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"Une voix pour le peuple"
Je tente de créer une association pour changer la face du monde. On peut y arriver. N'hésitez pas à voir son but et à donner vos idées : Une voix pour le peuple

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 09:53

 

alientassili.jpg

Arrêtons nous sur un curieux récit à l'une des plus vieilles chroniques de l'Inde : le Livre de Dzyan. Ces legendes ont été rassemblés en un manuscrit dès que l'homme eut appris à écrire. Le récit en question est celui de l'arrivée sur la Terre d'un petit groupe d'êtres extraterrestres, il y a des milliers et des milliers d'années. Ils seraient venus dans un vaisseau de métal qui aurait fait plusieurs fois le tour de la Terre avant d'atterrir…

Le livre raconte : ” Ces êtres vivaient à part. Ils étaient tenus en grand respect par les hommes au milieu desquels ils s'étaient établis. Mais il arriva que des différends s'élevèrent entre eux et ils se séparèrent. Plusieurs hommes, femmes et enfants vinrent s'établir dans une autre ville ou la populace, frappée de terreur, les prit pour maîtres “.

” La séparation n'avait d'ailleurs pas ramené la paix entre eux. L'irritation devint telle que le chef de la première colonie, emmenant avec lui un petit nombre de guerriers s'éleva dans les airs en un grand vaisseau de métal brillant. A plusieurs lieues de la cité ennemie, ils envoyèrent une grande lance éclatante sur un rayon de lumière. Elle éclata sur la ville en une grande boule de flamme qui montait jusqu'au ciel et presque jusqu'aux étoiles. Tous les habitants furent horriblement brûlés, et ceux mêmes qui étaient sortis de la ville et se tenaient dans le voisinage, furent aussi brûlés. Ceux qui qui avaient regardé la lance et la boule de feu devinrent aveugles pour toujours. Ceux qui entrèrent dans la ville à pied, tombèrent malades et moururent. La poussière de la ville était du poison, et de même les rivières qui la traversaient. Les hommes n'osaient plus s'approcher. La ville devint poussière et fut oubliée par les hommes “.

” Ayant vu ce qu'il avait fait à son propre peuple, le chef se retira dans son palais et ne voulut plus voir personne. Puis il rassembla les guerriers qui lui restaient, leurs femmes et leurs enfants. Ils entrèrent dans leurs vaisseaux, s'élevèrent dans le ciel et disparurent. Et plus jamais ne revinrent “.

Cette antique legende serait-elle simplement relation véridique d'une colonisation dramatiquement interrompue par les missiles à tête nucléaire aux terrifiants effets radioactifs ? Il est sans doute difficile de l'affirmer… comme il  est difficile d'expliquer pourquoi les mythologies grecque, romaine, nordique font toutes places aux guerres entre les dieux… Chaque groupe humain  aurait-il ramené à l'échelle de ses querelles de clocher une guerre totale entre colonisateurs venus d'autres mondes ?

Pour aller plus loin dans cette legende, Tschi Pen Lao, de l'université de Pekin apporte une preuve de contacts extrêmement anciens. Il s'agit de reliefs taillés dans le granit sur une montagne de la province du Honan, et sur une île du lac Tungting. Ces sculptures dont l'ancienneté a été évaluée à 47 000 ans montrent des êtres avec de grandes trompes. S'agirait-il d'appareils respiratoires ? Sur le plateau de Tassili, dans le Sahara, les roches ont été sculptées il y a 8 000 ans. Les silhouettes sont celles d'humains, mais avec d'étranges têtes rondes. S'agit-il de casques ?


 

ufoancientastronauttassili.gif

 

Saadane

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 12:31

Un correspondant du CAUS (Citizens Against UFO Secrecy) rapporta le 23 décembre 1999 les faits suivants:

Je reçus il y a à peu près trois ans un téléphone d'un prospecteur local de San Diego (Californie), qui "prospectait" dans un endroit appelé Laguna Salada, et qui est le lit d'un lac desséché situé entre les villes de Tecate, Ensenada et Tijuana, au Mexique. Le prospecteur utilisait un détecteur de métaux dans un coin qu'il pensait être le plus profond de l'ancien lac, quand les aiguilles lui indiquèrent qu'il se trouvait en présence d'un gros objet métallique sous le sol - mais les mesures restaient identiques alors qu'il avançait! Il entreprit de trianguler l'endroit et il revint sur place le lendemain.

L'homme m'informa que cet après-midi-là, le plan qu'il put établir à l'aide de ses instruments indiquait un objet circulaire, d'une douzaine de mètres (35 pieds) de diamètre. Il tenta d'enfoncer une barre à mine en son centre, et quand la barre atteignit une profondeur d'un mètre vingt (4 pieds), il entendit un son métallique. Il allait se mettre à creuser quand il remarqua qu'il était observé par des soldats mexicains qui se tenaient sur une colline proche. Il s'assit alors immédiatement, fit mine de se reposer simplement quelques instants, puis se leva pour s'en aller. Les soldats l'approchèrent alors et lui demandèrent ce qu'il faisait là. Il leur répondit qu'il cherchait de vieilles pièces de monnaie, mais qu'il n'en avait pas trouvé.

Les soldats le firent déguerpir, ignorant apparemment ce qu'il avait réellement trouvé. Mais ils restèrent sur place et ne cessèrent de fréquenter cet endroit depuis lors, aussi notre informant pense qu'il serait très difficile d'entreprendre des fouilles. J'ai entendu dire que l'armée mexicaine est impitoyable avec les étrangers qui viennent se balader avec des engins de détection électroniques, et il vaudrait mieux, par conséquent, attendre quelques années pour organiser une sorte d'expédition de "camping", avec plusieurs véhicules aménagés.

Un dernier mot : les indications du détecteur montrent un objet en forme de soucoupe sous le sol desséché... avec un dôme au centre.

Saadane

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 08:46

phoenixlightsufo1997.jpg

Le 13 mars 1997 les habitants de l'Arizona ont été témoins de nombreux phénomènes aériens qui restent inexpliqués. Célèbres sous la désignation des “Lumières de Phoenix”, ces phénomènes continuent à susciter l'attention des médias internationaux, et ce genre de phénomènes continue à se produire.

Ce qui s'est passé en Arizona le 13 mars 1997 pour toute une tranche de la population de la société américaine est sans équivalent dans l'histoire du phénomène OVNI de cette décennie. Il n'y a littéralement rien de comparable en ampleur à ces événements, si l'on excepte les grandes vagues d'OVNIS telle la vague Belge de 1990.

Les evenements

Il fut tout d'abord observé une formation en hexagone à 19:30 au-dessus des Superstition Mountains à l'Est de Phoenix. La formation caractéristique en 8+1 fut ensuite vue sous forme de deux arcs avec des traînées lumineuses au-dessus de la rivière Gila à 19:50 puis à 22:00 à la limite Sud de la ville de Phoenix. Le phénomène a été vu par des centaines de témoins, une poignée d'entre eux disposant de caméra vidéos ayant la chance de filmer le phénomène pendant plusieurs minutes.

Ces vidéos amateurs ont immortalisé la formation, qui est maintenant mondialement connue.

Les lumières planant en formation dans la nuit ont encore été vues cette fois en formation en “V” au-dessus de la Rainbow Valley à 02:00 du matin le 14 mars 1997, et le phénomène se reproduisit enfin le 14 Janvier 1998.

Une formation en V en vol

phoenixufooverhead.jpg

D'abord repérée quittant la région de Henderson - Las Vegas puis entrant en Arizona à haute vitesse, une formation en V de sept orbes, tantôt vues de couleur blanc-bleu, tantôt de couleur blanc-jaune, traversa la vallée de Prescott Valley à basse altitude à 7:50 le soir, vira vers le Sud, ou elle fut filmée à l'extrémité Nord de la vallée de Phoenix. Volant alors à vitesse réduite, les orbes apparaissaient alors de couleur ambrée, elle furent vues le long de la route inter-états 10 se dirigeant vers Tucson. Elles furent vues également par les avions en approche d'atterrissage sur l'aéroport international de Sky Harbor mais ne furent pas détectées par ses radars.

Après avoir flotté en l'air pendant plusieurs minutes au-dessus d'une voiture emplie de témoins en route vers le Nord sur la route 10, à 65 miles par heure, la formation fut ensuite suivie par d'autres témoins dans la région de Oracle, qui décrivirent une couleur rouge orangée, puis elle se divisa en plusieurs directions, chaque orbe semblant contourner la ville de Tucson.

En de nombreux points, indépendamment de cette formation spécifique, des témoignages rapportent des orbes traversant individuellement la vallée de Phoenix, certaines se détachant puis se rattachant à la formation principale qui fut vue ensuite dans la nuit au-dessus de Phoenix.

La formation plane au-dessus de Phoenix

Observée tout d'abord comme une formation en V de cinq lumières se déplaçant silencieusement en direction de la vallée de Prescott depuis le Nord-Ouest vers 8h15, la formation en chevron fut ensuite clairement vue comme composant un unique objet.

L'immense vaisseau pivota au-dessus d'une maison auprès de nombreux témoins, la couleur des lumières passant au rouge et l'ensemble soudainement partit à grande vitesse en direction de Phoenix. Pendant ce temps, le groupe de témoins suivant au centre de Phoenix vit l'objet s'approcher directement vers eux, à une vitesse qu'ils estimèrent à Mach 2 ou 3, puis la formation ralentie à nouveau prit une forme de V plus prononcée. Elle passa à une vitesse de 10 à 15 miles par heure à une altitude de 50 à 150 pieds au-dessus de leur têtes.

L'engin fut ensuite repéré le long de la route 10, zigzaguant dans la vallée en changeant d'altitude à plusieurs reprises et planant pendant 5 minutes au-dessus de l'aéroport de Sky Harbor, puis continua vers le Sud toujours en suivant la route 10.

Après plusieurs kilomètres le long de la route 10 jusqu'à Picacho Peak, l'énorme vaisseau estimé avoir une largeur de 900 pieds sur l'avant et au moins un Mile sur sa partie arrière planait pendant un bon quart d'heure, suite à quoi sa trace fut perdue. Il se peut qu'il ait été rejoint à cet endroit par un triangle géant qui fut repéré à sa suite sur la route 10 un quart d'heure plus tard.

Le même “chevron volant” ou un objet similaire fut encore vu plus tard vers 10h50 du soir cette même nuit, traversant Phoenix d'Est en Ouest.

Cinq goupes de trois lumières

Cette formation en V, constituée de cinq groupes de trois lumières, a été positivement identifiée par plusieurs résidents de Prescott comme un seul engin gigantesque, équivalent en taille à une formation de cinq Boeing 747 volant à l'unisson en direction de Phoenix.

Ce très grand objet volant a encore été vu plus tard, mais avec moins d'acuité par un pilote de la compagnie America West qui appela l'aéroport de Sky Harbor pour savoir ce que sont “ces neufs lumières”, et un astronome amateur à Phoenix qui pensa qu'il s'agit d'une formation d'avions conventionnels.

Un triangle volant

Observé avec précision par une famille à Mesa entre 20:45 et 20:55, cet engin “énorme” avait une structure bien définie, on distinguait des panneaux arrangés autour des lumières à ses trois angles, et une lumière centrale plus grande.

De nombreux témoins ont confirmé que l'engin volait en direction du Sud-Est depuis l'Est de la vallée, certains témoins ont pu voir que des sphères se séparaient puis rejoignaient le très grand engin en divers points. A un moment il fut même observé que l'engin lui-même se scinda en deux, c'est là le témoignage de la dernière personne qui vit l'engin se diriger vers Tucson vers 21:00.

Le plus grand des objets observés

Selon tous les témoignages du 13 mars, un engin absolument gigantesque fut d'abord observé de près au-dessus du Nord de Phoenix entre 20:30 et 20:45, plusieurs témoins clé, des promoteurs qui étudiaient la division de leurs terrains, estiment que sa taille atteignait voir dépassait les trois kilomètres d'envergure. Sa trajectoire l'amena près du sol, ou il fut clairement observé qu'il portait des douzaines de phares le long de son bord, mais également des rangées de hublots à travers des silhouettes de “gens” purent être vues.

A un certain endroit plus au Sud, d'autres témoins rapportent qu'ils ne virent pas le contour de l'engin mais seulement les hublots avec les silhouettes, comme si tous les phares étaient éteints à ce moment.

Au moment ou le même engin est encore vu au-dessus de la route inter-états I-10, au Sud de Casa Grande, trois larges lumières étaient de nouveau allumées, une à chaque coin, ainsi que des lumières plus petite en grand nombre sur le bord d'attaque de l'engin. Les témoins ici ont signalé que cela leur a pris une à deux minutes pour parcourir la distance sous cet immense vaisseau tandis qu'ils conduisaient à 80 Miles par heure. Ils ont estimé la largeur de ce Very Large Object d'être d'au moins deux, probablement trois miles de large et assez grand pour qu'un avion géant de transport de troupe C5-A Galaxie “Condor”, le plus grand avion conventionnel connu, puisse atterrir sur lui.

L'engin avait une structure bien définie et la famille des témoins a décrit sa couleur bleue-noire unie, “comme la couleur d'un baril de fusil de chasse”. L'engin ou un engin semblable a lui a été vu plus tard au Nord de Phoenix vers environ 21:30 lors d'une tentative d'interception par des jets militaires, se déplaçant toujours à travers la vallée d'Ouest en Est à environ 22:45.

Un objet discoide geant

Vu tout d'abord par un pilote de ligne aérienne à la retraite, ses fils et un ami qui descendaient la route de Scottsdale vers 22:20, cet engin circulaire énorme, comportant des phares ambrés autour de son corps (d'un diamètre estimé à un mile), il a été vu en train de faire méticuleusement un virage vers Sky Harbor aux environs de la route de Camelback où il a également croisé dans le couloir de trafic aérien avant de disparaître au-dessus de South Mountain.

Un témoin du centre de Phoenix, également un pilote en traite qui fut plus tard us officier de police, a corroboré, a décrit la façon dont l'ovni reflétait les lumières de la ville sur sa partie inférieure, et ajouta que l'engin avait “des proportions spectaculaires, de l'ordre d'un ou deux kilomètres.”

Ce témoin a également enregistré ce qu'il a vu en vidéo depuis le toit de son appartement, mais ses bandes ont mystérieusement disparue dans ce qui peut s'apparenter a un épisode du film “Men in Black”.

Cet engin a pu avoir été attaché à l'engin en V et avoir été caché également dans quelque mode “invisible” lors de son passage entre 20:20 et 20:30. Les deux engins, ou deux engins semblables, réapparurent en juin 1998 et ont été photographiés ensemble à altitude élevée au-dessus de Phoenix par les mêmes témoins avec un appareil photo de 35 millimètres tout en les observant avec des jumelles.

Un ensemble séparé de témoins indépendants a également rapporté l'observation d'un engin discoïde énorme “plus grand que le stade Sun Devil à ASU”, planant à hauteur de cimes d'arbres à la droite de l'extrémité occidentale des pistes de Sky Harbor entre 2:00 et 3:00 du matin environ deux semaines avant le 13 mars.

Témoignages

Il y a des douzaines de témoins rapprochés en Arizona qui ont eu des expériences d'observations qui ont bouleversé leur existence le 13 mars 1997. Ils pensent à ce qu'ils ont vu littéralement chaque jour se demandant et attendant, la plupart du temps, des réponses qui leur indiqueront objectivement ce qu'ils ont vu, tout en sentant une vérité plus profonde et subjective qu'ils savent déjà ce qu'ils ont vu, mais ne peuvent pas ou ne veulent pas y croire. Ce sont des personnes normales, conducteurs de camion, professeurs, médecins, avocats, pilotes, et militaires, actifs ou à la retraite, qui ont vu des choses qu'ils n'avaient jamais pensé voir un jour, et qu'ils ne peuvent pas expliquer, ni pour eux-mêmes ni pour les gens qui les questionnent.

usatodayheadline06181997.jpg

Saadane

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 17:06

Monte Albán est un important site archéologique qui a connu son apogée lors de la période zapotèque entre 200 et 600 après J.-C. mais qui aurait été fondé par le peuple olmèque. Il est situé à 10 km de la ville d’Oaxaca (État d'Oaxaca) au Mexique, et a pour coordonnées 17°2′35″N 96°46′07″O / 17.04306, -96.76861

Contexte historique du site

Monte Alban fut la cité la plus importante de la culture zapotèque. L’emplacement principal se trouve distribué au sommet de trois massifs montagneux appelés Monte Albán, El Gallo et Bonete (ce dernier est aussi appelé Atzompa).

Des fouilles y furent régulièrement menées depuis des décennies, mais une des plus étranges découvertes date des années 30. Le 8 Janvier 1932, le Dr Alfonso Caso exhuma une sépulture qu'il appela Tombe n°7. Les objets contenus dans cette tombe sont aujourd'hui exposés au musée d' Oaxaca. Le Dr Caso découvrit un grand nombre d'ornements, d'objets et de bijoux en or, en jade, en nacre et en turquoise, et deux d'entre eux attirèrent son attention. Un disque pi en jade (symbole du Ciel) et un T'Song (symbole de la Terre), également en jade. Le T'Song (Dynastie des Chang) et le Disque pi (Dynastie des Tcheou) étant des objets typiquement chinois, personne ne sait comment ni pourquoi ils se sont retrouvés dans cette tombe. La découverte de ces objets remet en cause les théories du peuplement de l'Amérique et donnent du crédit à ceux qui pensent que des marins chinois ont pu atteindre les côtes du Mexique bien avant Christophe Colomb.

Saadane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 15:17
Firmat est une localité de 18.000 habitants de la province de Santa Fe située à 113 Km au sud ouest
de Rosario, et à 360 Km de Buenos Aires. Il n’y avait jusqu’à présent aucun intérêt pour le voyageur
d’y passer et encore moins de s’y arrêter jusqu’à ce mois de juin où la municipalité a décidé
d’installer des portiques de balançoire pour les enfants situées dans un square (La Plaza Belgrano)
au sud de la ville dans le quartier de La Patria.

Voici un témoignage sur cette mystérieuse balançoire...qui se balançait toute seule.
 « Le plus précisément possible, je vais relater les faits comme ils se sont déroulés d'une manière
chronologique. Tout ce qui suit est totalement vrai. Je me suis rendu sur place le dimanche 23 septembre
2007.
Le 20 juin 2007, la municipalité propriétaire du terrain, installe plusieurs jeux dans ce square au sud de la
ville. Le square a une surface d’à peu près 2 hectares (100x200m) et entouré sur trois cotés par des rues où
sont alignées des maisons et sur un coté (à l'ouest) par une grille qui délimite un terrain occupé par une
église. Sont installés plusieurs portiques de jeux tournants ainsi que des balançoires. Dès ce premier
jour, des enfants du quartier s’aperçoivent qu’une des 3 balançoires du portique se trouvant à l’extrême nord
du square bouge et se balance sans raison. Pour des raisons de compréhension nommons les 3 balançoires
N, C,et S (Nord, Centre, et Sud). Celle se balançant seule dès le premier jour est la N. Les enfant en
parlent à leurs parents qui à leur tour remarquent qu'en effet la N bouge sans raison apparente plusieurs
minutes ou plusieurs heures.
Début juillet : En un peu plus d'une semaine, la nouvelle fait le tour du quartier de La Patria, certains
parlent de supercherie ou de farce montée par un petit plaisantin. Il y a les « pros » et les « antis », c’est le
sujet de conversation idéal dans les commerces.
Courant juillet : on ne parle plus de supercherie ou de plaisanterie dans le quartier, on se demande
maintenant si il ne s’agit pas d’un effet lié au vent, au poids, à la position des balançoires ou d’un champs
électromagnétique.
Mercredi 25 juillet, la balançoire bouge sans interruption de 09h à 19h.
Jeudi 26 juillet, Fabián Piana, un jeune de 16 ans qui habite dans une maison qui borde la place fait une
petite vidéo à midi. Il déclare que si on s’approche trop du portique, le balancement stoppe, c’est pour cela
qu’il filme de loin la scène (à 50m).
Voilà la video de Fabián intégrée dans une émission de télévision (passée début août 2007), il s'agit de la
première émission sur le sujet (6mn 52'). Sur le plateau un journaliste de la télévision locale de Firmat TVC
Horacio Viola et une parapsychologue Irène Founier.
Mardi 31 juillet, pour la première fois, les images prise le 26 juillet de la balançoire passe sur une télévision
locale, on l’appelle « La hamaca que se hamaca sola » (la balançoire qui se balance seule). La nouvelle se
répand à l’ensemble de la petite ville. Sur cette vidéo on voit la balançoire du milieu se mettre à se balancer
et même à changer de vitesse alors que les deux autres restent immobiles.
Début août : Premier bidonnage de la presse, une équipe de Canal 9 de Buenos Aires s’approche trop près
et la balançoire s’arrête, comme la nouvelle va passer en direct, on ne trouve rien de mieux que de donner
un coup de pied dans la balançoire pour que le balancement dure le temps nécessaire à la prise et au
commentaire.
Début août : On demande l’avis aux deux prêtres, Juan Carlos Pellegrino et Duilio Pradolini qui s’occupent
de la chapelle qui jouxte le square. Ils répondent "que ante estos fenómenos la iglesia apunta a que se
agote el estudio sobre las fuerzas de la naturaleza para después preguntarse si hay algo sobrenatural”
(devant ces phénomènes, l’Eglise attend que les possibilités des forces naturelles soient écartées avant de
se demander si il s’agit d’un phénomène surnaturel). Encore de nombreuses personnes de Firmat refusent
de croire que la balançoire bouge seule et pensent justement à un coup monté par la municipalité pour soit
promouvoir touristiquement la localite, soit pour appuyer la candidature de l'actuel maire pour les prochaines
elections d'octobre.
Mercredi 08 août : De plus en plus de monde vient voir la balançoire N, en chahutant les voisins
cassent une chaine de la balançoire C, la municipalité récupère pendant la journée la C pour la réparer.
Jeudi 09 août : La municipalité remet en place la chaine de la balançoire C réparée, et pour la première fois
cette balançoire C commence à bouger et se balance seule pendant deux heures de 13h à 15h. Elle (La C)
se remet ensuite à se rebalancer à 21h. La N ne bouge plus. On peut considerer qu'à partir de cette date il
y a de la part des voisins un changement dans la manière de "vivre l'évènement", chez certains la curiosité a
fait place à de l'inquiétude, d'autres en ont "marre", il faut dire que voilà un mois et demi que tout tourne
autour de "se balance t'elle ou non en ce moment ?". De plus ils viennent de se rendre compte que "le
phénomène" peut changer de balançoire et prennent conscience qu'une "transformation" a eu lieu.
Vendredi 10 août : Première vidéo (2 mn 45') tournée ce jour, on peut y voir pour la première fois la
balançoire C se balancer, en début de video un gamin pousse la S pour lui donner le même balancement,
mais s'arrete d'elle même, par contre la S continue son mouvement. A un moment une jeune fille arrete la C,
mais celle ci repart de plus belle et reprend son mouvement.
Lundi 13 août : On se souvient qu'il y a 20 ans est mort un enfant sur cette place lors de la construction de
ce quartier dans les années 80. On rigole moins, certains pensent couper la balançoire et éliminer le
"problème".
Mardi 14 août : il faut reconnaître que le phénomène « extra ordinaire » se transforme en phénomène
sociologique (pourquoi ne pas faire même une étude la dessus !), puisqu’une note humoristique (les
argentins le sont en tout moment !) circule sur le net signé : « La Balançoire », qui explique qu’elle a envie
de se balancer seule, car fatiguée d’attendre que les derrières des enfants daignent s’y asseoir pour
commencer à se balancer, et revendique donc son droit à s’auto amuser librement ! Une autre note
annonce que la balançoire se balance seule pour montrer son mécontentement face à la même équipe
municipale qui se présente pour un troisième mandat consécutif !
Mercredi 15 août : Voila que certains disent que la balançoire peut soigner les maladies. Le quartier de La
Patria est un quartier très modeste et l'ignorance est souvent un terreau fertil au développement des
superstitions. Pendant ce temps là, la balançoire se balance...
Fin août : Vidéo de 3 mn 28' filmée à partir d'une camera posée au sol est immobile, on voit les habitants
freiner et arrêter la balançoire C qui repart seule, alors qu'un autre pousse la N pour voir si elle se balance
au même rythme.
Jeudi 13 septembre : La municipalité a installé une palissade métallique verte autour du portique pour ne
pas s'en approcher.
Dimanche 23 septembre : Je me rend sur place avec un ami pour vérifier sur place l'exactitude de cette
histoire. J'ai filmé la petite vidéo ci dessous de 30s. J'ai pu constater de mes yeux et pendant les 30 mn
durant lesquelles nous sommes restés sur place que la balançoire C se balançait bien seule sans l'aide de
vent ou de tout autre artifice connu. Ce jour la, nous étions une bonne centaine autour du portique à
regarder comme de gros nigauds "la hamaca que se hamaca"... et pourtant elle tourne ! »

Saadane
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 17:17

La découverte d'Ötzi

Otzi - Lieu de la découverteSur le glacier de Similaun, situé dans un territoire italien de la province du Sud Tyrol , les Ötztal, un corps humain surgit de la glace à plus de 3200 m, le 19 septembre 1991. Dès sa découverte fortuite par deux randonneurs, les articles polémiques fleurissent à propos de ce corps momifié, baptisé Ötzi.

L'idée que cette découverte anthropologique est un coup monté de toute pièce (Rey, F. 1994. Glénat ) perdurera jusqu'aux premiers résultats scientifiques, trois ans après sa découverte.

Entre temps toutes sortes de fantasmes courent dans les dépêches, de la plupart des agences et des rédactions.

Le corps, complètement dégagé le 23 septembre 1991, est transporté à l'Institut Médico-légal d'Innsbruck pour expertise. Puis, il sera transférée au musée d'archéologie inauguré à Bolzano en mars 1998. Parallèlement, des recherches sont entreprises dans la zone de la découverte, avant l'arrivée de l'hiver. Trouver des objets porteurs de sens dans ce contexte archéologique permettrait de reconstituer un environnement culturel caractéristique.

La découverte est officialisée sous forme de dossier référence ST 13UT 6407/91.

Si les raisons de sa présence à cette altitude tiennent encore de l'hypothèse, l'étude de ses organes internes, heureusement conservés, et l'équipement trouvé sur lui, autour de lui permettent, dans un premier temps, de répondre à plusieurs questions.

http://www.age-of-the-sage.org/archaeology/otzi_iceman_2.jpg

Qui est-il ?

Un individu de sexe masculin, porteur d'une barbe, de tatouages, d'une amulette au cou et de poux ..

Genre : Homo

Espèce : sapiens sapiens

D'abord considéré comme un cadavre relativement récent, lors de sa découverte, le Pr Konrad Spindler (Préhistorien et professeur d'archéologie à l'université d'Innsbruck), à partir de la hache en cuivre, estime l'âge de cet individu, momifié, à environ 4000 ans.

Les autres objets trouvés autour de lui sont caractéristiques du Néolithique, et spécialement cette hache, rarissime, du Chalcolithique.

La datation au Carbone 14 permet de préciser la période à laquelle vivait Ötzi, soit entre 3350 et 3100 av.J.-C. Un homme de 46 ans à la morphologie athlétique, aux yeux bleus, aux cheveux bruns, mesurait 1,60 m, pesait environ 50 kg, 38 de pointure. Après la momification (naturelle, par congélation ), le poids est réduit à 13 kg et la stature à 1, 54 m.

Son état général, au moment de son décès, était mauvais. Les articulations montrent des signes d'usure, des vaisseaux sanguins sont calcifiés, les intestins sont infestés de parasites, du côté gauche des côtes fracturées sont en voie de consolidation, les fractures sur le côté droit, causées par le glacier , sont donc postérieures à la mort, les poumons sont très encrassés, les articulations montrent des signes d'arthrose et d'exposition à un état de stress important (fragilisation locale d'un élément squelettique) quelques semaines avant son décès.

On ne constate aucune carie dentaire, mais, signe indicatif : les incisives supérieures, très usées, montrent qu'il a du les utiliser pour travailler les peaux. Signe particulier : il est porteur de plusieurs séries de tatouages , correspondant aux zones pathologiques découvertes lors de l'expertise médico légale.

Une fracture nasale, des blessures à la main droite, une fracture du poignet droit, des blessures perforantes au niveau du thorax et surtout, la présence d'une pointe de flèche en silex ayant traversé l'omoplate gauche (visible à la radiographie). Cette dernière aurait provoqué un paralysie du bras et une forte hémorragie ayant sans doute entraîné la mort d'Ötzi.

Tous ces éléments indiquent une agression humaine.

Divers scenarii sont envisageables pour expliquer les causes de ses blessures létales (trop vieux ? fardeau pour le groupe ? jalousie ? acte sacrificiel ?.). Etait-il berger ? chef de tribu ? guerrier ? chaman ? peut-être un aventurier.

Son équipement

Il possédait un équipement adapté à la vie en montagne, mais cependant incomplet. Fuite précipitée de son village ? La haute montagne était-elle son milieu habituel ou était-il là exceptionnellement ?

Ses vêtements


Bonnet

Cape

Manteau

Chausses

Pagne

Chaussures

Sa tête est protégée par un bonnet (calot) confectionné en peau d'ours brun, lui-même maintenu par deux lanières nouées sous le menton.

Il portait une cape faite d'herbes des marais des Alpes (1 m de hauteur), qui lui servait certainement de protection contre la pluie et de la neige.

Sous la cape, il était revêtu d'un manteau de fourrure en peau de chèvre, constitué de morceaux assemblés.

Un pantalon en peau de chèvre (comme les braies étroits et collants des Gaulois), est constitué de deux jambières attachées à une ceinture par une sorte de »porte-jarretelles» vers le haut, vers le bas, se trouvent des languettes de peau, destinées à être introduites dans les chaussures afin de fixer l'ensemble.

La ceinture en peau de veau, sert à maintenir un pagne (avec une poche), fait de peau de chèvre, en même temps que les jambières.

Les chaussures, en peau de cerf, ont des semelles en cuir d'ours et une empeigne en cuir. À l'intérieur, un «filet» d'herbes tressées, maintient une couche de foin servant de doublure et d'isolant thermique. Cet assemblage complète l'équipement vestimentaire élaboré pour se protéger du froid et parcourir un long chemin en montagne.

Ainsi reconstituées, les étapes vestimentaires sont illustrées sur un panneau au musée de Bolzano

Ses armes

Armes

14 flèches

Un arc en bois d'if inachevé

Détail flèche

Le couteau

La hache

Son armement comprend : un couteau de silex, deux arcs (dont un détérioré, un autre en cours de confection), 14 flèches ( dont deux seulement sont utilisables) dans un carquois, une hache de cuivre.

Dans le carquois se trouvait une " corde" longue de 2 m, confectionnée avec des fibres végétales. Deux tendons provenant d'un grand animal, équivalent à un filin de "nylon".

Ses autres objets

Deux petits "conteneurs" cylindriques, en écorce de bouleau. La présence de charbons, de cristaux de pyrite et d'un silex " à briquet" indique qu'il devait servir à transporter des braises.

Un sac en peau de veau contenant trois outils en silex.

Un grattoir

Un perçoir

Une petite lame très pointue

Un "sac à dos" composé de morceaux de bois ronds et plats.

Un filet en fibres végétales, dont on ignore l'usage.

Une bourse en cuir contenant des Piptoporus betulinus, champignons ( le polypore du bouleau est un champignon parasite typiquement et exclusivement lié aux bouleaux ) aux propriétés antibiotiques et contenant des huiles toxiques pour les vers intestinaux.

Son alimentation

Si les pratiques alimentaires se diversifient considérablement en fonction de la géographie ou des cultures, elles peuvent contribuer à forger, pour une population donnée, un sentiment d'appartenance commune. L'alimentation de base, à cette époque, est composée de céréales complétée par des fruits comme les pommes sauvages, des baies, des champignons et des prunes (une prune rose a été trouvée près du corps).

Les prélèvements effectués par endoscopie, sur ses viscères, révèlent qu'il a ingéré des céréales et du bouquetin lors de son avant-dernier repas, et du cerf lors du dernier. Voilà qui prouve, contrairement à certaines affirmations, qu'il n'était pas végétarien et qu'il n'est pas mort de faim. À sa mort, son estomac était vide, donc la digestion était bien avancée. Les restes de végétaux trouvés dans ses intestins présentent 75 % de céréales. Des fragments de petite taille dominent, ce qui indique clairement que les graines on été moulues et des morceaux de carbone révèlent une cuisson directe sur un feu.

Son parcours

Les datations directes (acides aminés, carbone 14, dendrochronologie, isotopes radioactifs, thermoluminescence) et les datations indirectes, telle que la palynologie (science qui étudie les pollens), permettent la reconstitution du paléoenvironnement, du paysage végétal et aussi d'individualiser certaines périodes. Celle de Otzi, dans ce cas précis.

L'analyse des isotopes révèlent qu'il a passé son enfance à l'étage subalpin du Tyrol du Sud (qui a déjà livré aux archéologues des vestiges remontant à l'âge du cuivre), très probablement situé au Val Pusteria (Trentin-Haut-Adige). À l'âge adulte, il aurait séjourné dans différentes zones.

La grande quantité de pollen de hêtre (d'une espèce exclusive du sud des Alpes) retrouvée dans ses intestins confirme que Otzi vivait sur la versant méridional des Alpes. Avant le décès, il serait parti d'un village quelque part dans une vallée du sud pour se diriger vers le Col de Tiesen, à 3200 m d'altitude... pour fuir des poursuivants auxquels il aurait dérobé la hache Chacolithique ?... vol commis pour connaître un autre secret de fabrication métallurgique ?

Certaines questions sont encore sans réponse.

Conclusion

Dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques, nous savons que Otzi a vécu avant l'érection des mégalithes de Stonehenge (3100 et 1600 av. J-.C), avant la construction de la pyramide de Khéops (vers 2650 av. J-.C. - IVe dynastie, en Egypte), presque contemporain du système alphabétique des Phéniciens.

De cet homme surgi du passé nous ne connaissons ni l'histoire locale, ni la vie et la culture alpine traditionnelle des premières traces néolithiques. Cependant, tous les indices matériels que nous livre Otzi, bien involontairement, ses vêtements, ses objets et ses armes montrent que le Néolithique n'est pas si "primitif" qu'on pourrait le penser.

Des artisans habiles travaillaient le cuir et de nouvelles matières, dont le cuivre des Alpes. Aux outils de pierre vont se substituer les premiers produits de la métallurgie: il faut innover dans chaque domaine. L'intelligence pratique est surtout indiquée par le niveau de connaissance et de rigueur exigé par l'usage des outils et des armes. L'objet fabriqué est d'abord un objet de pensée. L'outil serait donc bien un objet inventé, essentiellement une fabrication conceptuelle suivie d'une exécution technique.

 


Première partie

Deuxième partie

Troisième partie

Saadane

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 10:00

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En 1977, l'île brésilienne de Colares est visitée par des objets volants inconnus pendant des mois. On voit tous les jours toutes sortes d'engins de toutes tailles et toutes formes, arrivant par le Nord, depuis le ciel voire sortant des eaux. 35 habitants de l'île sont blessés par des rayons dirigés sur eux par les objets. L'armée intervient, filme, photographie, interroge, la presse est là. Finalement, devant la menace, tous les habitants évacuent l'île.

Ce que les journalistes ont vécus à Colares

Premiers Cas

Les premiers rapports de ” lumière vampire ” au-dessus de Mosqueiro sont venus de Tapiapanema, une petite communauté dans l'isolement sur un des bras du Rio Pratiquara. Les habitants, la plupart du temps des pêcheurs, ont commencé à être confronté à la terreur après les expériences de certains des leurs. Les journalistes du journal O Estado font Pará (ce journal ne parait plus) ont rapporté :

” C'était tard dans la soirée de Samedi dernier (29 Octobre 1977). A Tapiapanema, Benedito Campos (24 ans) et son épouse, Sílvia Mara (17 ans), se reposaient dans leurs hamacs après leur journée de travail, et ils étaient seuls. Le reste des gens vivant dans la maison était allé à Mosqueiro, une petite ville éloignée de 16 kilomètres, et accessibles par bateau “.

Peu de temps après 18 h 00 ils ont repéré un objet ovale et argenté émettant un faisceau verdâtre comme une lampe torche vers la pièce où ils se trouvaient. Rempli de curiosité, ils ont approché une petite fenêtre et, alors qu'ils faisaient cela, le rayon entra par cette fenêtre et directement sur Sílvia, la jetant dans une sorte d'état de transe ou de paralysie. Inquiet pour son épouse (elle était enceinte) Benedito a immédiatement essayé de la protéger et de la déplacer, mais elle s'est lentement écroulée sur le plancher.

Mais il y eut plus que cela dans cette histoire. Benedito indique que deux ” personnes ” sont alors entrées dans la maison, portant un objet de couleur dorée (comme une lampe torche) sondant toutes les ouvertures de la maison, et le rayon émit par cette objet a frappé de nouveau Sílvia, cette fois au niveau du poignet de son bras gauche. Ses veines ont semblö ” se soulever vers le haut “, comme gonflées par le faisceau les heurtant. En grande détresse Benito cria pour appeller à l'aide, Benedito l'a soulevée et l'a portée dans le salon et l'a cachée derrière une cloison.

A ce moment, son voisin, José Do Nascimento Sobral, l'avait entendu crier et avait accouru à l'intérieur de la maison, avec un fusil de chasse, dans la salle où les deux êtres se trouvaient et il parvint de toute évidence à les en chasser. (Sa préoccupation immédiate était de savoir comment Benedito et son épouse se portaient, et donc il n'a pas réellement vu le départ des entités).

Benedito et Sílvia ont transportés vers la maison de Sobral, a quelque 500 mètres de là. Les deux hommes, Benedito et Sobral, ont tenter de calmer Sílvia, craignant elle soit sur le point de perdre son bébé, et tandis qu'ils étaient occupés à cela l'OVNI est réapparu, volant cette fois très bas. Benedito s'est dirigé vers la port pour mieux le voir, et le rayon l'a alors également frappé, le paralysant pendant un moment, alors que Sílvia n'a pas été touchée par cette deuxième ” attaque “, (voir l'article, “Une femme attaquée par une soucoupe volante : terreur sur l'île de Mosqueiro,” dans le journal ” O Estado Do Pará “, 1 Novembre 1977, page 7).

Benedito et sont épouse ont été immédiatement emmenés par leurs parents à la clinique médicale de Mosqueiro. Ils s's sont rendus en bateau, en pleine nuit, et un OVNI les a accompagnés pendant tout le trajet. A un moment pendant le voyage l'OVNI a projeté un rayon brillant vers le bas sur le fleuve. Selon le journal O Estado Do Pará ceci a été accompagné d'un bruit énorme. L'OVNI a alors disparu.

Le couple est resté à la clinique pendant trois jours, recevant des traitements médicaux. Sílvia a été apaisée et calmée, et la perte de son bébé a été évitée. Quant à Benedito, il resta dans un état de grave dépression pendant quelques jours, ses fonctions motrices perturbées, et, selon le récit de sa mère, pleurant fréquemment. Le personnel de l'hôpital a maintenu une grande réserve au sujet de ce cas et seuls les membres de la famille ont été autorisés a voir le couples.

Le journal O Estado Do Pará a commenté :

” Les médecins étaient peu disposés à exprimer une opinion au sujet de l'affaire. Cependant, le matin du 31 Octobre (hier) un homme blond se trouva à la clinique et demanda qu'il n'y ait aucune discussion des événements “.

Les membres de la famille de Sílvia, apprenant cette histoire, ont demandé l'assistance des autorités de police de Mosqueiro. Le responsable officiel local, Orlando Pantoja, a expliqué les difficultés qu'il y aurait a tenter de prendre toutes les mesures contre la ” lumière vampire ” et les engins étranges, et a déclaré qu'il enverrait naturellement un rapport ” confidentiel ” sur le sujet à l'Etat-Major central de la Police à Belém, pour demander conseil quant à la façon procéder dans ce genre de cas.

Observations au-dessus de BAIA DO SOL, les journalistes sur la piste des Ovnis

Plus tard, à partir de Mai 1977 jusqu'à Juin de l'année suivante en 1978, la deuxième vague d'OVNIS est survenue à Baía Do Sol.

Le ” Jornal do Pará ” envoya un journaliste, Biamir Siqueira, et un photographe, José Ribamar, pour assurer la couverture de la situation, et un résumé de leurs résultats a été édité dans le journal au cours des jours à partir du 25 Juin de jusqu'au 29 Juin 1978.

Ils ont plus tard expliqué aux enquêteurs sur les OVNIS en 1984 :

” Nous sommes restés dans les zones intérieures de Pará, étudiant, pendant 41 jours, particulièrement sur l'île de Mosqueiro, et nous avons vu plusieurs OVNIS et avions réussi à les photographier. D'abord rien d'intéressant ne s'était produit, mais à partir du moment ou nous avons mis une raie rouge et noire et blanche sur le capot de notre voiture nous avons eu plus de chance dans nos observations. Cette question de la raie colorée nous a été précisée par une connaissance à nous qui travaillait alors avec les équipes de l'Armée de l'Air qui étudiaient le phénomène. Selon lui, ces couleurs avaient été vues sur un certain nombre d'OVNIS. Quand nous avons eu notre première rencontre avec un engin nous étions dans une voiture appartenant au rédacteur du journal O Estado Do Pará. Je me rappelle que Biamir et moi avions fait une courte sieste quand nous avons été soudainement réveillés par un flash intense, allant vers le grisâtre, de lumière bleuâtre. Nous avons senti un impact puissant, comme s'il y avait eu une force dans ce flash. Nous sommes immédiatement sortis de la voiture et avons vu un engin volant au dessus de nos têtes. Il devait avoir une taille de 20m environ. Alors il a éteint son faisceau lumineux et a filé au loin. A cette occasion nous n'avions pas pu prendre de photographies car nous étions sous le choc de la surprise “.

Nous devrions a ce point mentionner qu'à aucun moment pendant nos propres enquêtes nous n'avions pu obtenir quelque confirmation que ce soit, par les militaires ou quelque autre agence impliquées dans les investigations, que des rayons tricolores auraient été vus. Le 25 Juin 1978, l'Estado Do Pará publia certains détails qui exigent une rectification.

Il fut publié :

” Le 24 Mai 1978, l'incroyable s'est produit sur les pentes des plages de Baía Do Sol. La nuit était sombre, sans étoiles visibles dans le ciel. A 2 heures du matin, alors qu'ils se reposaient dans leur voiture à l'abri des fortes pluies, les journalistes de l'Estado Do Pará ont été réveillés par un faisceau de lumière puissant qui, aussi incroyable que cela puisse paraître, traversa la structure métallique du toit du véhicule. Alarmés, ils sont rapidement sortis de la voiture. Puis, quand ils furent à une petite distance de la voiture, ils a vu qu'un faisceau lumineux en forme de tube, d'environ dix pouces de diamètre, descendait d'au dessus sur le toit de la voiture et traversait le panneautage en métal. Tout ceci a continué pendant environ deux minutes. Quand ils ont commencé à prendre des photographies, l'engin qui émettait les faisceaux lumineux et flottait silencieux et stationnaires dans le ciel, a immédiatement éclairé toutes les cimes des arbres aux alentours “.

” Nous avons réussi à photographie les OVNIS une autre nuit. Je pense qu'en tout pendant ces veilles de nuit nous sommes parvenus à prendre plus de 200 photos. Pour commencer, nous avons perdu beaucoup d'images. Nous employions un film de très haute sensibilité, et un appareil-photo de Nikon muni d'un téléobjectif. Je n'ai gardé aucune de ces photos, et plus tard, sur des ordres du bureau du journal, la collection entière de nos photos a été vendue à un groupe Nord-Américain - je ne sais pas pour quelle somme “.

” Des choses très curieuses se sont produites pendant ces veilles. Au début, les engins apparaissaient la nuit, les marées hautes. Leur arrivée était annoncée par des flashes répétés, en moyenne de 7 à 9. A ce moment, nous commencions à nous sentir très endormis, et j'ai en particulier commencé à ressentir des sortes de nausées. Peu de temps après, l'engin commençait à apparaître. Nous n'avons jamais entendu le plus léger bruit provenant d'eux pendant leurs manoeuvres dans le ciel, qui étaient habituellement très rapides “.

Un témoignage donné par le journaliste Biamir Siqueira confirme les récits de Ribamar :

” Une des caractéristiques qui ont immédiatement réveillé ma curiosité était les signaux lumineux qui annonçaient l'arrivée de l'engin. Ces faisceaux de lumière ont traversé le ciel horizontalement et ont été répétés entre 7 et 9 fois, pendant un intervalle de 10 à 45 secondes. Les OVNIS sont toujours apparu avec précision de cette direction (du Nord) “.

” En particulier, je suis convaincu que le but des faisceaux lumineux était de préparer l'itinéraire du vaisseau principal, et ce dernier n'a jamais produit le moindre bruit pendant son passage - comme si ces “flashes” étaient conçus peut-être pour balayer toute la matière existant le long de la trajectoire prévue de l'engin “.

” Nous avons vu les vaisseaux mère plusieurs fois, et certains d'entre eux avaient une rangée de fenêtres éclairées. Les engins plus petit sortaient d'eux par l'intermédiaire d'une sorte d'habitacle qui s'ouvrait dans la partie la plus basse de l'engin le plus grand “.

” En plus de l'éclat lumineux intense des engins, un autre détail intéressant était le fait qu'il était impossible d'employer un flash pour les photographier - nous avons été informés de cela par un collègue de l'Armée de l'Air “.

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L'épais dossier de l'Armée Brésilienne n'est toujours pas accessible au public et aux chercheurs, toutefois, certains militaires on laissé filtrer quelques éléments reproduits tels qu'ils les avaient fournis pour le dossier. Ci dessous, un document manuscrit qui serait une reconstitution d'un des témoignages dans le dossier officiel :

colaresrep01.jpg

Date, heure, localisations sont clairement indiquées, l'objet à été estimé être à 500 mètres du lieu d'observation.

Il y est indiqué l'émission de rayons verts et rouges dirigés de l'avant du disque, d'un échappement rouge sur l'arrière et d'une luminosité rouge au dessous, d'une coupole transparent sur le dessus, l'objet étant proche de la couleur blanche.

Les conditions météos sont données comme: ciel clair, rien à signaler.

Saadane

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 17:11
  • Recueilli dans une unité pour malades d'Alzheimer à Rhode Island, il présente la particularité incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente.
    Recueilli dans une unité pour malades d'Alzheimer à Rhode Island, il présente la particularité incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente. 
  • « OSCAR arrive devant la chambre 313. La porte est ouverte, il entre. Mme K. est allongée paisiblement sur son lit et respire doucement. Autour d'elle, les photos de ses petits-enfants et une de son mariage. Malgré ces souvenirs, elle est seule. Oscar saute sur le lit, renifle l'air et marque une pause, histoire de considérer la situation. Sans plus hésiter, il fait alors deux tours sur lui-même pour se lover contre Mme K. Une heure passe. Oscar attend. Une infirmière entre, vérifie l'état de la malade et note la présence d'Oscar. Préoccupée, elle sort et commence à passer des coups de téléphone. La famille arrive, le prêtre est appelé pour les derniers sacrements. Le matou ne bouge toujours pas. Le petit-fils de Mme K. demande alors :»Mais que fait le chat ici essai lefigaro_BaseV4All lefigaro_BaseV4Get lefigaro_BaseV4Traite lefigaro_ImportGet lefigaro_ImportTraite lefigaro_PromoV4Get README.txt trans zizi Sa mère, maîtrisant ses larmes, lui répond : »Il est là pour aider grand-mère à arriver au paradis... * Trente minutes plus tard, Mme K. pousse son dernier soupir. Oscar se lève, sort à pas de velours, sans que personne ne le remarque... »
    Une fois n'est pas coutume, la prestigieuse revue médicale américaine The New England Journal of Medicine, dans son dernier numéro, loin de ses articles austères, a choisi de publier l'histoire vraie et touchante d'un petit chat pas comme les autres. Recueilli dans une unité pour malades d'Alzheimer à Rhode Island aux États-Unis, il présente la particularité incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente et de se blottir alors contre eux pour leur apporter un ultime réconfort. Il s'intéresse à chaque patient, mais ne s'installe sur leur lit que lorsque le moment fatal est arrivé. Le docteur David Dosa, gériatre à l'hôpital Rhode Island de Providence, travaillant dans cette unité, décrit avec précision dans le New England
    « Un indicateur quasi certain »
    Quand les employés de cette maison de retraite de la ville de Providence ont recueilli le petit chat Oscar, ils étaient loin d'imaginer que ce dernier leur indiquerait, avec une fiabilité jamais démentie, le prochain patient qui passerait de vie à trépas. L'animal, âgé de deux ans, tigré et blanc, a été adopté par le personnel de l'unité de soins spécialisés dans la maladie d'Alzheimer situé au troisième étage. Selon David Dosa, Oscar fait des rondes régulières, observe les patients, les renifle avant de passer son chemin ou de s'installer pour un dernier câlin. Il lui est arrivé d'accompagner jusqu'à leur ultime demeure des mourants qui, faute de famille, seraient morts tout seul.
    Ses prévisions se sont révélées jusqu'à présent si exactes que, dès qu'il se blottit contre un patient, les soignants contactent les proches. « Personne ne meurt au troisième étage sans avoir reçu la visite d'Oscar, écrit David Dosa. Sa seule présence au chevet d'un patient est perçue par les médecins et les soignants comme un indicateur quasi certain d'un décès imminent. »
    Jusqu'ici, il a supervisé la mort de plus de 25 pensionnaires, selon David Dosa, qui a précisé de ne pas pouvoir fournir d'explication aux capacités divinatoires du chat. Oscar a-t-il des dons particuliers ? Cette histoire permet de méditer en tout cas sur l'impact des animaux de compagnie dans certaines structures destinées aux personnes âgées.
    Les chats, animaux particulièrement affectueux, pourraient jouer un rôle de réconfort pour ces malades atteints d'Alzheimer que la démence éloigne du monde rationnel. L'agence d'hospitalisation locale, en tout cas, a pris la mesure du rôle d'Oscar puisqu'elle a fait graver ces quelques mots sur le mur du service : « Cette plaque récompense Oscar le chat pour ses soins dignement compassionnels. » comment ce chat a transformé les pratiques de fin de vie, en prévoyant les décès, permettant d'organiser l'appel aux familles et les derniers offices religieux.

Saadane
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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 01:02
Je tenais à vous raconter cette histoire invraissemblable, qui est de loin celle que je préfère. Elle a même fasciné Einstein, paraît-il.
Nous sommes à Paris le 2 juin 1925, il est 10 heures du matin. Un étudiant en médecine de 24 ans, Jean Romier, est assis sur un banc dans le jardin du Luxembourg quand un vieillard, vêtu d’ une vieille redingote, engage la conversation. Les deux hommes viennent, par hasard, à s’ entretenir de musique et le vieillard se révèle un passionné de Mozart. L’ étudiant lui explique que les places de concert sont chères quand le vieillard lui propose, après avoir sympathisé, de venir écouter chez lui le petit orchestre de musique de chambre qu’il a créé avec des amis et de la famille. Jean Romier accepte avec joie la proposition d’ Alphonse Berruyer et ils se donnent rendez-vous le vendredi suivant rue de Vaugirard, au troisième étage gauche. Quelques jours passent et Jean Romier sonne à l’ adresse indiquée, Alphonse vient lui-même lui ouvrir. Il l’ invite à entrer et le présente à toute la famille. 
-“Voici mon petit fils André  qui se prépare à entrer à l’ Ecole Navale. Voici mon autre petit fils Marcel, qui fait son droit. Et mon neveu, qui va entrer dans les ordres…”
Tout le monde se montre souriant et chaleureux, pourtant l’ étudiant éprouve une curieuse impression. L’ éclairage est au gaz, l’ appartement vieillot et le style rococo. De plus la famille Berruyer est habillée d’ une façon étrangement démodée. Ces gens charmants lui semblent appartenir à une autre époque. Haunting-Goth_neosurrealismart
Le concert a lieu, ces amateurs jouent admirablement et Jean Romier se délecte en écoutant Mozart. Au bout d’ un moment, Jean s’ aperçoit qu’il est minuit passé et il se retire. Il est à peine dans la rue qu'il veut allumer une cigarette et s’ aperçoit qu’il a oublié son briquet chez ses nouveaux amis. Aussitôt, il regrimpe les trois étages et sonne. Pas de réponse. Il sonne toujours sans plus de résultat et s’ étonne :
- “Il est impossible qu’ils soient déjà couchés !” 
Alarmé le voisin de palier, en pyjama, crie :
-“Alors c’ est bientôt fini ce boucan ? que faites-vous là ? Qui demandez-vous ?”
-“ Je sonne chez les Berruyer” répond Jean.
L’ autre explose et lui rétorque que Monsieur Berruyer est mort depuis bientôt vingt ans et que cet appartement est vide. Le jeune homme surpris lui répond :
-“Mais c’ est impossible, j’ y ai passé la soirée !”
Le voisin lui répète qu’ il n’ y a personne et se met à hurler :
- “Au voleur, au voleur !!!” 
Avec tout ce remue-ménage le concierge se réveille, accourt et demande des explications. Le locataire, qui a ameuté l’ immeuble, explique qu’il vient de mettre la main sur un cambrioleur et tout le monde se rend au commissariat. Là, Jean Romier affirme qu’il n’ est pas un voyou, qu’il est étudiant en médecine et que son père est lui même médecin. On appelle donc le docteur Romier qui s’ étonne d’ apprendre que son fils se trouve dans un poste de Police :
-“Je sais qu’il devait aller entendre hier soir un concert d’ amateurs rue de Vaugirard et je ne comprends pas votre histoire d’ appartement vide. J’ arrive de suite…”
En attendant, Jean raconte toute sa soirée au commissaire. Le concierge intervient et apprend au policier que le logis appartient aujourd’ hui à l’ arrière-arrière-petit-fils, monsieur Mauger et donne ses coordonnées téléphoniques. Le lendemain matin, le commissaire parvient à joindre monsieur Mauger, lui explique rapidement la situation et lui donne rendez-vous rue Vaugirard. Une demi-heure après, tout le monde est là, réunis sur le palier, quand Jean Romier commence à décrire avec précision le mobilier ainsi que les bibelots et tableaux qui se trouvent derrière cette porte. Le propriétaire ouvre et l’ étudiant est saisi : cet endroit si vivant la veille est, ce matin, glacial, couvert de poussière et sent le moisi. Soudain, Jean aperçoit plusieurs portraits au mur et cite devant les témoins les noms des personnages représentés ainsi que la nature de leurs études . Monsieur Mauger palît, considère le jeune homme avec stupeur, et en effet, confirme que le futur élève de l’ école navale était mort amiral, que celui qui faisait son droit était devenu avocat et que le futur séminariste était mort missionnaire en Afrique. Puis il se met à trembler et se souvient maintenant que son grand père lui avait parlé de concerts organisés ici par son grand-père Alphonse Berruyer.
Puis tout à coup, Jean entre dans la pièce qui faisait office de fumoir et montre au concierge et au policier un guéridon sur lequel se trouve un objet recouvert d'une épaisse couche de poussière : son briquet qu'il avait oublié la veille...

Saadane






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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 09:10
Que font ces corps naturellement momifiés, de grands Indo-Européens, admirablement préservés malgré leurs 3 000 ou 4 000 ans d'âge (au temps des pharaons) et récemment découverts, dans une des régions les plus reculées du monde, le désert du Taklamakan, à l'ouest de la Chine ? Découvrez le mystère des momies blanches de Xinjiang... 
Les momies celtes du Xinjiang
La découverte de cadavres de type européen à des milliers de kilomètres de distance permet d’entrevoir l’existence d’un lien jusque-là inconnu entre l’Orient et l’Occident à l’âge du bronze. L’homme a des cheveux d’un brun roux parsemés de gris, des pommettes saillantes, un long nez, des lèvres pleines et une barbe rousse. Quand il vivait, il y a 3 000 ans, il mesurait près de 2 mètres. Il a été enterré dans une tunique rouge croisée et des chausses à carreaux. On dirait un Européen de l’âge du bronze. En fait, il a tout d’un Celte – même son ADN le dit.
Mais il ne s’agit pas là d’un habitant primitif du centre de l’Ecosse. C’est le cadavre momifié de l’homme de Cherchen, découvert dans les étendues désolées du désert du Taklamakan, dans le Xinjiang, région inaccessible de l’ouest de la Chine. Il repose désormais dans un nouveau musée de la capitale provinciale d’Urumqi. Dans la langue que parlent les Ouïgours du Xinjiang, Taklamakan signifie : “on entre pour ne pas ressortir”. Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que l’homme de Cherchen a été retrouvé – ainsi que les momies de trois femmes et d’un bébé – sur un site funéraire situé à des milliers de kilomètres à l’est des principales implantations celtiques, en France et dans les îles Britanniques.

Carte de Xinjiang

Les tests d’ADN confirment que, tout comme des centaines d’autres momies du bassin du Tarim, dans le Xinjiang, il est originaire d’Europe. Personne ne sait comment il est arrivé là, ni pourquoi, ni combien de temps les siens et lui y ont vécu. Mais, comme le laisse entendre le nom du désert, il n’en est jamais ressorti.
L’une des femmes partageant sa tombe a des cheveux châtain clair qui donnent l’impression d’avoir été brossés et tressés hier à peine, pour ses funérailles. Son visage est orné de symboles peints, et sa magnifique robe funéraire rouge n’a rien perdu de son éclat au fil des trois millénaires durant lesquels cette grande femme aux traits fins a reposé sous le sable de la route de la soie. Les corps sont nettement mieux conservés que les momies égyptiennes, et le spectacle des nourrissons a quelque chose de poignant. Le bébé a été enveloppé dans une somptueuse étoffe brune attachée par des cordelettes rouges et bleues, et on a placé une pierre bleue sur chaque œil. A ses côtés se trouvait un biberon doté d’une tétine fabriquée avec le pis d’une brebis. A partir de la momie, le musée a reconstitué l’aspect de l’homme de Cherchen et son mode de vie. Les ressemblances avec les Celtes de l’âge de bronze traditionnel sont frappantes. Les analyses ont par ailleurs montré que le tissage des étoffes était comparable à celui des vêtements portés par les mineurs de sel vivant en Autriche en 1300 av. J.-C.

Un peuple pacifique et égalitaire

À leur apogée, vers 300 av. J.-C., l’influence des Celtes s’étendait de l’Irlande au sud de l’Espagne, à l’ouest, ainsi qu’à la vallée du Pô, à la Pologne, à l’Ukraine et à la plaine centrale de Turquie, à l’est. Mais ces momies semblent suggérer que les Celtes avaient pénétré profondément en Asie centrale, atteignant les marches du Tibet. Les Celtes se sont installés peu à peu en Bretagne [la Grande-Bretagne actuelle] entre 500 et 100 av. J.-C.
On ne peut pas à proprement parler d’invasion organisée : ils sont arrivés à des époques différentes, et sont considérés comme un groupe de peuples vaguement liés par une même langue, une même religion et une même culture. Ceux de Cherchen étaient apparemment pacifiques : les sépultures contenaient fort peu d’armes, et les indices qui attestent l’existence de castes sont rares. Avec ses 4 000 ans, la Beauté de Loulan est encore plus ancienne que les trouvailles de Cherchen. Elle a de longs cheveux blonds et fait partie d’une série de momies découvertes près de la ville de Loulan. L’une d’entre elles était la momie d’un enfant de 8 ans drapé dans une étoffe de laine à motifs, fermée par des boutons en os. Les traits de la Beauté de Loulan sont nordiques.
Elle était âgée de 45 ans à sa mort, et a été enterrée avec un panier de vivres pour sa vie dans l’au-delà, panier qui contenait du blé, des peignes et une plume. Au cours des vingt-cinq dernières années, le désert du Taklamakan a rendu des centaines de cadavres desséchés. Les découvertes effectuées dans le bassin du Tarim comptent parmi les plus importantes du quart de siècle écoulé. “A partir des alentours de 1800 av. J.-C., les plus anciennes momies du bassin du Tarim sont exclusivement caucasoïdes”, déclare le Pr Victor Mair, de l’université de Pennsylvanie, fasciné par ces momies depuis qu’il les a aperçues, en 1988, presque oubliées, dans l’arrière-salle de l’ancien musée. Le sujet l’obsède, et il n’a reculé devant rien, même pas les pires imbroglios politiques, pour en savoir toujours plus sur ces personnes remarquables. Il explique que des immigrants d’Asie de l’Est sont arrivés dans les régions orientales du bassin du Tarim il y a à peu près 3 000 ans. Les Ouïgours, eux, sont arrivés après l’effondrement du royaume ouïgour d’Orkhon, situé en Mongolie actuelle, vers l’an 842.

Les momies blanches de Chine

Cette partie de l’antique route de la soie est l’une des contrées les plus désolées du monde. C’est l’endroit le plus éloigné de la mer de toute la planète, et la Chine l’a choisi pour y procéder à ses essais nucléaires. Des camps de travail y sont éparpillés un peu partout – qui oserait s’en évader ? Mais cet éloignement est une bénédiction pour les archéologues. Du fait de l’extrême sécheresse des sols alcalins, les corps ont échappé à la décomposition. Ils ont beau être là depuis des milliers d’années, la moindre fibre parfaitement conservée des vêtements a fait l’objet d’une politisation incessante.
En Chine, on affirme traditionnellement que, deux siècles avant la naissance du Christ, l’empereur Wu Di envoya un émissaire vers l’ouest afin d’établir une alliance contre les Huns, alors installés en Mongolie. La route qu’emprunta Zhang Qian, l’ambassadeur, à travers l’Asie devint plus tard la route de la soie. Des siècles plus tard, Marco Polo fit le chemin inverse et l’ouverture de la Chine commença. La seule idée que des Blancs aient pu s’installer dans une région de Chine des milliers d’années avant les premiers contacts de Wu Di avec l’Occident et les voyages de Marco Polo a des conséquences politiques considérables. Quant au fait que ces Européens auraient vécu dans la province rétive du Xinjiang des centaines d’années avant les Asiatiques de l’Est, c’est une hypothèse explosive.

Les momies regroupées sur des critères politiques

Ji Xianlin, historien chinois, dans sa préface au livre de l’archéologue Wang Binhua, Les Sépultures antiques du Xinjiang, traduit par Mair, affirme que la Chine “soutient et admire” les recherches effectuées par des spécialistes étrangers sur les momies. “Toutefois, en Chine même, un petit groupe de séparatistes ethniques ont profité de cette occasion pour fomenter des troubles et se comportent comme des bouffons. Certains se présentent comme les descendants de ces antiques ‘Blancs’ et n’ont d’autre but que de diviser la patrie. Mais ces actes pervers sont voués à l’échec.”

Il n’est donc pas surprenant que le gouvernement n’ait que lentement fait part de ces découvertes historiques d’une grande importance, craignant d’attiser les courants séparatistes dans le Xinjiang. La Beauté de Loulan est ainsi revendiquée par les Ouïgours, qui ont fait d’elle leur figure emblématique, que célèbrent des chants et des portraits. Même si les tests génétiques démontrent désormais qu’en réalité elle était européenne.
Reconstitution du visage d'une momie blanche
En tout, on recense 400 momies à divers stades de dessèchement et de décomposition. A cela s’ajoutent des milliers de crânes. Les momies ont de quoi occuper les scientifiques pendant longtemps. Seules quelques-unes des mieux conservées sont présentées dans le nouveau et impressionnant musée du Xinjiang. Les travaux sur ce dernier avaient commencé en 1999, mais avaient été interrompus en 2002 à l’issue d’un scandale de corruption et de l’emprisonnement d’un ancien directeur, impliqué dans un trafic d’antiquités. L’institution a enfin ouvert ses portes pour le cinquantième anniversaire de l’annexion de la région par la Chine, et les momies sont présentées dans des vitrines de verre. On trouve dans la même salle des momies han [l’ethnie dominante en Chine], beaucoup plus récentes. Elles sont tout aussi intéressantes, mais ne font que susciter la confusion, puisque les momies se retrouvent ainsi regroupées. La decision est logique sur le plan politique

Saadane
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