourg.

Mais, cette histoire se fonde t-elle sur des faits historiques réels ? Probablement pas. Cela n’empêche d’ailleurs nullement à la légende de Guillaume Tell de continuer à faire le tour du monde.

La légende de Guillaume Tell

A la fin du XIIIe siècle, alors que la Suisse dépendait du Saint Empire romain germanique, il y a avait dans un bourg du canton d’Uri un représentant de l’empereur, le bailli Hermann Gessler, qui terrorisait la population.

Un jour, il exigeât que tous les habitants saluent son chapeau hissé sur la place publique d’Altdorf.

Toute la population obéit sauf un homme, un montagnard. Un matin, il passa devant le chapeau, son arbalète à la main, accompagné de son fils de 10 ans, sans se découvrir.

Statue de Guillaume Tell. By Kathleenie

Il fut aussitôt arrêté et conduit devant Gessler.

« _ Tu as la réputation d’être le plus habile arbalétrier du canton. Tu vas pouvoir le prouver. Que ton fils se place sous cet arbre. Compte cent pas et attends mes ordres. »

Gessler demande alors à un garde d’aller chercher une petite pomme et de la placer sur la tête de l’enfant.

« _Si tu ne veux pas finir ta vie en prison, transperce cette pomme avec une flèche ! »

Guillaume Tell prit deux flèches dont l’une qu’il cacha dans ses vêtements. Devant la foule amassée, il visa longuement et tira. La flèche siffla et traversa la pomme sans la faire tomber.

Gessler demanda : « _Pourquoi as-tu placé une deuxième flèche dans tes vêtements ? »

« _Elle était pour toi au cas où j’aurais blessé mon fils ! »


Illustration de Guillaume Tell. © Collection particulier, AKG Berlin


Le bailli, fou de colère, ordonna que Guillaume Tell et son fils soient jetés dans une barque pour être menés à la forteresse de Kussnach.

Mais, alors que le bailli et ses deux prisonniers se trouvaient sur le lac de Lucerne, un terrible orage éclata.

Gessler proposa à Guillaume Tell de prendre le gouvernail. « _Mènes nous à bon port et tu seras libre. »

C’est ce que notre héros fit. Mais, en arrivant au pied de la forteresse, il sauta à terre en prenant son fils et repoussa l’embarcation.

Il pointa son arbalète sur le bailli et le tua d’une flèche en plein cœur.

La mort du bailli déclencha un soulèvement des cantons contre l’Autriche. Une ligue se forma qui fut à l’origine de la Confédération helvétique.

Voilà comment Guillaume Tell devint un héros national et le fondateur officiel de la Suisse.

La légende que je vous ai contée a connu de nombreuses variantes pour la rendre crédible. Jusqu’en 1901, les écoliers suisses apprenaient l’histoire de Guillaume Tell puisque officiellement les historiens avaient validé cette version de la création du pays.

Quand la légende ne fait pas l’histoire

La légende de Guillaume Tell est très belle. Elle valorise le courage et la résistance d’un peuple face à l’oppression des occupants.

Malheureusement, elle est entièrement fausse. Guillaume Tell n’a en fait jamais existé. En Suisse, un tilleul a longtemps marqué l’endroit où, selon la tradition, le fils de Guillaume Tell se tint une pomme sur la tête.

Cette légende a été magnifiée par Friedrich von Schiller, dans son drame romantique daté de 1804, Guillaume Tell, un des classiques du théâtre allemand.


L’authenticité de la légende a été mise en doute dès le XVIe siècle.

Au milieu du XIXe siècle, l’historien Joseph Kopp, après avoir étudié les archives des cantons forestiers, conclut que Guillaume Tell n’a jamais existé.

La première référence écrite à Guillaume Tell apparaît dans quatre strophes d’une ballade datée de 1477, la Chanson de l’origine de la Confédération.

 

 

On y trouve mention d’une arbalète et de flèches mais aucune allusion à un bailli du nom de Gessler.

D’autres documents, le Livre blanc de Sarnen par exemple, font référence à un bailli impérial nommé Gessler et à un archer appelé Thall.

Cette chronique a été publiée entre 1467 et 1474.

Les racines du mythe

Les renseignements que nous possédons ont été puisés dans une chronique écrite au XIIe siècle, intitulée Gesta Danorum, par un moine au curieux nom de Saxo Grammaticus.

Cette chronique nous parle d’une histoire qui se déroule à la fin du Xe siècle, soit trois siècles avant la légende de Guillaume Tell.

Elle nous conte l’histoire d’un archer nommé Toke, qui s’est vanté de pouvoir traverser d’une flèche une pomme, posée sur un piquet éloigné de cent pas.


Le roi, agacé par cette vantardise, ordonna que l’on remplace le piquet par le fils de Toke. L’archer dut s’exécuter et sortit trois flèches de son carquois. Il releva le défi avec succès. Le roi demanda alors pourquoi il avait sorti trois flèches.

« _Les deux autres t’étaient destinées si j’avais raté mon coup ! »

Il existe une autre version, assez semblable, et plus ancienne qui date des premiers siècles de l’histoire de la Norvège.

Guillaume Tell est donc né de l’imagination des conteurs scandinaves.

Comment cette histoire est-elle arrivée jusqu’en Suisse pour devenir un véritable mythe national ?

Les historiens pensent que des populations vikings de l’île de Gotland s’installèrent dans un nouveau pays qui deviendrait la Suisse.

Chassées par la famine, ces populations amenèrent avec elles leurs traditions et leurs légendes qui se mêlèrent aux traditions locales.

 

Saadane

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 18:28
C'est l'Ile mystérieuse. On y cherche un trésor depuis deux siècles. On sait où chercher. Mais après plus de 200 ans de fouilles avec des techniques de plus en plus perfectionnées, plusieurs faillites et quelques morts, on ne sait toujours pas qui a caché quoi sur Oak Island, l'Ile-aux-Chênes, au large de la Nouvelle-écosse.
C'est la plus bizarre des "îles au trésor" de la planète. On sait où se trouve le "trésor". Mais on n'a pas l'ombre d'une idée de ce qu'il contient. Et surtout, on ignore qui a pu construire le système de pièges le plus ingénieux qu'une île au trésor ait jamais renfermé.
En 1795, Daniel McGinnis, un adolescent habitant sur le continent, qui s'amusait à chasser la perdrix dans cette île inhabitée, aperçoit une poulie de navire pendue à une branche de chêne. Juste au-dessous, il remarque une légère dépression du sol, comme si on avait rebouché un trou. Persuadé qu'il s'agit d'un trésor laissé par les pirates, il court prévenir deux copains.
À quelques pieds de profondeur, ils rencontrent une rangée de dalles. Ils l'enlèvent et continuent à creuser. À trois mètres (dix pieds), c'est une deuxième plate-forme, faite de billes de chêne. Ils l'enlèvent et continuent à creuser.
Et ça continue ainsi pendant des jours. A six mètres (20 pieds), nouvelle plate-forme en chêne. À neuf mètres (30 pieds), une autre. Et sous elle, toujours cette terre tassée, avec de l'argile et des roches. Les garçons comprennent que ces plates-formes servent à se partager le poids des tonnes de terre. Sauf que neuf mètres de profondeur, c'est trop pour eux.
Ils abandonnent donc, et les choses en restent jusqu'en 1804.
Une compagnie prend les choses en main. Les ouvriers dépassent sans problème le niveau atteint dix ans plus tôt et, en continuant à creuser, découvrent à leur tour, tous les dix pieds, des plates-formes recouvertes tantôt de couches d'algues, tantôt de charbon et même de fibres de cocotier!
À la 9e plate-forme (27 mètres ou 90 pieds), première découverte intéressante: une lourde dalle de pierre marquée, au verso, d'une inscription dans un langage indéchiffrable. Elle est mise de côté.
Les ouvriers atteignent 33 mètres et s'arrêtent pour la nuit. Le lendemain matin, surprise: le puits est rempli aux trois quarts d'eau! D'où vient-elle? On ne sait pas. Mais surtout, pourquoi le puits ne s'est-il pas rempli plus tôt? Sur le coup, on n'a pas de réponse. Pendant des semaines, les hommes écopent avec des seaux et des pompes improvisées, sans parvenir à abaisser le niveau d'eau.
Au printemps suivant, ils creusent un deuxième puits, dans l'espoir de prendre le trésor par en dessous. Ils descendent jusqu'à 37 mètres (123 pieds) puis se dirigent vers le puits au trésor. Alors qu'ils l'atteignent, l'eau commence à jaillir avec force. Les ouvriers n'échappent que de justesse à la noyade. Le deuxième puits est lui aussi inondé.
Certains s'interrogent: l'eau a, comme par hasard, commencé à jaillir lorsqu'on a enlevé la dalle gravée. Cette dalle aurait-elle agi comme un bouchon? Le puits aurait donc été conçu comme une paille à l'intérieur de laquelle l'eau ne montera pas si on en bouche l'extrémité avec le doigt?
Les recherches ne reprendront qu'en 1849.
Il ne s'agit plus cette fois de creuser mais de faire des forages, pour savoir une fois pour toutes ce qui se trouve au fond. Les premiers résultats confirment les espoirs les plus fous: après avoir dépassé les 110 pieds, la foreuse passe à travers 10 cm de bois (le sommet d'une caisse?) et pénètre dans du métal en vrac!
Lorsqu'on remonte la foreuse, on y trouve des échantillons de chêne et ce qui semble être trois maillons en or d'une chaîne de gousset. C'est la première fois qu'on a la preuve que quelque chose de payant se trouve au fond.
Persuadés d'avoir enfin atteint la chambre au trésor, les chercheurs ne sont pas pour autant au bout de leurs peines: personne n'est encore parvenu à abaisser l'eau du puits, même avec des pompes.
A l'été 1850, ils décident donc de forer un second puits pour faciliter le pompage. Ils creusent jusqu'à 36 mètres (120 pieds).
C'est la catastrophe: en moins de 20 minutes, le second puits se remplit au même niveau que le premier.
Ce n'est qu'à ce moment qu'un ouvrier a l'idée de goûter l'eau du puits: elle est salée. C'est donc de l'eau de mer, et non un lac souterrain. Le puits est relié à la mer: pas étonnant qu'on n'arrive pas à le pomper!
On finit par trouver dans une anse, à une centaine de mètres de là, un endroit d'où l'eau s'échappe, à marée basse, à travers le sable. Les ouvriers enlèvent aussitôt le sable et le gravier et s'aperçoivent que la plage a été recouverte d'une couche compacte de galets et de roches entre lesquels on a tassé des algues et des fibres de noix de coco. Autrement dit, quelqu'un a transformé 45 mètres de plage en éponge, puis recouvert le tout de sable. La plage au complet est artificielle!
Ce n'est pas tout: cinq conduits souterrains d'écoulement recouverts de gros galets et de roches plates conduisent à l'entrée d'un tunnel. À marée haute, l'eau s'infiltre par ces cinq conduits, et de là par le tunnel, en direction du puits au trésor. Et l'hypothèse de la paille se révèle exacte: quiconque enlève les plates-formes de chêne du puits, enlève les "bouchons" qui empêchaient l'eau de la mer d'atteindre le puits.
De toute évidence, les mystérieux constructeurs de cet ingénieux système se sont donnés un mal fou pour empêcher des intrus d'accéder à leur trésor.
Mais qui sont ces constructeurs? Au fil des générations, toutes les hypothèses y sont passées. Sauf qu'on estime que la construction du puits et des conduits aurait exigé une centaine d'hommes pendant six mois. Or, la région n'a gardé aucun souvenir d'une quelconque activité.
Aucune légende dans aucun port. On n'a jamais retrouvé la moindre trace d'une habitation humaine sur l'île.
Du milieu du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui, plus d'une dizaine de compagnies ont tenté de récupérer le trésor de la mystérieuse Ile-aux-Chênes. Toutes se sont butées aux problèmes d'inondations souterraines. Quelques personnes ont même perdu la vie.
En 1897, on fore cinq trous dans le sol, dans lesquels on insère des charges de dynamite, le long de la direction présumée du tunnel d'irrigation, qui amène l'eau de mer jusqu'au puits. On fait sauter. L'eau est pompée, avec succès, pour la première fois en 90 ans.
Le forage reprend. À 50 mètres (163 pieds), la pointe de la foreuse rencontre un obstacle: 17,5 cm de ce qui semble être du ciment. Sous le ciment, il y a dix centimètres de bois, puis un mètre de métal, puis de nouveau du bois et du ciment. Il semble y avoir là une voûte de deux mètres.
Les forages continuent, se multiplient. Après des semaines de travail, dans un amoncellement de boue, les hommes ne peuvent même plus localiser le puits original. Après avoir investi plus de 115 000$, les nouveaux actionnaires décident d'abandonner.
Leurs successeurs n'auront pas plus de succès. En fait, le travail est devenu aujourd'hui considérablement plus difficile: l'île a tant et si bien été creusée qu'elle s'est transformée en une éponge. Les chênes ont disparu. Plus personne ne sait où se trouve le puits original. Et on n'a toujours pas l'ombre d'un indice sur ses constructeurs.
Mais on continue à creuser. Les actuels chercheurs sont ceux de la compagnie Triton Alliance, qui creusait toujours, à l'été 1997. Mais c'est là tout ce qu'il était possible d'arracher à son président, M. Tobias. On ne sait donc pas si Triton a trouvé quelque chose.

Saadane
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 09:42

De nombreux scientifiques, comme les américains Dennis Stanford et James Chatters ou le Brésilien Walter Nieves, commencent à douter d'un peuplement unique de l'Amérique, qui ne serait arrivé qu'une seule fois et serait donc le fait d'une culture unique et homogène que l'on nomme les Amérindiens. Deux cas, en particulier, viennent étayer cette réfutation.

Le premier concerne un squelette retrouvé à Kennewick, près de la rivière Columbia dans l'état de Washington (nord-ouest des USA) en juillet 1996. "L'homme de Kennewick" a entre 9200 et 9500 ans et il serait mort des suites d'une blessure causée par une flèche dont on a retrouvé la pointe en silex dans l'un de ses membres. James Chatters, son découvreur, le décrit ainsi : "C'est le seul (squelette) aussi complet et aussi vieux aux Etats-Unis. Il appartenait à un homme d'une quarantaine d'année à la face étroite, au menton proéminent. Il n'avait pas une vie paisible. Il crispait souvent la bouche et pleurait sans doute beaucoup..." Pourtant, selon ses analyses, cet homme ne ressemble visiblement pas aux autres hommes peuplant la région à cette époque : visiblement, son anatomie est de type "caucasien", c'est-à-dire européen. Ses conclusions (provisoires) ne passent évidemment pas inaperçues auprès de ses confrères. Malheureusement, l'analyse de l'ADN du squelette qui aurait pu trancher la question n'est pas encore disponible (les analyses d'un bout d'os prélevé en septembre 1999 n'ont toujours pas été publiées) mais il est permis de penser qu'il ne soit pas l'ancêtre direct des Indiens actuels. Effectivement, une polémique est apparue lorsque les tribus indiennes (dont les Umatilla et les Yakima) ont voulu récupérer les ossements de cet homme qu'il nomme "le Grand Ancêtre" et comme l'autorise depuis 1990 une loi fédérale, le Native American Graves Protection and Rapatriation Act. Cette loi permet aux tribus indiennes de réclamer, d'honorer et d'inhumer les reliques de leur ancêtres retrouvés par les archéologues. La science se retrouve confrontée à la religion.

Aujourd'hui, "L'homme de Kennewick" est devenu un enjeux qui dépasse les seuls scientifiques et historiens et une action en justice est engagée pour déterminer à qui revient ces ossements... La première audience est prévue pour juin 2001 mais on peut dire que cet "Homme de Kennewick" gardera encore jusque-là tout son mystère. Il faut bien voir que cette histoire renvoie à un problème plus général qui mélange politique et démagogie : l'extrême-droite américaine serait heureuse d'avoir un nouvel argument à mettre sur la table en démontrant que les Indiens, qui se réclament être les seuls véritables Américains puisqu'ils sont sur ce territoire depuis toujours, n'ont plus de raisons de réclamer des droits que légitimement ils pouvaient exiger d'un état qui les a spolié de leur terres et de leurs réserves de chasse lors de la colonisation. La science face à la politique...

 

 

Squelette de l'Homme de Kennewick...

 

"L'homme de Kennewick"


 

Crane de l'Homme de Kennewick...

 

Le crâne de "l'homme de Kennewick"

 

Finalement, le magazine Science et Vie d'octobre 2002 (N° 1021 - page 24 sous le titre "L'Homme de Kennewick sera bien étudié" ) annonce dans ses colonnes que le jugement rendu est finalement favorable aux scientifiques qui pourront étudier l'ADN du fameux squelette qui ensuite sera rendu aux Indiens qui pourront lui rendre les derniers hommages.

 

Saadane

 

 

 

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 19:56
Si l’on en croit la légende, le fabuleux diamant connu sous le nom de diamant de l’Espoir, qui ornait jadis une idole indienne, aurait été dérobé par un prêtre hindou. On raconte que le pauvre prêtre aurait été torturé et mis à mort pour son crime.
La pierre précieuse, censée porter malheur, réapparut en Europe en 1642 entre les mains d’un contrebandier français du nom de Jean-Baptiste Tefernier. Il la vendit avec d’énormes bénéfices mais laissa son fils prodigue dépenser le plus gros de sa fortune. Il devait finir déchiqueté par des chiens enragés aux Indes, où il était parti reconstituer sa fortune.
La pierre entra ensuite en possession de Louis XIV qui la fit tailler à nouveau, la ramenant ainsi de 112,5 carats à 67,5 carats. Cette réduction ne lui ôta pas son sort maléfique.
Nicolas Fouquet, qui l’avait emprunté pour un dîner officiel, fut reconnu coupable de détournement de fonds et emprisonné à vie. Il mourut dans sa prison. La princesse de Lamballe, qui portait souvent le diamant, tomba plus tard sous les coups d’une foule parisienne enragée. Le roi lui-même mourut ruiné et politiquement affaibli, son royaume épuisé. Louis XVI et Marie-Antoinette qui héritèrent ensuite du diamant finirent leurs jours sous le couperet de la guillotine.
En 1830, le bijou, désormais historique, fut acheté par un banquier londonien du nom de Henry Thomas Hope, qui le paya 150 000 dollars. Il connut rapidement des revers de fortune et l’un de ses petits-fils devait mourir ruiné. Un de ses derniers héritiers se débarrassa enfin du bijou en le vendant. Dès lors, pendant seize ans, la pierre passa de main en main. Le diamant de l'espoir, ou diamant Hope 
Dans celles, entre autres, du Français Jacques Colet qui se suicida et du prince russe Ivan Kanitovitch qui mourut assassiné. En 1908, le sultan turc Abdul Hamid paya 400 000 dollars pour l’Espoir qu’il s’empressa d’offrir à sa concubine préférée, Subaya et fut lui-même renversé. Ce fut Simon Montharides qui en devint ensuite propriétaire. Sa voiture se renversa, le tuant sur le coup en même temps que sa femme et sa petite fille.
Le diamant traversa ensuite l’Atlantique et tomba entre les mains du magnat de la finance Ned Mc Lean qui l’acheta pour la somme dérisoire de 154 000 dollars. Son fils Vincent se tua peu de temps après dans un accident de voiture et sa fille mourut d’une overdose. La femme de Mc Lean s’adonna à l’héroïne et lui-même finit ses jours dans un asile. Il mourut en 1947, laissant le douteux héritage à ses petits-enfants, dont la petite Evalyn, âgée de cinq ans.
Deux ans plus tard, la famille Mc Lean vendit le diamant à Harry Winston, un marchand de pierres précieuses. Winston en fit don au Smithsonian Institute où il se trouve encore. Sa malédiction n’agit peut-être pas sur les institutions comme sur les individus ou est peut-être venue d’éteindre avec Evalyn Mc Lean, l’un des six petits-enfants de Mac Lean, que l’on trouva morte dans son appartement de Dallas le 13 décembre 1967. Elle avait 25 ans et l’on n’a jamais su la cause réelle de son décès.

Saadane
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 12:25
Maintenant détruit, le manoir Ballechin était connu comme l'endroit le plus hanté d'Écosse. Hanté autant par des fantômes d'humains que par ceux des anciens chiens d'un des propriétaires, cette maison fût abandonnée pendant près de trente ans.
Le manoir de Ballechin fut construit en 1806, sur l'emplacement d'un vieux manoir qui était déjà détenu par la famille Stewart (Stuart) depuis plus de trois siècles. C'est d'ailleurs cette année là, dans cette nouvelle maison, qu'est né Robert Stewart, celui qui allait entrer dans la légende. Il parti pour les Indes en 1825, avec la Compagnie des Indes orientales et en revint 25 ans plus tard, en 1850, avec un grade de Major. À son retour, il retourna à Ballechin, dont il avait hérité 16 ans auparavant. Comme la maison avait été louée à des locataires, il habita quelque temps dans un petit cabanon en attendant que leur bail expire.

Le manoir de Ballechin

a population locale le considérait comme excentrique, car bien que profondément religieux, il avait développé plusieurs croyances pendant les vingt-cinq années qu'il avait vécu en Inde. Il avait aussi un grand amour pour les chiens, il en possédait quatorze. Vers la fin de sa vie, il avait presque complètement raillé la compagnie des hommes, préférant ses animaux. Sa seule amie était sa femme de chambre, Sarah, qui décéda mystérieusement dans la chambre du maître, en 1873, à l'âge de 27 ans. Cette chambre allait d'ailleurs devenir la pièce la plus hantée de la maison. Le Major Stewart croyait fermement en la transmigration des âmes et avait déjà déclaré vouloir revenir, après sa mort, dans la peau de son chien favori, un épagneul noir.  Il mourut dans son manoir, en 1874 (1876 selon certaines sources), et fut enterré aux cotés de Sarah. Nul ne sait vraiment si le major réussit à transmigrer son âme dans le corps de son épagneul, mais si ce fut le cas, il dû avoir une surprise car, lorsque son neveu, qui hérita du manoir de Ballechin, arriva dans sa nouvelle demeure, il fit abattre tous les chiens, en commençant par l'épagneul noir. C'est peu de temps après que le premier phénomène paranormal se produisit. La femme de John Stewart, le neveu du major, était dans le bureau de son mari alors qu'elle sentit une très forte odeur de chien, la même qui régnait autrefois en ces lieux. Soudainement, elle fut heurtée par un animal invisible. Les évènements ne tardèrent pas à se multiplier; des bruits étranges, des coups, des grattements, des détonations, des voix se disputant, alors qu'il n'y avait personne.
Vers la fin de 1878-79, la situation était devenue tellement inquiétante que la gouvernante quitta le manoir. Un prêtre jésuite, le Père Hayden, avait souvent été hébergé à Ballechin et y entendu des sons et des cris à de nombreuses reprises. À une occasion, il a entendu le bruit de ce qui semblait être un chien frottant et grattant à sa porte, mais lorsqu'il ouvra la porte, il n'y avait rien. Plus tard, lorsqu'il rencontra l'ancienne gouvernante de la famille Stewart, complètement par hasard, lorsqu'elle lui révéla qu'il avait dormi dans les deux pièces les plus hantées du manoir. Au cour du mois de Janvier 1895, John Stewart était en train de discuter avec un associé, dans l'ancien bureau du major, lorsque qu'ils furent interrompus par trois fortes voix, provenant de l'intérieur même de la pièce. Cela pouvait être un présage, car peu de temps après, John Stewart est mort dans les rues de Londres après avoir été renversé par un fiacre.
En 1896, la maison fût louée à une famille pour une période d'un an. Le nouveau propriétaire de la maison était un capitaine de l'armée qui n'avait aucun intérêt pour la succession. Cette famille devait quitter la maison après onze semaines, laissant derrière eux neuf mois payés d'avance, après avoir entendu de nombreux coups dans les murs et des querelles qui semblaient venir d'outre tombe. Certains d'entre eux prétendirent avoir vu un fantôme vêtu d'un habit de soie ainsi avoir été reniflés et poussés par des animaux invisibles. La literie avait quelques fois été enlevée des lits et des présences se faisait sentir dans leurs chambres.  Une des filles de la famille était terrifiée, une nuit, alors qu'elle entendait des bruits de pas boitant, allant et venant, tournant en rond alentour de son lit. Elle dormait dans cette chambre, où mourut la femme de chambre en 1873. Il est aussi intéressant de noter que le major Stewart est rentré des Indes avec une blessure permanente à une de ses jambes.  

Le marquis de Bute et Mlle Goodrich-Speer


Le marquis de Bute et Mlle Goodrich-Speer
Lorsque le marquis de Bute entendit parler de Ballechin, il eut envi d'aller voir ce qui s'y passait. Adepte de spiritisme, il était membre de la Psychical Research Society. Il se rendit au manoir avec le colonel Le Mesurier-Taylor et Mlle Goodrich-Speer, pour mener une enquête plus approfondit. Le marquis invita donc trente-cinq personnes, au début du mois de février 1897, officiellement pour un long séjour. Presque aucun des invités n'était au courant de la réputation de Ballechin, mais ils n'allaient pas tarder à comprendre comment elle lui était venue. Le séjour débuta par des cognements étranges, à intervalle régulier, suivit de plusieurs sons insolites, des grattements, des coups dans les murs et dans les portes ainsi que des échos de dispute ou de services religieux. Nombreux sont ceux qui entendirent des bruits de pas dans des pièces vides. Au début, les nombreux invités croyaient que ces bruits étaient produits par des chouettes, les domestiques et les gouttières. Lorsqu'il devint évident que tous ces bruits n'auraient pu être produit, même par une armée de domestiques, de façon naturelle, les invités commencèrent à s'accuser mutuellement. Finalement, les hommes passèrent la nuit debout, armés de tisonniers et de pistolets. Pendant la nuit, un épagneul noir qui sorti de nulle part et qui disparut tout aussi mystérieusement fût aperçu par presque tout le monde.
Durant les jours et les nuits suivantes, plusieurs invités se plaignirent de se faire frapper par des queues de chiens, de s'être fait reniflés ou poussés par des créatures invisibles. Une femme qui dormait avec son animal dit avoir été réveillée par des gémissements de se dernier. Suivant le regard de son chien, elle vit deux pattes appuyées sur la table de nuit, qui ne semblait pas avoir de corps. Une religieuse fût aperçue à plusieurs reprises et un homme vit flotter une main, tenant un crucifix, au dessus de son lit. À la fin du séjour, tous les invités, sauf un, affirmait que le manoir était hanté. Au cour d'une des enquêtes menées, deux religieuses furent aperçues près d'un ruisseau, l'une pleurant et l'autre la réconfortant. Après une séance de spiritisme durant laquelle une planche spirite Ouija était utilisée, une personne du nom de "Ishbel" commanda aux enquêteurs de retourner au ruisseau, où ils avaient observé les religieuses. Une fois sur place, ils virent clairement une religieuse, marchant lentement et qui disparut sous un arbre. La même religieuse fût aperçue à de nombreuses reprises avant la fin de l'enquête. La maison resta inhabitée de 1932 à 1963, date à laquelle elle fût démolie.

Saadane
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 17:17

Plus de trente égyptologues en quelques années : la malédiction de Toutankhamon a-t-elle vraiment frappé ceux qui ont participé au viol de la dernière demeure du jeune pharaon ? Parmi tous les mystères de l’ancienne Égypte, celui de l’étrange pouvoir des formules rituelles, plus de 3000 ans après, est un des plus discutés…

Dans une petite salle du musée du Caire, à quelques pas des galeries où se pressent les visiteurs, une dizaine d’homme retiennent leur souffle. Devant eux se tient, emmailloté dans plus de 400 mètres de bandelettes, la momie extraordinairement bien conservée de Ramsès II, le ((Ramsès Ouser-maât-Rê-Sété-pen-Rê)) des anciens Égyptiens, le "taureau puissant qui protège l’Égypte et châtie les pays étrangers, le Riche en âge, le Grand de victoires, l’Aimé d’Amon".

La barque des morts égyptienne

L'instant est grave. Trois mille deux cents ans plus tôt, Ramsès. Il a été momifié pour son dernier voyage. Maintenant, il est là, avec son profil de rapace, son teint ambré, ses cheveux pâles, les yeux mi-clos, les mains croisées sur la poitrine… Autour de lui, quelques employés du département de chimie du musée, les descendants de ceux qui, trente deux siècles auparavant, servaient le pharaon aux mille temples, aux mille femmes et aux mille enfants. Avec mille précautions, en enlève les bandelettes. Le pharaon en a besoin : comme beaucoup de mortels, cet ancien dieu vivant est rongé de moisissures. Les champignons et les micro-organismes prolifèrent sur sa dépouille sacrée. Avant d’être emmené en France, au Centre de recherches nucléaires de Saclay, pour un traitement définitif au cobalt 60, il faut lui retirer tous les linges qui le recouvrent.

Deux heures après, l’interminable bande de tissu est presque enlevée. Soudain, les dix hommes voient le bras souverain se relever brutalement, comme dans un geste de menace, et rester pointé vers le ciel…

Fureur sacrée ou phénomène naturel ? Malgré les déclarations des scientifiques, qui leur expliquèrent que le bras de Ramsès, resté bloqué pendant trente-deux siècles contre la poitrine, avait retrouvé son mouvement naturel dans la chaleur du laboratoire, les employés égyptiens refuseront désormais d’intervenir en quoi que ce soit dans les opérations de manipulation des momies pharaoniques. Pour eux, "Ramsès II n’était pas mort". Il avait commencé à se venger!

De nouveau, la phrase rituellement inscrite sur les tombeaux de tous les souverains égyptiens reprenait toute sa sinistre actualité. Elle était dans toutes les mémoires : "La mort abattra de ses ailes quiconque dérangera le repos du pharaon."

La vengeance des pharaons ! Depuis les origines de la civilisation égyptienne, elle plane, comme une menace sourde, au-dessus de tous ceux qui se mêlent de troubler le dernier sommeil des momies, royales ou non. Après la découverte du trésor de Toutankhamon , en 1923, la rumeur de cette vengeance deviendra publique : le monde entier parlera de la main invisible qui semblait avoir frappé une trentaine de ceux qui, de près ou de loin, avait approché la dernière demeure du jeune pharaon.

Récemment encore, au cours des années soixante-dix, plusieurs égyptologues seront frappés d’un mal mystérieux. Peut-on mettre toutes ces morts sur le compte de la fatalité? Existe-il un lien tragique entre tous ces étranges décès ? Bref, la malédiction des pharaons existe-t-elle ?

Avant de répondre à toutes ces questions, il convient d’examiner dans quelles conditions cette malédiction a pu être lancée. Car elle existe bien, au moins dans la volonté de ceux qui, il y a trois mille ans, ont tenté de préserver les grands de leur monde du retour à la poussière originelle…

Chez les anciens Égyptiens, en effet, la magie tenait une place considérable, qui se retrouve dans d’innombrables manuscrits. Magie noire et magie blanche étaient alors une manière naturelle d’envisager les relations entre l’homme et son milieu. Toute à la fois devin, astronome, chimiste ou médecin, le mage égyptien était respecté autant que consulté.

Pour les mentalités de ce temps, pétries de paganisme plus que de rationalité, le monde n’était qu’un tissu de forces et d’énergies fondamentales qui faisaient réagir l’ensemble des vivants, des morts et même des choses inanimées. Les hommes, passés ou à naître, les dieux, les animaux, les plantes ou les minéraux étaient donc capables de penser. Par conséquent, on pouvait les influencer ou, par l’intermédiaire des mages et des magiciens, on pouvait tenter de traiter avec eux. Cette notion est essentielle pour comprendre la vraie nature de la malédiction des pharaons. S’il était possible d’exercer une quelconque influence sur le monde passé ou à venir, les mages et les prêtres pouvaient donc, au moyen de formules appropriées, protéger un lieu ou un homme contre d’autres hommes.

Les Égyptiens imaginaient-ils que les tombes de leurs souverains pouvaient être profanés ? Gaston Maspéro, le père français de l’égyptologie scientifique, explique, dans ses Causeries d’Égypte, la manière dont les mentalités de l’époque percevaient les rapports entre le monde visible et invisible :

"Les vivants se mêlent à ces forces obscures dans le savoir, les heurtent, les repoussent, les appellent, tantôt pour subir des influences mauvaises, tantôt pour recevoir d’elles des bienfaits. Beaucoup sont des divinités ou des génies qui n’ont jamais traversé l’humanité. Plus encore sont des âmes désincarnés, des doubles errants ou des ombres mécontentes, à qui leur condition d’outre-tombe n’a conservé aucun des avantages dont jouissaient pendant leur existence terrestre et que leur misère enrage contre les générations présentes."

"Ils en veulent à ceux qui tiennent maintenant leur place de les délaisser comme eux-mêmes délaissèrent ceux qui les avaient précédés. Et ils cherchent à se venger de leur négligence en les attaquant à leur insu. Ils rôdent nui et jour par les villes et par les campagnes, quêtant patiemment quelques victimes et, dès qu’ils les ont trouvées, ils s’emparent d’elles par un des moyens à leur disposition. "

Pour lutter contre les légions de démons malfaisants et implacables, les prêtres peuvent se livrer à des opérations magiques, à des purifications religieuses ou à des sacrifices. Ils peuvent, de surcroît, protéger les vivants par des talismans et par des amulettes : les sections égyptiennes des grands musées du monde entier sont pleins de ces scarabées, de ces colliers et de tous ces objets précieux dont les qualités artistiques enchantent encore nos yeux.

La plus sûre des défenses contre les forces invisibles restait encore les formules magiques et les exorcismes. Grâce aux papyrus retrouvés dans les fouilles et aux inscriptions des temples, nous en connaissons des milliers, toutes plus poétiques les unes que les autres, mais également toutes plus horribles les unes que les autres. L’une d’elles fulmine ainsi :Un tombeau profané de Beni Hassan

Tombe à terre ! Tombe à terre !

Ô abomination venue de Sokaris !

Tu as levé le bras contre l’œil de Râ

Et tu as capturé le fils d’Horus.

Cours vers Sekhmet :

Qu’elle brûle tes chairs,

Qu’elle tranche tes doigts,

Qu’elle repousse la plante de tes pieds

Loin de la terre d’Égypte !…

Les prêtres poussaient si loin l’art de la malédiction qu’ils s’en prenaient parfois aux dieux eux-mêmes. Plusieurs papyrus magiques nous expliquent par leur menu les moyens de se débarrasser des divinités trop néfastes, avec des détails dignes des grimoires de nos sorcières du Moyen Age.

Évidemment, pour les Égyptiens qui attachaient tant de prix à la vie dans l’au-delà, le viol des sépultures était un des crimes les plus odieux. Nous savons qu’ils essayaient de se préparer à une mort tranquille par des croyances très souvent affirmées à l’immortalité de l’âme, voire des corps. Pour eux, la mort était une nouvelle "vie", et ils garnissaient les tombes de leurs défunts de tout ce qui pourrait leur être utile pour le "voyage" vers cette nouvelle vie.

Dès l’ancien Empire (à partir de 2600 ans avant notre ère), on trouve dans les tombes des avertissements à l’égard des voleurs et des pillards. Mieux : on trouve également des menaces contre ceux qui seraient tentés d’effacer les avertissements pour abolir leur "puissance" ! Contre les profanateurs, les châtiments sont variables, mais toujours exemplaires : la malédiction pour l’éternité après une mort atroce.

Un document funéraire de la XXII e dynastie affirme : "Je m’emparerai de lui comme un oiseau. Je ferai que tous les humains qui sont sur terre craignent les esprits qui sont dans l’Amenti, lorsque les aura terrifiés le fidèle gardien de Nekhen." Cet oiseau de proie de Nekhen sera, par la suite, le symbole même de la vengeance des pharaons…

Pas question non plus d’effacer le nom du défunt de sa tombe : pour les Égyptiens, "nommer" le pharaon était un moyen de le faire revivre, de le connaître. Marteler son nom, comme cela se fera après quelques règnes particulièrement pesants, c’était l’écarter à jamais du monde des vivants.

Prudents, les pharaons organisaient eux-mêmes la défense de leurs sépultures, notamment en les regroupant, en leur affectant une garde permanente ou en les camouflant le mieux possible. C’est ainsi que certaines tombes ont pu être conservées jusqu’à nos jours à peu près inviolées. Ce sera le cas du tombeau de Toutankhamon. Les "archives" pharaoniques nous ont transmis des procès mémorables de pilleurs de tombes, où il apparaît clairement qu’il s’agissait déjà, à l’époque, d’une industrie plus que lucrative, où étaient "mouillés" des hauts fonctionnaires, voire des prêtres chargés… de veiller sur leur sépultures !

À toutes les époques, les trésors enterrés – et on imagine, après l’ouverture de la tombe de Toutankhamon, qui n’était qu’un "petit" pharaon, ce que devait être le trésor funéraire d’un "grand" pharaon comme Ramsès II ! – ont tenté les audacieux et les indélicats.

Malgré les procès et les condamnations, les pillages continueront, à tel point qu’il faudra évacuer de nombreuses tombes et "regrouper" les momies des pharaons mort dans des sépultures secrètes. Trente-six de celles-là et toutes leurs richesses seront ainsi mises à l’abri dans les environs de Deir el-Bahari. Leur cachette restera inviolée pendant près de trois 3000 ans. Par contre, vers 1870, leur découverte fortuite enrichira un village entier, jusqu’à ce que les égyptologues découvrent à leur tour l’ultime sépulture de souverains dont ils ne pensaient plus jamais trouver la moindre trace.

Au fil des années, pourtant, la fameuse malédiction ne cessait d’agir. On ne compte plus que les pilleurs de tombes retrouvés morts dans les mausolées qu’ils venaient dévaster : morts accidentelles souvent, due à une mauvaise chute, à l’extinction prématurée d’une torche, mais aussi… à la peur, voire à de bien curieuses maladies. Au XIX siècle, les détrousseurs de pharaons savaient tous ce qu’ils risquaient. Mais le jeu en valait la chandelle…

On savait aussi, même en Europe, que les momies étaient chargées d’étranges pouvoirs. Le trafic des momies étaient autrefois prospère : les apothicaires utilisaient le corps des aristocrates de l’Empire égyptien pour leurs décoctions ! Les bateaux chargés de convoyer ces momies n’arrivaient pas toujours : l’histoire a retenu l’étrange naufrage du bateau général prussien von Minutoli, qui rapportait une momie trouvée dans la pyramide de Sakkara et qui affectait de se moquer de la "malédiction".

Le naufrage le plus célèbre du XXe siècle, celui du Titanic, met également en cause une momie. On sait que le géant des mers transportait, avec ses 2500 passagers, de l’or, des diamants et … la momie d’une voyante qui vivait sous le règne d’Aménophis IV. Elle possédait encore toutes les amulettes, dont l’une portait l’inscription fatidique, sous l’effigie du dieu Osiris : "Réveille-toi du sommeil dans lequel tu es plongée. Le regard de tes yeux triomphera de tout ce qui est entrepris contre toi. "


 


Trésor précieux, cette momie ne voyageait pas dans la soute, mais près de la passerelle de commandement. Certains n’ont pas manqué de faire remarquer que la malédiction avait peut-être troublé la raison du commandant du Titanic, qui semblait n’avoir tenu aucun compte des icebergs qu’il aurait pu trouver sur sa route et qui paraissait complètement hébété par la catastrophe…

Faut-il pour autant penser que les prêtres-magiciens de l’ancienne Égypte ont eu recours à des pouvoirs ont résisté au temps ? Et que les formules magiques de ces prêtres garderont encore longtemps leur redoutable efficacité ? Quelques auteurs ont pu le penser et formuler, dès le début du XX e siècle, des hypothèses plus ou moins sérieuses.

Avec la découverte de la précieuse tombe de Toutankhamon et l’étrange épidémie qui frappera la plupart de ceux qui auront approché la momie du jeune pharaon, ce débat sur la malédiction des anciens souverains de l’Égypte va rebondir et prendre une ampleur internationale.

Quel est donc cet étrange mal qui a frappé Lord Carnarvon et les compagnons d’Howard Carter ?

Saadane

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