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"Une voix pour le peuple"
Je tente de créer une association pour changer la face du monde. On peut y arriver. N'hésitez pas à voir son but et à donner vos idées : Une voix pour le peuple

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 09:08

Le rocher de Dighton (Dighton Rock) est un bloc erratique de pierre d'une quarantaine de tonnes qui se trouvait à l'origine dans le lit du fleuve Taunton, à Berkley (qui faisait autrefois partie de la ville de Dighton), dans le comté de Bristol (Massachusetts), aux États-Unis. Il est célèbre pour ses mystérieuses inscriptions, qui ont donné lieu à plusieurs hypothèses sur la découverte de l'Amérique du Nord.

 

800px-Dighton_Rock-Davis_photograph

 

Description

Le rocher a été vraisemblablement déposé dans le lit du fleuve durant la dernière glaciation, il y a environ 13 000 ans. Il a la forme d'un bloc à six faces, d'environ 1,5 mètre de haut, 2,9 mètres de large et 3,4 mètres de long. Il est formé de grès cristallin gris-brin, d'une texture moyenne à grossière. La surface comportant les inscriptions mesure environ 3 mètres par 1,20 mètre ; elle est trapézoïdale et était inclinée à 70 degrés vers le nord-ouest.

Origine des inscriptions

Pendant les trois derniers siècles, plusieurs hypothèses ont été formulées quant à l'origine des inscriptions. Cette origine peut être :

amérindienne (probablement Algonquin, des inscriptions similaires ont été découvertes de la Pennsylvanie au Maine;

phénicienne (proposée par le comte Antoine Court de Gebelin, 1781) ;
viking (ou normande, proposée par Carl Christian Rafn, 1837) ;portugaise (inscriptions faites par Miguel Corte-Real, proposée par Edmund B. Delabarre en 1916) ;
chinoise (proposée par Gavin Menzies dans 1421: The Year China Discovered America).

 

Le_rocher_de_Dighton

 

L'hypothèse amérindienne est la plus vraisemblable, tous les artéfacts archéologiques retrouvés à proximité du rocher étant d'origine amérindienne.

Le parc et le musée

En 1952, la société historique Miguel-Corte-Real s'est portée acquéreur de 20 hectares à proximité du rocher afin d'y créer un parc. Elle en a été expropriée par le parlement du Massachusetts, qui y a créé un parc d'État. Ce parc (Dighton Rock State Park) comprend aujourd'hui 40 hectares.

Le rocher a été extrait du fleuve et repose maintenant dans un petit musée installé dans le parc.

Saadane

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 09:51
Une série de hasards concerne les parallèlles incroyables entre John Kennedy et Abraham Lincoln.

Ils ont tous les deux été élus président à exactement 100 ans d'intervalle (1860 et 1960). Avant de devenir président, ils avaient été élus au Congrès également à 100 ans d'intervalle (1846 et 1946). Ils ont tous les deux perdu un enfant pendant qu'ils étaient à la Maison Blanche.

Ils ont tous les deux été assassinés d'une balle dans la tête, tirée par derrière, un Vendredi, en présence de leur épouse, par des assassins nés eux aussi à 100 ans d'intervalle (1839 et 1939).

L'assassin de Lincoln a tiré sur lui dans un théatre avant de se cacher dans un entrepôt, tandis que l'assassin de Kennedy a tiré depuis un entrepôt avant de se cacher dans un cinéma. Les deux assassins furent eux-mêmes assassinés avant d'avoir pu être jugés.

Le successeur de Lincoln et celui de Kennedy s'appelaient Johnson (Andrew Johnson et Lyndon Johnson) et étaient nés avec 100 d'écart (1808 et 1908). Andrew Johnson est mort 10 ans après Lincoln, et Lyndon Johnson est mort 10 ans après Kennedy.

La secrétaire de Kennedy s'appelait Lincoln, et celle de Lincoln s'appelait Kennedy. La secrétaire de Lincoln lui avait recommandé de ne pas se rendre au théatre, et la secrétaire de Kennedy lui avait conseillé de ne pas aller à Dallas.

Les noms de Kennedy et de Lincoln comportent 7 lettres, et les noms et prénoms de leurs assassins comportent 15 lettres (John Wilkes Booth et Lee Harvey Oswald).

La loge du théatre où est mort Lincoln s'appelait la "loge Kennedy", et la voiture dans laquelle Kennedy fut assassiné était... une Lincoln. La Lincoln de Kennedy était fabriquée par Ford, tandis que la "loge Kennedy" de Lincoln se trouvait dans le "Ford Theater".

Dernier clin d'oeil de l'histoire: un mois avant d'être assassiné, Lincoln était en vacances à Monroe dans le Maryland. Un mois avant d'être assassiné, Kennedy était en vacances avec Marilyn Monroe.

Saadane

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 11:21

A deux reprise aurait été aperçu un Yeti en Pologne dans les montagnes des Tatras, une partie de la chaîne des Carpates qui culmine à 2.499 mètres à la frontière de la Pologne et de la Slovaquie.

Un première fois par Piotr Kowalski, 27 ans, en randonnée dans le secteur :


 

Puis une deuxième fois par Justyna Folger, 19 ans, alors qu’elle se baignait dans un cours d’eau :


 

 

« J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un ours », raconte la jeune fille en train de se rafraîchir dans la rivière du massif des Tatras, en Pologne. « Mais quand il s’est dressé sur ses deux jambes et s’est enfui »… L’abominable homme des neiges a encore frappé, mais cette fois-ci en Pologne et en plein été !

C’est la deuxième fois en quelques jours qu’une telle observation est rapportée, en fait dans le même journal polonais, Super Express. Tout d’abord par Piotr Kowalski, 27 ans, en randonnée dans les montagnes des Tatras, qui culminent à 2.499 mètres entre la Pologne et la Slovaquie… Le jeune homme arrive à surprendre le phénomène cryptozoologique avec les moyens vidéos de son téléphone portable.

Les images sont de mauvaise qualité, le phénomène est difficilement identifiable… «J’en étais tout retourné », raconte le touriste polonais après sa découverte. En dépit de ces inconvénients, le témoignage paraît sincère et sans trucage apparent. La bête, sur laquelle abondent les histoires les plus saugrenues, ne se laisse pas ainsi surprendre !

Le second témoignage, avec également prise de vues, est celui de Justyna Folger, 19 ans. Elle est filmée par son petit ami en train de tremper les pieds dans une rivière, toujours dans le massif montagneux des Tatras, qui font d’ailleurs partie de la chaîne des Carpates. Les images ont l’air plus probantes, et sont en tout les cas plus nettes… Yéti, Bigfoot, Almasti, le phénomène est mieux connu par les récits que par des observations directes et dignes de foi.

 

Selon un spécialiste interrogé par le tabloïd allemand Bild Zeitung, « Grâce aux fossiles, nous savons que ces hommes-singes pouvaient jadis mesurer jusqu’à trois mètres de hauteur ». En octobre 2008, une expédition japonaise est partie à la recherche du Yéti, pour rapporter des clichés d’empreintes de pas du phénomène.

« Des gens ont fait des recherches dans l’Himalaya, et ils ont trouvé des traces et des excréments », nous a signalé Christian Le Noel à cette occasion. « Des alpinistes anglais ont rapporté des excréments de leur expédition de 1958, ils les ont fait analyser pour y découvrir des parasites spécifiques et inconnus jusqu’alors ».

Mais ces chercheurs japonais, adhérents d’une société locale de recherches encryptozoologie étaient de prime abord tellement convaincus de l’existence de la bête, que leur découverte n’a pas beaucoup ému la communauté scientifique !

Saadane

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 16:43

 

Les sphères mégalithiques du Costa Rica sont des boules de pierre ou pétrosphères, souvent de gabro, une sorte de granit, qui ont été découvertes à différents endroits de la jungle du Costa-Rica, on en compte environ 300 exemplaires de différentes tailles mais les plus grosses atteignent un poids de 16 tonnes pour un diamètre de 2,5 mètres. Localement, elles sont appelées Las Bollas.

La quasi-perfection de leur forme, l'éloignement parfois d'environ 100 km. des premières carrières possibles d'où elles pourraient provenir, la difficulté de leur datation, des moyens inconnus employés pour les confectionner et leur isolation d'un contexte archéologique certain en font une véritable énigme mégalithique.

Rattachées plus certainement à la période précolombienne, une datation incertaine les rattacheraient à la culture Aguas Buenas, entre 200 av.J.C. et 600 de notre ère. Le mystère qui les entoure donne lieu à de nombreuses interprétations ésotériques ou mystérieuses plus ou moins farfelues, cet aspect est notamment exploité dans les livres écrits par l'explorateur suisse Erich von Däniken.

D'autre exemples de pétrosphères ont été retrouvées à travers le monde, soit d'origine naturelle, soit taillées et sculptées comme les exemples retrouvés en Écosse et datant de l'Âge du bronze. Mais aucune n'atteignent le gigantisme de celles du Costa Rica.

 

 


Analyse des scientifiques

Les chercheurs ont eu connaissance de ces mystérieuses boules dans les années 30,lorsque la forêt céda la place à des plantations de bananiers.

Un examen approfondi permit aux spécialistes de supposer que les artisans qui avaient façonné les boules avaient dû utiliser des gabarits de bois.

Le façonnage dut exiger une patience infinie car la plupart de ces boules sont sculptées dans un granit particulièrement dur.

La technique mise en œuvre consistait vraisemblablement à tailler tout d’abord une boule grossière puis à la polir avec un abrasif, peut-être du sable.

Taillées avec des moyens extrêmement rudimentaires, ces sphères n’en sont pas moins remarquablement bien executées, atteignant presque la perfection.

Une sphère d’environ 2 m de diamètre comporte en effet une marge d’erreur d’à peine plus d’un centimètre, soit deux millièmes environ.

Ce qui est surprenant c’est que ces sphères ont été découvertes au beau milieu d’une jungle inextricable. Effectivement, on peut se demander comment ces boules de toute évidence artificielles se sont retrouvées en pleine forêt.

Doit-on en déduire que ces sphères ont été placées là avant que la jungle n’envahisse cette région ? Si oui, cela fait remonter leur création à une époque très reculée que certains estiment à 1 600 ans avant notre ère ; époque à laquelle, l’homme n’était pas censé disposer d’outils et d’une technologie aussi perfectionnée.

Leur géométrie est bien trop parfaite pour n’être qu’un simple hasard.

Conclusion

En 1940, l'United fruit Company défricha les marais et les bois au pied de la Cordillera Brunquera, dans le territoire du Rio Diquis et à cette occasion l'archéologue Doris Z. Stone découvrit de nombreuses boules parfaitement sphériques artificielles. Elle rédigea un rapport détaillé se terminant par cette constatation tout à fait résignée:

"Nous devons classer les boules parfaites du Costa Rica parmi les énigmes mégalithiques indéchiffrables."

Voilà donc encore, un élément insolite qui ne peut que nous inviter une fois de plus, à nous interroger sur l'extraordinaire passé des civilisations disparues, dont les seules vestiges en pierre, découverts de nos jours, représentent déjà pour nous, un inconcevable mystère.

Saadane

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 19:28


En entrant dans sa modeste cuisine, par un étouffant matin d’août 1971, une mère de famille espagnole, Maria Gomez Pereira eut la surprise de voir sur le sol cimenté ce qui ressemblait à un visage peint. Elle se demanda si elle était victime d’une hallucination ; mais l’image apparaissait bien sur le sol ; on eût dit l’ébauche d’un portrait en couleurs. Au fil des heures , l’image se précisa, et la nouvelle de l’apparition se propagea rapidement dans le petit village de Belmez, près de Cordoue.
Angoissés par ce mystère et importunés par l’afflux croissant des curieux, les Pereira décidèrent de détruire l’image. Six jours après cette bizarre intruision, le fils attaqua le plancher à la masse. Une nouvelle couche de ciment recouvra le plancher par la suite, et la vie repris son cour normal.
Pas pour longtemps, une semaine ne s’était écoulée qu’un nouveau visage apparaissait au même endroit. Celui-ci, d’un homme dans la force de l’âge, était plus précis encore. Les yeux se formèrent d’abord, puis le nez, les lèvres et enfin le menton. Il était désormais impossible d’écarter les curieux. Chaque jour, c’était par centaines que les gens faisaient la queue devant la demeure des Pereira, bien décidé à voir ce qu’on appelait déjà LA MAISON AUX VISAGES. Il fallut faire appel à la police pour contenir la foule. Il fut finalement décidé de consever l’image soigneusement découpée, elle fut montée sous verre pour être accrochée à côté de la cheminée.


Avant de réparer le plancher à nouveau, des fouilles furent entreprises et l’on trouva à quelque trois mètres sous terre, de nombreux ossements humains. Plusieurs en conclurent que les fameux visages étaient ceux de morts inhumés précisément à cet endroit. D’ailleurs la plupart des maisons bordant cette rue de la demeure des Pereira avaient été édifiées sur un ancien cimetière.
Or les phénomènes observés ne s’étaient manifestés que dans la maison de la famille Pereira.


Quinze jours après les fouilles, alors que le plancher avait été refait, une nouvelle image se forma sur le sol de la cuisine. Une quatrième, celle d’une femme, suivit deux semaines plus tard. Autour de cette dernière en apparurent de nombreuses autres plus petites. Avec les années, les visages se modifiaient et certains s’effacèrent.
Au début des années 80 , de nouveaux dessins apparurent encore.


À quoi imputer ces dessins ? Un spécialiste au moins à émis l’idée qu’elles étaient l’œuvre de l’un des Pereira dépassé par une farce qui n’avait que trop bien réussi.Mais certains chimistes qui examinèrent le ciment s’avouèrent complètement déroutés par le phénomène. Scientifiques, universitaires, parapsychologues, policiers, prêtres et autres gens oeuvrant dans différents domaines se sont penchés sur les images sans pouvoir donner d’explication rationnelle convaincante.

Saadane
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 10:28
Nous sommes en Italie en 1982, ou l'intrigante histoire de Carole Compton défraye la chronique et fait places aux rumeurs les plus folles. Cette jeune écossaise âgée de vingt ans est au centre d'une incroyable polémique qui va la mener en prison.

Aussi incroyable que cela puisse paraitre elle est soupçonnée de sorcellerie. On prétend qu'elle a le pouvoir de déclencher des feux à distance, un phénomène rare appelé pyrokinesie.

En mai 1982, Carole Compton qui est tombée follement amoureuse d'un jeune homme italien décide de venir vivre en Italie. Pendant que son petit ami fait son service militaire elle se fait embaucher comme jeune fille au pair dans la famille Riccie à Rome.

Très vite des événements étranges se déroulent dans la maison des Riccie.Des tableaux tombent après le passage de Carole, des meubles se mettent à bouger sans raison.

Pendant un séjour à la montagne avec la famille Riccie, dans les Alpes italiennes, un feu ravage le chalet qu'occupe Carole Compton. Le chef des pompiers de Ortisi déclara n'avoir jamais vus un feu aussi violent de toute sa vie. L'enquête déterminera que les causes de l'incendie demeurent indéterminées, même si l'on soupçonne une défaillance électrique. La famille Riccie qui est très superstitieuse préfère se séparer de Carole et la congédie.

À la fin juillet Carole Compton est embauché par une autre famille, les Tonti. Elle part avec eux sur l'île d'Elb chez leurs grands-parents. La Grand-Mère qui est très superstitieuse se méfie très vite de Carole.

Après quelques jours un matelas de la maison prend feu s'en que l'on puisse en déterminer l'origine. Des objets se déplacent et des choses étranges se passent comme chez les Riccie. La grand-mère surnomme alors Carole Compton la sorcière.

Jusqu'au jour ou un feu se déclare dans le lit du bébé de trois ans, Agnès dont Carole à la charge. La grand-mère persuade les parents d'appeler la police, pour elle Carole Compton est coupable et a le pouvoir de déclencher des incendies à distance.

La famille porte plainte et Carole Compton est arrêtée par la police. Elle est interrogée et mise en prison pour tentative de meurtre. Dans le système juridique italien une personne peut être emprisonnée des années sans même être inculpé.

Carole Compton est menée à la prison de Livourne. Même si elle n'a pas été accusée de sorcellerie, la sorcellerie est la base des accusations portées contre elle. Comme on peut se l'imaginer l'affaire Carole Compton fait vite la une des journaux où on la surnomme la sorcière.

Des para-psychologues se penchent sur le cas de Carole, pour certain il serait possible que Carole Compton soit victime d'un Poltergeist. Pour le professeur Archie E.Roy, de l'université de Glasgow, on ne peut pas écarter la possibilité que Carole Compton soit victime de ce genre de phénomène.

En décembre 1983, après avoir passé seize mois en prison, le procès de Carole Compton a enfin lieu. Carole Compton n'avait aucun motif et n'a jamais été vu ou prise en flagrant délit durant les feux de départs. Durant son procès elle nie fermement en être l'auteur.

Pendant le procès les experts légistes ont révélés n'avoir pas été en mesure de recréer les incendies pour en déterminer les causes. Un expert révélera que l'un des matelas a étonnement pris feu vers le bas sans que l'on ne s'explique la cause. Les preuves scientifiques ont révélés qu'il n'y avait aucune preuve qu'une substance incendiaire est était employer ou toutes autres choses. Le professeur Vitolo donna la preuve que les incendies n'avaient pas été provoqués par une flamme, mais par une chaleur intense.

Carole Compton fut déclarée non coupable pour tentative de meurtre, mais fut déclarée coupable pour deux autres chefs d'accusations, incendie criminel et tentative d'incendie. Carole Compton reçoit deux ans et demi de peine de prison et est libérée après son procès en raison du temps qu'elle avait déjà passé en prison.

Elle vit aujourd'hui tranquillement dans le West Yorkshire avec son mari et sa famille et n'a plus jamais fait parler d'elle. Carole Compton était-elle une pyromane ou fut-elle victime d'un poltergeist ?

Saadane

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 09:45

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Qui étaient les Dieux Sumériens ? Ou plutôt, qui étaient ces êtres que la première civilisation reconnue qualifiait de Dieux ? Et d'ailleurs, qu'est -ce qu'un Sumérien ? C'est sur ce puits de question que l'homme d'aujourd'hui se penche, muni d'une bonne lampe, d'une boussole, et de toute l'ouverture d'esprit possible… Un voyage dans l'histoire des civilisations proposé par Odile Alleguede.

Une encombrante filiation

Penchons-nous sur la plus ancienne civilisation reconnue par les experts : Sumer.

Kalam, son nom d'origine, est un pays censé avoir rayonné voici à peine plus de 10 000 ans, dans la vaste plaine mésopotamienne du proche-orient, l'Irak actuel. De ce pays, que savons nous ? Pas grand-chose, aux dires de ces mêmes experts. Dans le maelstrom des preuves et des contre-évidences, une certitude pointe pourtant du bout du nez… En effet, s'il y a bien une constante à épingler au ” dossier Sumer “, c'est l'inspiration d'êtres divins à l'origine de la civilisation sumérienne. Le sumérien était une étrange créature ; en effet, convaincu qu'il avait été crée pour servir de main-d'oeuvre aux dieux, la question de son humanité, donc de sa dignité, ne l'effleurait pas. Du premier à son dernier souffle, il entendrait que sa valeur n'excédait pas celle de la terre qu'il remuait, que son lot était de souffrir et d'obéir en tous points aux caprices de ces dieux, si violents et injustes soient-ils. Une chose est sûre, si le sumérien n'est pas le premier homme, c'est en tout cas le plus résigné, digne du fatalisme auquel nous ont habitué les grandes religions. Mais soumission ne sous-entend pas rébellion, loin de là ! Car le sumérien aimait ses dieux autant qu'il les craignait. Une forme aigue de syndrome de Stockholm, dirions-nous aujourd'hui, ou la victime tombe amoureuse de son bourreau au point qu'elle en oublie sa triste condition.

 

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De ” primitives ” tablettes

La preuve la plus prégnante et la plus tangible d'une civilisation mésopotamienne est sans nul doute la découverte, il y a près d'un siècle, d'un ensemble de tablettes d'argile cuite. Ces tablettes, rédigées pour certaines il y a 5 000 ans à l'aide d'un roseau taillé, révèlent une écriture cunéiforme évoquent des clous, ou santak en sumérien. D'abord perplexes, les archéologues allaient se rendre compte que ce qu'ils avaient entre les mains n'était rien de moins que la compilation tardive des premières civilisations à avoir peuplé ce territoire : les Sumériens, les Akkadiens et les Babyloniens. Comme on peut l'imaginer, le décodage d'une telle écriture n'est pas tâche aisée, car elle est soit idéographique (chaque signe figurant un objet précis), soit phonétique (un signe différent pour chaque mot). Que racontent ces tablettes ? Tout simplement le quotidien des peuples précités, cela va de leurs structures sociales, leurs sciences, leurs croyances… jusqu'à leur Création ! En effet, le récit dérape : à ce quotidien, à cet âge d'or déjà surprenant, viennent se mêler des dieux omniscients, responsables des destinées, manipulant un arsenal technologique que l'homme d'alors ne comprend pas, mais qu'il peut décrire avec ses propres mots.


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Déchiffrage d'un bien curieux récit

Comme tout arrive à qui sait attendre, le ” réveil ” des tablettes mésopotamiennes sonna avec les années 80 et leur traduction par un homme que fascinaient les langues (très) anciennes : Zecharia Sitchin. En effet, le mythique auteur de la ” 12 ème planète ” entreprit un énorme travail sur le contenu des textes, et ce sans préjugés particuliers. Ce qui lui fit tirer des conclusions le mettant immédiatement à l'écart d'un certain establishment scientifique. Selon Sitchin, il y est question d'une caste extranéenne, les Anunna(ki), de leur venue sur Terre, et de leurs multiples interférences avec les hommes dont ils se revendiquent les créateurs. Le travail de ce précurseur ouvrit la voie à d'autres, comme René Boulay ou Paul Von Ward. Encore et toujours, une même conclusion s'impose à leurs yeux : la main basse, en des temps très anciens, du patrimoine génétique du Vivant par des êtres qui n'étaient pas armés des meilleures intentions, et qui ont réussi à s'imposer comme des dieux, voire Dieu !

 

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Une langue mystérieuse et codée

L'autre aspect de la langue sumérienne qui continue de déstabiliser les plus éminents linguistes réside dans sa formation… en effet, elle n'en a pas ! Le sumérien est totalement structuré, dès son apparition, et se paie le luxe de n'appartenir à aucun groupe linguistique connu ! Fort d'années à plancher sur les tablettes d'argile, les experts répertorient environ 600 signes cunéiformes différents. Ce chiffre vaut, tant pour les valeurs phonétiques qu'idéographiques, mais ne tient aucun compte des variations homophoniques possibles. Or, le sumérien n'est qu'homophone. Toute la complexité et la richesse de cette langue résident dans sa manière à prononcer un même mot, en accentuant plus ou moins sa prononciation, chaque intonation étant donc porteuse d'un sens différent. Sans cette donnée capitale, le sumérien reste une jolie boîte dont on peine à trouver la serrure ! Cela, un homme l'avait compris avant les autres : l'assyriologue français F. Thureau-Dangin. Parti avec d'autres étudier les fameuses tablettes, il se rendit compte de l'épineux problème que lui et ses collègues allaient rapidement rencontrer face à la redoutable homophonie sumérienne. Il se mit donc à attribuer à chaque signe un système d'accents et de numérotation qui mua, vers la fin des années 20, en une véritable Bible à l'attention du chercheur méticuleux. Mais, à lui comme aux autres, l'essentiel échappait…

 

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La langue-mère d'origine ?

Comme toujours, la vie ne manque pas de surprise. Et elle entend le prouver une fois de plus, en faisant jaillirle lumière du côté le plus sombre pour un chercheur, entendez un profane ! L'outsider en question se nomme Anton Parks. Il n'est pas scientifique, n'a subi aucune formation et ne jouit d'aucune accointance dans le ” milieu “. Parks est l'auteur d'une série d'ouvrages, une saga épique qui remonte le temps et touche à nos origines en prenant pour témoins Kalam et ses tablettes. car l'auteur porte une nouvelle de taille : la codification des langages de la Terre par le sumérien. Ou comment, en s'attachant aux valeurs phonétiques de chaque syllabe sumérienne, on se rend compte qu'elles sont habilement dissimulées dans tous nos idiomes et langages ancestraux ! La démonstration de Parks est édifiante : à l'aide du syllabaire suméro-assyro-babylonien (l'ensemble des syllabes constituant tant le sumérien et l'akkadien que leur ” enfant ” l'assyro-babylonien), l'auteur entend décomposer et traduire des langues, à première vue, aussi éloignées que le chinois, le dogon du Mali, les langues germaniques, des Amériques, l'ancien grec, l'hébreu, le latin, l'égyptien, l'arabe,… et y parvient !

Une science… dépassée !

A l'aube du 21 ème siècle, le chercheur honnête en terre de Kalam se heurte à un problème : en effet, tout historien, archéologue, expert linguistique, est au courant d'une certaine interdiction des premiers peuples à représenter la véritable forme de ses dieux. Comme c'est (heureusement) toujours le cas, il semble que des garnements aient désobéi à ce commandement ! Citons en vrac les sites de Choga Mami, Ur, Eridu, ou maintes statuettes vieilles de 5 à 6 000 ans av. J.C. ont été découvertes. Seulement voilà, elles sont toutes dites ” à tête de lézard “, comprendre de physionomie reptilienne ! Dans des spécialisations ou le nombre de diplômes semble accompagner le nombre d'oeillères, le chercheur d'aujourd'hui est-il prêt à considérer l'impensable ?

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Saadane

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 08:59
Un triangle maudit ?

Il y a tout autour de ce « géant des Cévennes », un « triangle de la Mort », véritable Pot-au-Noir, qui a fait plus de 60 victimes ! ‘L‘Eveil’, journal local, résumait par ces mots en octobre 1982 les accidents aériens, la plupart inexpliqués, survenus dans un périmètre situé approximativement entre le Mont Mézenc, le Puy-en-Velay et le massif du Pilat (avec la catastrophe des trois Mirages en mai 1987).

Mont Mézenc

Ce secteur bien délimité semble détenir le sinistre record des catastrophes aériennes. De plus, curieusement, ces calamités se déroulent sur des régions à l’environnement naturel difficile. Ces décors dantesques sont ceux d’un règne minéral absolu et démesuré d’une sauvagerie à couper le souffle…
D’autres dimensions du temps et de l’espace règnent en ces secteurs sur lesquels d’étranges et inquiétantes histoires laissent deviner des événements rapidement classés dans les registres du légendaire mais quasiment toujours construits sur des réalités qui nous échappent encore.

Où il serait question de pierres volantes

Ici se côtoient, s’imbriquent intimement, le tellurisme, le passé des hommes, de la terre, de l’univers, du cosmos, des dieux et l’innommable, dont parfois la Burle, vent magique et terrible, se fait l’écho et la mémoire démesurée.
Non seulement un nombre effarant d’avions, et non des moindres, s’écrasèrent sur ce sol cévenol, mais le plus souvent ces catastrophes s’accompagnèrent d’observations, d’événements étranges, dont les plus remarquables restent du domaine des objets volants inexpliqués. La fréquence de ces constats est à un point tel qu’il y aurait lieu de croire les deux phénomènes liés ensemble dans cet étrange triangle, dit ‘de la Burle’, dont les sommets souvent proches de 1200m. atteignent 1458m. pour le grand Tanargue (Mont Tonnerre !) et d’autres dont le Suc de la Lauzières culminent à plus 1500m. Ici on parle à voix basse, depuis bien avant les accidents, de pierres étranges dites « pierres volantes » (lieu-dit Peire-Vole), « pierres qui baillent » et du « Pas de l’Enfer »… restant, à jamais, les tombes minérales des aéronefs perdus, aspirés littéralement par d’obscures forces inconcevables toujours inexpliquées scientifiquement. A ces accablants constats d’impuissance d’autres bien plus énigmatiques viennent se joindre obligeant souvent des considérations où le rationnel n’a plus guère sa place.

Une effarante litanie d’accident aériens

Les catastrophes aériennes recensées sur ce secteur commencent avec la chute, le 3 nov. 1943, d’un bombardier Halifax parachutant du matériel aux Résistants locaux. Les détails effarants rapportés par le seul rescapé (mitrailleur de queue) sur les derniers moments précédant le crash seront mis sur le compte de la terreur vécue à ce terrible instant. Le bombardier pris dans un remous incroyable ne répond plus aux commandes, plus aucun instrument ne fonctionne, à une chaleur soudaine succède aussitôt, dans la carlingue, un froid glacial… puis c’est l’impact au sol. A ce rapport s’ajoutent ceux d’A. Mandot et C. Faurion qui entendent l’Halifax tourner en rond, sortent et… le voient « entouré d’une multitude de petits feux multicolores de position ». Hors, en vol de nuit l’Halifax ne disposait pas, vu sa mission, de feux « multicolores de position», mais naviguait, au contraire, tous feux éteints ! Ce sera le premier rapport inconcevable d’une série qui n’en finira pas de s’allonger.
Près d’une quarantaine d’accidents aériens, depuis celui-ci, se succéderont sur ce périmètre qui finira par mériter le surnom de « Triangle de la Burle ». Tantôt ce sont de petits appareils de tourisme dont on doutera de la puissance, de la précision des instruments de vol, de l’expérience des pilotes peu habitués aux changeantes conditions météorologiques locales… Certes il faut bien donner des raisons lénifiantes à ces catastrophes ! mais que dire de la technique des puissants appareils militaires à réaction pilotés par des pilotes chevronnés ? Tels les 2 Javelins anglais, en 1963, qui s’écrasent inexplicablement, l’un sur Jaujac, l’autre un peu plus loin et dont on ne retrouvera pas le pilote pourtant éjecté avec son siège ? Tel encore un Gloster Météor G.A.J. et un autre F 104 qui finiront pareillement. 1965 : deux F.104 tombent sur le Mont Mézenc (près des dents du diable)… poursuivis, rapporteront les témoins, par 6 petites sphères rosâtres qui ne disparaîtront qu’avec l’arrivée des secours. Idem pour le Fougas-Magister percutant le sol près d’Orcival survolé par « 2 soucoupes volantes » vues par les 7 premières personnes accourues sur les lieux. Un Jodel, le 23 juin 1969, tombe d’un coup suivi par des « cigares volants et bourdonnants » préciseront 2 agriculteurs terrorisés… ce Jodel venait curieusement de survoler la centrale nucléaire du Bugey !
12 août 1969 : 3 triangles avec un autre objet lumineux sont vus au col de Goudooze. L’ensemble croise un avion qui s’écrase aussitôt, puis c’est un Wassmer qui n’a que le temps de se poser en catastrophe…enfin, plus loin, deux chasseurs de Francazal, arrivés sur les lieux se percutent en vol!!!
21 nov. Un Mystère IV est en panne inexplicable de radioguidage, ainsi que deux autres avions à réaction qui auront de graves ennuis de moteur … au passage de 4 disques luisants et silencieux à la verticale de St Pierreville.
Début avril 1970, c’est encore un Mystère IV « accompagné par un ballet de boules lumineuses surgies (?) du Rhône » qui s’écrase enfin près de la Teste.
Mai 1970, un Bonanza est signalé en difficulté de vol. On ne retrouvera jamais épave ou passagers… mais les autorités dégageront « une épave d’avion mystère inconnu et non identifiable », l’enquête n’ira jamais plus loin.
1 juin 1971, un CESSNA s’écrase à St Front près du lac Arcône. Les habitants précisent alors que fréquemment le lieu est survolé par « des machines volantes et soufflantes ».
1er août 1975, un avion s’écrase à Marat. Les dépositions répétitives des témoins expliquent que l’appareil était surmonté de lumières pâles puis très vives au moment de l’impact.
1979 et 1980 apporteront la même dose d’énigmes et d’accidents mortels d’avions.

La terre maudite des Loups

Mais revenons, à présent, sur 3 catastrophes plus remarquables encore. D’abord celle de 1948. L’avion emportant la sœur du président Kennedy, Kathleen Kennedy Cavendish, s’écrase en un lieu nommé autrefois « terre de loups ». Certains y verront le prolongement de la vieille malédiction lancée par les indiens contre le président Lincoln et étendue à tous ses successeurs. Hasard, bien sûr! Toujours est-il que la sœur de Kennedy entra dans la légende du triangle de la Burle sous le nom de « fée du pot-au-Noir » ! Ensuite.

Trois avions qui n’existent pas

Le 18 sept. 1980 au Mt Devez un avion en perdition est vu entouré de feu et de fumée. Plusieurs brigades locales recherchent l’épave sans pouvoir la localiser… d’ailleurs aucun aérodrome ne signale de disparition. Qu’avaient vu tous ces témoins, dont des gendarmes ?
Février 1981, mêmes témoignages multiples d’un aéronef en difficulté à basse altitude : régime saccadé, feu, fumée. Les recherches ont lieu aussitôt, sans résultat. On retient certaines similitudes entres ces deux affaires dans les rapports d’observations dont certains (gendarmerie) sont indiscutables : les 2 « appareils » en détresse, jamais retrouvés, sont tous deux de couleur très claire et comportent de nombreux éclairages rouges, pris pour des feux de position ou d’atterrissage. Enquête classée sans suite.

L’énigme du 18ème passager

Enfin, le 22 janvier 1971. Un Nord 262 militaire quitte Villacoublay à 6h. Il est attendu vers 9h à Pierrelatte. Vers 8h le contrôle radar perd son contact. A 1342m d’altitude, au seuil du Mezilhac, près de la vallée de la Volane, l’appareil s’écrase au Suc du Paradou … le mal nommé? Tous les passagers trouvent la mort et l’Etat Français perd d’un seul coup, ici, les 7 premiers cerveaux de notre recherche nucléaire civile et militaire. Curieusement il y aurait eu au nombre des victimes… un cadavre de trop, impossible à identifier. Ce sera l’énigme du 18ème passager. Enigme aussi les récits de ceux qui entendirent cercler l’appareil dont le bruit lourd des moteurs était accompagné de sifflements inhabituels allant jusqu’à couvrir le ronflement grave des turbo-compresseurs de ce genre d’avion…
Enigme aussi les deux formes ovoïdes, aperçues sur les lieux, « sombres et pourtant luisantes ». Les rapports n’en feront pas mention…

Silence sur la Burle…

Nous savons, pour en avoir eu preuve et certitude, que ces phénomènes continuent à se produire sur ce secteur toujours aux mêmes fréquences. La circulation aérienne use de nouveaux « couloirs » pour survoler ces zones pudiquement appelées « turbulentes ».
Et puis, à présent, on tait ces « incidents » survenant encore dans les plans de vol. De temps à autre la presse relate de vagues observations rapidement expliquées par le ballon sonde ou la retombée de satellite de service… Puis la Burle reprend possession de son triangle maudit. Peut-on se demander si ne pas faire état de certaines choses suffit à les exorciser ? il est à craindre que non. Aujourd’hui sur ces hauts plateaux on n’aime pas trop parler de ce que l’on voit (ou entend !) encore et toujours parfois la nuit ou le jour, dans la tempête ou sous le soleil. Tout ayant été galvaudé, ceux qui ont encore la sagesse de croire ce qu’ils voient et de l’admettre, n’osent le rapporter par crainte du ridicule ou des moyens de pression pour faire taire la rumeur. Encore combien de crash aériens pour admettre rationnellement ces phénomènes localisés et décrits ici bien avant l’apparition de nos modernes avions… depuis des siècles ?

Saadane

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 10:28

C’est une bien étrange aventure qui arriva aux moines-navigateurs de l’abbaye de Saint-Mathieu, partis un jour du Ixe siècle pour aller explorer l’océan. Oui, une bien étrange aventure, en vérité. Si étrange que les contemporains, à la fois épouvantés et émerveillés, y virent, selon leur tempérament, soit la griffe du Démon, soit la main de Dieu, et s’en furent interroger de saints hommes d’Eglise réputés pour leur compréhension des choses qui dépassent l’entendement. Ces saints hommes demeurèrent d’abord perplexes, puis s’abîmèrent dans la méditation. Et il fallut attendre mille ans pour que l’aventure prodigieuse des moines-navigateurs reçût un commencement d’explication.

Ce ne furent toutefois ni des théologiens mitrés, ni des chanoines à bonnets carrés qui apportèrent les lueurs désirées, mais deux messieurs humbles d’aspect, portant des complets –veston un peu ridicules, des pantalons tirebouchonnant et des feutres râpés. L’un il est vrai, s’appelait Albert Einstein et l’autre Paul Langevin…

Ainsi, on avait eu recours aux deux plus éminents physiciens de notre temps pour essayer de comprendre ce qui était arrivé aux moines-navigateurs. Qu’avaient-ils donc vécu de si fantastique ?

Je vais le dire, en suivant le récit qu’à fait de l’événement le chroniqueur Godefroy de Viterbe.

Il y avait au IXe siècle, à l’extrémité de la Bretagne, sur une pointe rocheuse balayée par le vent et assaillie par les vagues, une abbaye vouée à Saint Mathieu « pour ce que, disait la légende, la tête de l’apôtre avait été apportée en ce lieu, au Vie siècle, par des marchands du Moyen-Orient ». Des moines vivaient là, partageant leur temps entre la culture d’une terre aride, l’enseignement des saintes croyances et l’exploration de l’océan. Certains s’en allaient, en effet, pendant des mois vers le couchant à bord d’embarcations que les Celtes avaient copiées sur les bateaux carthaginois lorsque ceux-ci venaient dans la région pour y chercher de l’étain.

A leur retour, l’esprit rempli d’images fabuleuses, ils décrivaient à leurs frères, restés à terre, des îles paradisiaques peuplées d’hommes et de femmes nus, d’oiseaux multicolores doués d’un langage quasi humain, et d’étranges animaux ressemblant à des enfants velus qui couraient dans les arbres. Ils ajoutaient – détail à peine crédible – que, sur certains de ces arbres, poussaient des œufs remplis de lait sucré. On les écoutait avec un ravissement qu’entamait à peine l’incrédulité.

Puis vint le jour où, désireux d’aller plus loin que leurs devanciers, des moines s’embarquèrent sur des navires pourvus de grandes voiles qui les portèrent d’un trait à l’horizon. Poussés par des vents capricieux, ils errèrent à l’aventure pendant de longs mois, luttant contre les tempêtes, se nourrissant de leur pêche et buvant l’eau du ciel.

Un soir enfin, ils arrivèrent en vue d’une île étrange où se dressait une montagne constituée de blocs d’or. Eblouis, ils débarquèrent et parvinrent devant une ville entourée d’une enceinte colossale hermétiquement close. Et cette enceinte était également en or. Alors, ils s’assirent avec l’espoir de voir surgir quelqu’un qui pût leur dire où ils étaient. Mais la nuit passa et rien ne bougea que la lune dont ils suivirent la course dans un ciel rempli d’étoiles qu’ils ne connaissaient pas.

Or, lorsqu’apparurent les lueurs du petit matin, des portes s’ouvrirent d’elles-mêmes dans la muraille et les moines virent une cité entièrement en or qui étincelait sous le soleil. Ils entrèrent. Un étrange silence planait sur les rues désertes. Foulant des pavés d’or, ils longèrent des centaines de maisons, vides mais aussi brillantes que le saint calice de leur abbaye, des fontaines ornées de pierreries et des palais dont les façades étaient piquetées de gemmes. Puis ils parvinrent à une église qui ressemblait à une châsse ciselée par le plus habile des orfèvres. Ils y pénétrèrent et découvrirent qu’il y flottait un parfum de rose…

Etonnés de ne rencontrer aucun prêtre dans ce sanctuaire qui n’avait pas l’apparence d’un édifice abandonné, les moines entreprirent une exploration méthodique des lieux.

Et voilà qu’ouvrant une porte au hasard, ils découvrirent dans les « logettes » deux vieillards aux barbes majestueuses, assis sur des trônes. Ces étranges personnages étaient immobiles comme des statues. Ils s’animèrent soudain et se levèrent pour saluer respectueusement leurs visiteurs.

Qui êtes-vous ? dirent-ils. Et que voulez-vous ?

Les autres répondirent qu’ils étaient moines, qu’ils venaient d’au-delà des mers et qu’ils ne voulaient, en ce bas monde, qu’adorer Dieu et faire Sa Sainte Volonté.

Et vous ? ajoutèrent-ils.

Les vieillards parlèrent alors longuement dans une langue fleurie. De leurs discours un peu obscur, les moines crurent démêler  qu’ils avaient affaire à Elie et à Enoch, que la ville où ils se trouvaient était gardée par des séraphins et qu’un aliment céleste nourrissait ceux qui avaient le bonheur d’y séjourner.

De tels propos pour extraordinaires qu’ils fussent, ne parurent point extravagants aux braves moines qu’une lecture quotidienne des Saintes Ecritures avait habitués au merveilleux.

Ce qu’ils allaient apprendre par la suite devait, en revanche les plonger dans un grand étonnement.

Les deux vieillards, en effet, changeant brusquement de sujet, assurèrent que le temps ne se déroulait pas, sur leur île, au même rythme qu’ailleurs, et qu’un jour, chez eux, équivalait à cent ans dans les autres régions de la terre.

Tandis qu’ici, dirent-ils dans leurs style particulier, trois fois l’astre du jour a donné sa clarté, de trois fois cent ans ont vieilli les êtres animés de vos contrées.  De ceux-là qu’après votre départ, leurs mères ont engendrés, pas un seul, demain, ne sera vivant. La terre, de tout côté, a fait place à de nouveaux peuples et à de nouveaux rois. Et vous-mêmes serez vieux en arrivant là-bas…

Puis ils demandèrent aux deux moines-prêtres du groupe de dire une messe. Quand l’office fut terminé, le vieillard qui prétendait être le prophète Elie prit la parole :

Le temps vous fait signe. Il vous faudra bientôt repartir. Si vous désirez, emportez des provisions d’or et de pierres précieuses. La brise marine vous portera jusqu’en vos demeures en cinq jours.

Il ajouta :

Je vous vois jeunes au départ ;  je vous aperçois vieux à l’arrivée…

Alors, les moines dirent adieu aux vieillards et retournèrent vers la crique où ils avaient laissé leurs bateaux. Là, ils embarquèrent des paniers de fruits et des outres d’eau douce. Puis ils réparèrent les voiles et les mâts qui avaient eu à souffrir des tempêtes au cours de leur long voyage. Lorsque tout fut terminé, ils quittèrent cette île fabuleuse où ils avaient passé trois jours.

C’est alors que les paroles des vieillards se réalisèrent. Une brise s’éleva soudain qui gonfla les voiles et poussa les bateaux à une telle vitesse qu’en cinq jours exactement ils arrivèrent à la pointe Saint-Mathieu.

Aussitôt, les moines montèrent vers l’abbaye, pressés de conter leur extraordinaire aventure. Mais ayant fait quelques pas, ils demeurèrent pétrifiés : les remparts n’étaient plus ceux qu’ils avaient connus, la ville était transformée, l’église ne ressemblait en rien à celle qu’ils avaient édifiée. Quant à l’abbaye, elle comprenait des bâtiments qui n’existaient pas à leur départ. Pris de crainte, ils pénétrèrent dans le cloitre. Là, ils ne reconnurent personne : ni le père abbé, ni le prieur, ni le frère portier. Et quand ils s’aperçurent avec terreur que tout, dans le pays, avait changé : l’évêque, le roi, les seigneurs, le peuple.

Ils demandèrent alors des nouvelles de ceux qu’ils avaient connus naguère. Personne ne s’en souvenait plus. Leur nom même était oublié. Les moines en conclurent que leurs amis étaient morts et ils « en eurent grand deuil ». Et comme ils pleuraient en se rapprochant les uns des autres, ils découvrirent soudain avec effroi que leur peau était ridée, leurs cheveux blancs, leur corps décrépit, leurs mains diaphanes. Eux qui avaient encore tout à l’heure, au moment d’aborder la pointe Saint-Mathieu, l’aspect d’hommes jeunes et vigoureux, étaient devenus subitement des vieillards tremblants aux yeux éteints et aux bouches édentées.

Le père abbé, les prenant en pitié à cause de leur grand âge, leur demanda d’où ils venaient et qui ils étaient.

Nous sommes partis d’ici, il y a trois ans, dirent-ils. Cette abbaye était la nôtre. Nous avons voyagé sur la mer, séjourné trois jours sur une île et nous revenons avec des fruits et de l’or. Mais nous ne reconnaissons plus rien ni personne.

Le père abbé, fort intrigué, s’enquit de leurs noms, de celui de leurs bateaux et de la date de leur départ. Puis il alla consulter les archives de l’abbaye.

Quant il revint, il avait l’air effaré :

D’après ce que je viens de lire, dit-il, vous n’êtes pas partis il ya trois ans. Les textes qui relatent votre départ et où se trouvent notés vos noms et ceux de vos bateaux sont beaucoup plus anciens. Ils ont trois cents ans…

Et comme les moines n’avaient pas l’air de saisir le sens de ses paroles, il ajouta :

Comprenez-vous ? Vous êtes partis il y a trois siècles !

Alors, les voyageurs sentant qu’ils allaient bientôt mourir, racontèrent en détails leur aventure, décrivirent l’île à a la montagne d’or, la ville étincelante, les deux vieillards qui prétendaient être Elie et Enoch, sans omettre les étranges propos que ces mystérieux personnages avaient tenus sur les temps différents.

Quand ils eurent terminé, ils tombèrent morts et leur récit fut consigné dans les archives de l’abbaye. C’est ainsi qu’un jour le chroniqueur Godefroy de Viterbe put avoir connaissance de l’histoire fabuleuse de ces moines, partis de chez eux au Ixe siècle, et qui ne revinrent qu’au XIIe...

Saadane

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 23:14

En 1976, Robert Charroux a publié un livre « L’énigme des Andes » dans lequel il retrace notamment sa rencontre avec le Dr Cabrera et les pierres d’Ica. Ces pierres gravées constituent selon ses propres termes une véritable « bibliothèque préhistorique ». Combats entre hommes et dinosaures ou interventions chirurgicales nous sont comptés.

En 1945, W. Julsrud découvre à Acambaro, au Mexique, 32 000 poteries et figurines intactes qui, elles aussi, relatent des scènes de cohabitation entre hommes et dinosaures.

Pierre Tréand, archéologue reconnu, découvre en 1986 au cours de fouilles à Serre-de-Brigoule (sud de la Drôme en France) des silex qui portent les traces d’une intervention humaine. Le sédiment, daté du Burdigalien donc de l’ère tertiaire, a été authentifié. Là encore, des représentations de dinosaures apparaissent.

Etant pragmatique, j’ai abordé avec prudence mais sans à priori les découvertes énumérées ci-dessus.

Il ne s’agit pas dans ce dossier de retracer chaque découverte dans leurs détails. Des liens sont fournis pour ceux qui souhaitent connaître chaque étape.

Mon objectif est d’analyser les faits et d’essayer de fournir des réponses qui ne relèvent pas de la pure fantaisie.

 

Saadane

 

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