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"Une voix pour le peuple"
Je tente de créer une association pour changer la face du monde. On peut y arriver. N'hésitez pas à voir son but et à donner vos idées : Une voix pour le peuple

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 11:42

Colline ou pyramide ?

En 2005, l’écrivain bosniaque Semir Osmanagic bâtit une théorie révolutionnaire à partir d’une observation.
La colline Visocica mesure 213 m de haut. Si on l’observe avec un certain recul, elle ressemble un peu à une pyramide.

D’après lui, c’est la civilisation des Illyriens qui aurait construit des pyramides environ 12 000 ans avant notre ère.

L’Illyrie est l’ancien nom de la partie Nord des Balkans qui a été colonisée par les Grecs au VIIIe siècle avant notre ère puis par les Romains en 27 avant notre ère.

Pyramide de Bosnie

Lors de la dernière période glaciaire, la Bosnie subissait un climat très rigoureux. Cette région montagneuse était parsemée de nombreux glaciers.
On ne peut pas dire, comme le prétend Semir Osmanagic, que cette région était propice à l’épanouissement d’une civilisation.
On a bien retrouvé quelques campements mais ils appartenaient à des chasseurs-cueilleurs.
Dans l’ensemble de l’Europe de l'Est comme de l'Europe du Nord, à cette même époque, des petits groupes d’hommes peuplèrent les côtes stériles mais dépourvues de glace.
Il est fort probable que les campements côtiers se multiplièrent car la température y était plus clémente, particulièrement à partir de 10 000 ans avant notre ère.
Mais, la plupart des côtes telles quelles étaient à ce moment là ont été submergées depuis longtemps.

Toujours est-il que les paléontologues n’ont trouvé aucune trace en Bosnie d’une brillante civilisation disparue et capable de construire des pyramides.

En fait, si pyramide il y a, nous ne disposons d’aucune date officielle et confirmée. Semir Osmanagic est lui-même revenu à plusieurs reprises sur la datation initiale.

Pyramide de la Lune en bosnie

Par contre, une équipe de géologues menée par le professeur Vrabac a analysé le site en mai 2006. Les conclusions sont formelles : La colline est une formation géologique naturelle.
Plusieurs carottages ont été effectués et le rapport a été validé par le Conseil de Recherche et d’Enseignement du Département des mines et de géologie de Bosnie-Herzégovine.

Depuis avril 2006, date du début des fouilles, cinq « pyramides » auraient été détectées dont deux avec l’aide de la NASA.
Elles ont été respectivement baptisées : Pyramide du Soleil, pyramide de la Lune, pyramide du Dragon, pyramide de la Terre ; la dernière n’ayant pas encore de nom.
En fait, il s’agit de collines qui d’après la  Fondation du parc archéologique de la pyramide bosnienne du Soleil, en charge des fouilles, renfermeraient d’autres pyramides.

Les noms donnés aux « pyramides » font bien sûr référence à différents sites archéologiques du Mexique, notamment Teotihuacán et ses célèbres pyramides du Soleil et de la Lune.
Rappelons d’ailleurs que ces appellations modernes ne sont que des suppositions basées sur la religion en vigueur à cette époque en Méso-Amérique. Résultats des fouilles

Des rumeurs sur Internet font état de hiéroglyphes découverts dans les « pyramides » mais sans qu’aucun rapport officiel ne vienne les étayer.
Pas la plus petite publication de la part de cette fondation ce qui, vous en conviendrez, n’est pas orthodoxe.
Cela ressemble fort à un canular.

Dalles de la pyramide du Soleil en Bosnie

Soyons-sérieux, si une telle découverte avait été faite, la fondation se serait empressée de le faire savoir, trop contente de clouer le bec à tous ses détracteurs.

Chaque fois qu’une découverte d’envergure est effectuée, une publication dans un magazine scientifique s’impose.
C’est une procédure habituelle qui permet d’officialiser les découvertes.

D’autres rumeurs parlent de souterrains qui relieraient les pyramides entre-elles. La découverte de galeries à cet endroit n’a rien d’extraordinaire quand on sait que cette région renferme de nombreux sites archéologiques datant du Néolithique et de l’époque médiévale.
A l’emplacement de l’actuelle colline, se trouvait Visoko, l’ancienne capitale médiévale bosniaque.

Fouilles dans la pyramide de la Lune en Bosnie 

Je n’ai donc aucun doute sur le fait que les fouilles en cours délivrent de nombreux vestiges mais sans sérieuses analyses, il est fantaisiste d’avancer la moindre date.

Le site officiel fait également état, en février 2009, de la découverte de blocs de pierres qui ont été analysées.
Il s’agit de blocs en argile mal cuite broyée avec de l’eau.
Cette technique de « béton » était utilisée par les Romains.

Avant d’affirmer que cette « ancienne civilisation » utilisait la même technique, il faudrait déjà que nous disposions d’une datation.
Car logiquement, il s‘agit très probablement de vestiges romains. Cela n’aurait rien d’étonnant puisque comme je l’ai déjà précisé, cette région a été colonisée par les Romains en 27 avant notre ère.

Rien ne vaut une pyramide en période de crise

L’existence de pyramides en Europe serait une découverte majeure. Je trouve donc regrettable que toute cette affaire soit menée avec autant d’amateurisme.

Par contre, je suis ravie pour les commerçants locaux qui n’ont jamais été aussi prospères. Cette région est pauvre et l’arrivée de tous les curieux est une véritable aubaine pour la population locale.

En attendant d’être en possession de preuves irréfutables, je range l’affaire des pyramides de Bosnie dans un tiroir étiqueté « spéculations hasardeuses ».

 

Saadane

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 22:44

Lors d'un vol au-dessus de la province Chinoise du Shensi près de Xian en juillet 1945, James Gaussman remarqua de hauts tertres s'élevants du sol. Après plusieurs passages au-dessus de ce site, il y reconnut plusieurs pyramides qui semblaient être enterrées. Il prit des photos mais il fallut attendre l'ouverture du pays au reste du monde pour en avoir la confirmation.

Le plus étrange est la ressemblance avec les pyramides Azteques, Mayas et d'Egypte. Trois de ces pyramides

sont géographiquement placées comme les trois étoiles du baudrier d'Orion par rapport à la Voie Lactée.

 

Ce n'est qu'en octobre 1994 que Hartwig Hausdorf, chercheur et auteur spécialisé dans les pyramides, eu par autorisation spéciale de une invitation à visiter la province et de rencontrer des archéologues chinois de l'université de Beijing ( Pekin ), mais ces archéologues n'avaient pas le droit de divulguer des informations au sujet des pyramides.

Hausdorf pu visiter quand même le site. Il évalua à plus de 900 le nombre de ces pyramides allant de quelques mètres seulement a presque deux fois la taille de celle de " Kephren " en égypten, pour la plus grande.

Ces pyramides sont généralement construites de glaise et de terre. Hausdorf eu beaucoup de difficulté à obtenir la permission de continuer son investigation sur ces édifices.

Le gouvernements chinois voulait faire disparâitres les pyramides, aussi pour les cacher on a planté des connifères à croissance rapide dessus pour qu'en vingt ans elles soient completement recouverte pour que personne ne puisse dire dans le futur s'il s'agit de pyramides ou de collines. Elles furent aussi les victimes de pillages par les fermiers locaux et les habitants de la région. Des fermiers allèrent même jusqu'a s'approprier du matériel pour leurs champs et domaines.

 

 

Aujourd'hui ces pyramides sont dans un piteux état, même si dorénavant le gouvernement chinois protège le site et ne permet aucune excavation . Des fouilles sont même envisageable par les autorités...

Toutes les pyramides se situent dans les plaines de " Qin Chuan " et varient en hauteur de 25 à 100 mètres à l'exception d'une qui se situe au nord, dans la vallée de " Qin Lin ", surnommée " La grande Pyramides Blanche ", car elle mesure environ 300 mètres (1000 pieds) de haut.

Dans les environs immédiat de cette " pyramide blanche " se trouve une rampe de lancement de fusée du programme spaciale chnois et hélas l'endroit est interdit aux visiteurs. Il est impossible aujourd'hui de visiter cette pyramide.

Le Professeur Wang Shiping de Xian estime qu'elles dateraient de -4500 ans. D'après les chroniques écrites par " Sima Qian ", qui vécu de - 145 à - 86 avant J.C. une de ces pyramides fût construite par 700.000 hommes afin de recevoir la dépouille de l'empereur Huangdi le conquérant du pays. Cette pyramide principale avait la particularité de renfermer un système de protection très élaboré incluant des pièges. Cette Pyramide avait aussi comme autre particularité de reposer sur un lac de mercure toujours en mouvement. Hartwig Hausdorf fit faire des analyses du sol dans le périmètre de ces constructions et découvrit en effet une teneur anormale de mercure dans le sol.

La différence de datation entre les chroniques et l'estimation technique du Pr. Wang Shiping pose comme pour les pyramides Egyptiennes et le Sphinx un problème de datation. Il est possible que les pyramides aient été utilisées par les seigneurs du pays bien après leur construction.

Le plus étrange est la ressemblance avec les pyramides Azteques et Mayas ainsi que celle de Gizèh en Egypte. De plus, trois de ces pyramides chinoises sont géographiquement situées comme le sont les trois étoiles du baudrier d'Orion par rapport à la Voie Lactée et que deux autres pyramides, au nord et au sud du site, correspondent exactement aux étoiles Bellatrix et Saiph d'Orion. Exactement comme les pyramides du site de Gizèh!

 

L'AUTEL DU CIEL DE XIAN

En plein coeur de la ville, " l'Autel du Ciel de Xian " est le plus vieux de sa sorte trouvée en Chine jusqu'ici. Il a été réenseveli peu de temps après son excavation par l'académie chinoise des sciences sociales, par peur de pratique religieuse de la part des habitants de la région et par manque de fond pour communiquer. Léétat chinois a donc réenseveli l'ouvrage.

Construit pendant la courte dinastie ' Sui Dynasty ' ( 581-618 ), l'autel du Ciel est plus ancien de 1000 ans qu'un autel similaire découvert à Pekin, de la dinastie "Quing " ( 1644-1912 ). On estime que 17 empereurs chinois ont conduit des rites religieux ici. La religion chinoise d'état, dont les origines s'étendent de la dynastie de Han ( 206-220 ) et peut-être dès la dynastie occidentale de Zhou (1050-771), impliquée le culte du ciel par les empereurs, qui ont un lien entre les royaumes terrestres et les royaumes célestes.

 

Les empereurs ont monté les étapes de l'autel du ciel nu-pieds, accompagné d'un orchestre jouant les hymnes religieuses, pour se prosterner avant les divinités célestes. Leur efficacité à réaliser l'exécution appropriée du rituel doit être grande, autrement ils pourraient être blâmés d'une mauvaise moisson et ne plus plaire.

Construit en terre et composé de quatre plateformes circulaires pour une hauteur de 26 pieds de haut, l'autel a été découvert au sud-est de la porte méridionale de Xian, confirmant d'ancienne légendes des dinasties "Tang" et "Sui". Les côtés et les surfaces des plateformes de l'autel ont été couverts de couche d'argile jaune, complétés avec une autre couche épaisse de de pâte gris-blanche, faite à partir des cosses de graine et de paille, qui ont donné à l'autel un aspect blanc. Il y a douze escaliers équidistants, représentant la division des astronomes chinois des "cieux" en 12 parties. Ils montent de la terre à la plateforme la plus élevée. L'interprétation et l'arrangement de ces autels ont changé du disciple au disciple et de la dynastie à la dynastie, dit An Jiayao de l'académie chinoise de l'archéologie social des sciences qui a édité le rapport.

L'autel est tombé en désuétude pendant la dynastie Tang au dixième siècle. L'autel n'est plus visible aujourd'huio car l'académie chinoise de l'archéologie social des sciences a été forcée de réensevelir l'autel peu après sa découverte, dû à un "manque de fonds pour un affichage public d'information".

 

Saadane

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 08:42

Au sud de l'Oregon, à Gold Hill aux États-Unis d'Amérique se trouve un endroit très mystérieux qui alimente les rumeurs les plus folles.
Un endroit ou les règles de la physique ne semblent pas s'appliquer et ou même la loi de Newton est mise au défit.
Nous sommes au Vortex de l'Oregon, le site des mystères.

Maria Cooper, la propriétaire des lieux explique que cette région d'environ trois mille mètres carrés était connue des amérindiens, bien avant que l'homme blanc n'arrive. Leurs chevaux ne voulaient pas y entrer, ils l'ont donc nommé le territoire interdit.
Maria Cooper et sa famille sont propriétaires de ce terrain depuis quarante ans, ils l'ont acheté à John Lister, un physicien écossais qui était venu en Amérique pour étudier les phénomènes étranges de ce mystérieux endroit.
Après de nombreuses expériences, John Lister, en a déduit que ce territoire se trouvait sur une zone magnétique, qu'il a nommé « Vortex ».
Un endroit ou la force d'attraction et de gravitation magnétiques sont alertées de façons étranges.
Avant de mourir en 1959, John Lister a brulé tous ses documents.
Maria Cooper explique que des gens prétendent que John Lister aurait brulé ses documents, car il pensait que les gens n'étaient pas prêts à comprendre ce qu'il avait découvert.
Maria Cooper a su faire du Vortex de L'Oregon un endroit profitable, elle y accueille de nombreux touristes curieux de voir cet étrange endroit.
Une cabane construite en 1890 par la Gray Eagle Gold compagny (une entreprise d'exploitation aurifère), est l'attraction principale du Vortex.
Selon une légende locale, le bâtiment aurait glissé de ses fondations suite à une pluie abondante et percuté un érable plusieurs mètres plus bas.
À l'intérieur de la cabane tout est de travers modifiant nos perceptions de ce qui est en bas ou en haut.
Contre une des fenêtres repose une planche de bois qui pointe vers le bas jusqu'au sol, quand on fait glisser une balle le long de la planche, au lieu de descendre normalement, la balle descend et remonte ensuite.
En réalité elle ne roule pas vers le haut, mais vers le bas, Maria Cooper admet que ces phénomènes ne sont en fait que des effets d'optiques produites par les lignes obliques de la maison.
Maria Cooper affirme aussi qu'il y a des forces mystérieuses qui agissent dans le Vortex, qui eux n'ont pas d'explications.

Elle prétend que ces forces peuvent changer la taille d'un corps, les gens semblent rapetisser, grandir et se tenir aisément à un angle de sept degrés.
Les journalistes qui ont fait le reportage se sont prêtés à une expérience qui semble contredire ses propos.
Les phénomènes magnétiques sont habituellement causées par des gisements de fer, des matières volcaniques ou un événement géologique quelconque qui a des conséquences sur la croute terrestre.
Joe Kirschvink, professeur de la « California institute of technology » de Pasadena, dit qu'il y a bien quelque chose d'inhabituelle à l'emplacement de la maison des mystères, mais que cela n'a rien de mystérieux.
Il explique qu'il y a un phénomène magnétique à cet endroit et que n'importe qui pourrait le détecter avec un magnétomètre.
Pour lui si on regarde la carte de la région il y a des phénomènes identiques un peu partout et celui-là n'est pas plus exceptionnel que les autres.
A cent kilomètres de là, à Santa Cruz en Californie, des phénomènes semblables se sont produits pendant des décennies (Santa Cruz Mountains).
En faites il existe plus d'une douzaine d'endroit semblable en Amérique du nord ou une cabane à glisser vers un arbre et semble défier les lois de la physique.
Salvator Trento, écrivain et chercheur, a parcourus les États-Unis pour mesurer l'intensité des chants magnétiques dans les sites sacrés utilisés par les cultures anciennes.
Il explique qu'il y a des champs magnétiques dans tous les sites sacrés, sites archéologiques ou cercles de pierre des États-Unis.
Autrefois les gens construisaient leurs monuments au-dessus de ses zones étranges mais naturelles.
Après que Salvator Trento est mesuré le champ magnétique qui entoure la maison des mystères, il en a conclu qu'il y a effectivement un fort champ magnétique élevé dans la maison.
D'âpres lui ces champs magnétiques inhabituels agissent sur les humains, ne changeront pas votre taille, mais ils pourraient affecter votre esprit.
Les gens peuvent-ils changer de taille comme le prétend la propriétaire et l'exploitante du Vortex de l'Oregon ?
Où est-ce seulement une accroche publicitaire pour accroitre le nombre de ses visiteurs ?
Quoi qu'il en soit le vortex de l'Oregon alimente depuis des années des rumeurs paranormales et semble garder tous ses mystères

 

Saadane.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 08:38

Le peuplement des Amériques est depuis longtemps sujet à débats.

La discussion principale concerne la date, le chemin, les moyens empruntés par les premiers hommes pour conquérir les Amériques. La majeure partie des scientifiques penche pour une arrivée par la terre, alors qu'une minorité évoque une colonisation par voir maritime. Mais d’où viennent les premiers américains ?

Les plus anciennes découvertes sur le sol américain

En 1926, près de la ville de Folsom, un cow-boy découvre des ossements de bisons fossilisés depuis 10 000 ans. Au milieu des restes sont fichées des pointes de flèches en silex. Celles-ci attestent donc d'une présence humaine à cette époque.

En 1932 toujours au Nouveau Mexique on découvre des ossements de mammouths accompagnés de pointes de silex sur le site dit de "Clovis". Les restes sont datés de - 12 000 ans.

D'autres sites ont été mis à jour mais les datations ne sont pas reconnus par tous les scientifiques :

Bluefish Caves - Amérique du Nord (-25 à - 17 000 ans)

Cactus Hill - Amérique du Nord (- 18 000 ans)

Meadowcroft - Amérique du Nord ( -19.5 à - 12 900 ans)

Taima-Taima - Vénézuela (- 12 500 ans)

Las Toldos - Argentine (- 14 600 ans)

Monte Verde - Chili (- 14 500 ans) Fouilles surle site de Monte-Verde au Chili

Fouilles surle site de Monte-Verde au Chili

Les anciennes hypothèses de la colonisation du continent américain

En 1859, le père José de Accosta pense que les habitants des Indes occidentales sont peut-être les enfants de chasseurs provenant d'Asie.

En 1884, Ernest Haeckel imagine lui que les amérindiens sont les descendants d'une immigration sibérienne.

En 1926, l'anthropologue Alès Hrdlicka affirme que les Amériques ont été colonisées par bateau 4000 ou 5000 ans avant notre ère.

Les hypothèses actuelles

Les différentes théories sur le peuplement du continent américain.

Les différentes théories sur le peuplement du continent américain.

1 - Le passage à pied par le détroit de Béring

Jusqu'à la fin des années 90, la théorie dominante était que les hommes avaient commencé la colonisation des Amériques à la fin de la dernière période glaciaire, il y a 13 000 ans. Ces groupes humains ("Clovis culture"), qui étaient de bons chasseurs, avaient suivi des troupeaux de la Sibérie à l'Alaska sur une langue de terre gelée à travers le détroit de Béring, puis progressivement s'étaient propagés vers le sud. Les premiers hommes auraient profité d'un corridor interglacier à l'est des montagnes Rocheuses.

Pour confirmer cette hypothèses, aucun élément archéologique de la culture Clovis n'était daté de plus de 13 000 ans, à l'époque... Passer le détroit de Bering ?

A plusieurs reprises, pendant les périodes de glaciation, le niveau de la mer a baissé découvrant entre l’Alaska et la Sibérie une langue de terre gelée de 2000 kilomètres appelée Beringia. Des animaux (comme le mammouth) mais aussi des hommes ont pu emprunter à « pied sec » ce pont naturel durant ces périodes. Les dates proposées comme possibles par les scientifiques sont entre – 60 000 et – 23 000 ans puis entre – 14 000 et – 12 000 ans.

2 - Le cabotage le long du détroit de Béring

Une autre théorie émerge depuis les années 2000. Les premiers colonisateurs du continent américain seraient venus en bateau (ou en radeau) en suivant de près la côte du détroit de Béring. Ils auraient pu se nourrir le temps du voyage en pêchant et en capturant éventuellement des proies lors de brefs accostages quand la côte le permettait.

Pour l’instant aucun vestige d’embarcation n’a été retrouvé qui permettrait d’étayer cette théorie. La matière même du « bateau », à savoir le bois, a très peu de chance de se fossiliser sur une période aussi longue.

Cette hypothèse présente au moins un avantage : la navigation permet de limiter le temps nécessaire aux premiers pour conquérir le continent américain du nord au sud.

La traversée des océans

Se basant sur des ressemblances culturelles ou physiques, de nouvelles théories sont apparues, impliquant des traversées maritimes beaucoup plus longues.

3- La traversée de l’Atlantique

Trouvant des ressemblances entre la culture Clovis (américaine) et le Solutréen (européen), des scientifiques ont émis l’hypothèse d’une traversée de l’Atlantique en bateau. Si cette traversée est possible techniquement*, on peut s’interroger sur la motivation des hommes préhistoriques… Walter Neves est l'un des ardents défenseurs de cette hypothèse.

4 - La traversée du Pacifique

La similitude de certains caractères sur des fossiles d’Amérique du Sud et les aborigènes australiens a permis d’imaginer qu’une traversée de l’océan Pacifique pouvait être à l’origine de la colonisation.

Dans les 2 cas, pour préparer ce type de voyage, il faut estimer la quantité d’eau et de nourriture (non périssable) qui permette de tenir toute la traversée. Comment des hommes qui partaient dans l’inconnu ont-ils pu savoir ce qui les attendaient ? Par ailleurs les preuves que les hommes de l'époque maîtrisaient la construction de bateaux et la navigation n'ont pas encore été fournies.

Toutes ces théories ne sont pour l'instant pas suffisamment étayées pour que l'une d'elles puisse être acceptée par l'ensemble des chercheurs. Les deux premières qui utilisent le détroit de Béring sont toutefois les plus communément admises.

Certains scientifiques penchent pour une colonisation du continent américain en plusieurs grandes vagues et à plusieurs époques. Cette hypothèse est contredite par la relative homogénéité génétique des habitants américains actuels par comparaison avec le reste du monde.

Les recherches continuent et de nombreux sites sont toujours fouillés actuellement.

La solution apportée par la génétique ?

Une étude publiée en 2008 (dans la revue Plos genetics) par l'Université du Michigan s'est attachée à mesurer la diversité génétique du peuple américain actuel. Les chercheurs ont tout d'abord identifié 29 populations indigènes (ou natives) reparties au nord, au sud et au centre du continent américain. Sur les 422 individus testés ils ont identifié et comparé pas moins de 751 marqueurs génétiques. Cette base de données a été comparée à une étude génétique des populations de la Sibérie actuelle.

Premier constat: les américains et les sibériens partagent des caractères génétiques propres indiquant une origine commune. Deuxième constat: plus on s'éloigne du Détroit de Béring plus la diversité génétique diminue.

Les scientifiques concluent donc que la colonisation du continent américain a démaré au nord du continent, par le Détroit de Bering. Ils confirment, par là-même, les premières hypothèses de colonisation par le Détroit de Béring, terrestre ou maritime...

Les plus anciens fossiles humains découverts en Amérique.

Le squelette de Luzia a été découvert sur le site de Lapa Vermelha au Brésil en 1995. Il était enfoui sous 12 mètres de terre. Les restes fossile de cette femme de 20 à 25 ans sont assez complets ce qui a permis de déterminer qu'elle mesurait un peu plus d'un mètre cinquante.

La reconstitution de son crâne lui attribue une certaine ressemblance avec les mélanésiens, les aborigènes australiens ou même les africains : un crâne étroit et ovaloïde, une face prognathe…

La encore c'est une interprétation vivement contestée. Sa datation est plus sûre et permet de dire que Luiza est décédée il y a 11 500 ans.

Luzia - Crâne et reconstutution faciale

Homme de Kennwick

Découvert le 28 juillet 1996 au nord-ouest des Etats-Unis près de la rivière Columbia. Les datations effectuées sur le squelette indique un âge compris entre 9200 et 9600, ce qui en fait l'un des plus anciens américains fossilisés.

L'étude de l'homme de Kennwick montre des traits caucasoïdes, donc proche des européens, mais cette interprétation est remise en question par une grande partie de la communauté scientifique. A noter: une étude de son ADN a été réalisée en 1999 dont les résultats ne sont toujours pas communiqués.

 

Saadane

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 10:29

VLAD III TEPES - DRACULA - L'EMPALEUR, Prince de Valachie (1431 - 1476) 

Devenu légendaire comme étant le comte Dracula, l'incontournable vampire, Vlad Tepes fut connu comme étant un souverain sanguinaire, qui gouvernait son peuple sous l'emprise de la terreur. Découvrez ici la sombre histoire du personnage derrière le légendaire comte Dracula.

Le voïvode Vlad III Ţepeş (« l'Empaleur »), dit Drăculea (en roumain « fils du diable » ou « fils du dragon »), Dracula, surnommé ainsi par les chroniqueurs d'après son nom de famille (né en décembre 1431 à Schässburg/Sighişoara - mort en 1476 à Bucarest), a été prince de Valachie en 1448, puis de 1456 à 1462 et en 1476. Ce personnage est à l'origine des nombreuses histoires entourant les vampires, les morts vivants et le mythe du comte Dracula.

Né à Schässburg, Transylvanie en 1431, Vlad vit ses premières années à la cour de son père, Vlad II le Dragon (Vlad Dracul), prince de Valachie, à Târgovişte. En 1442, il est envoyé comme otage au sultan Murad II , avec son jeune frère Radu III l'Élégant (Radu cel Frumos) ; il est retenu en Turquie jusqu'en 1448, et son frère jusqu'en 1462. Cette période de captivité turque a joué un rôle important dans la montée au pouvoir de Vlad. Probablement a-t-il adopté dans cette période son attitude intransigeante face à la vie.

Son surnom

Tepeş (« l'Empaleur »), dit Drăculea (en roumain « fils du diable » ou « fils du dragon »), Dracula, surnommé ainsi par les chroniqueurs d'après son nom de famille. Vlad, issu de la famille des Basarabi, qui a donné quantité de personnages importants en Valachie, et en Transylvanie, a été prince de Valachie à quatre reprises. Le personnage du comte Dracula à inspiré de très nombreux livres et films.

Contexte

Son surnom resté dans les chroniques occidentales, écrites bien après sa mort, est Ţepeş (« l'Empaleur » en roumain), qui signifie celui qui mène au pal, du nom de sa méthode favorite d'exécution. Les chroniqueurs turcs eux-mêmes l'ont appelé Kaziglu Bey, ce qui signifie « Le Prince Empaleur ». Ce nom n'a jamais été utilisé par les contemporains de Vlad, et on le trouve pour la première fois dans une chronique de Valachie de 1550, soit un siècle après sa mort.

Sa vie et ses actions s'inscrivent dans le contexte extrêmement mouvementé du milieu du XVe siècle pour l'Europe de l'est. Le Saint-Empire romain germanique et les pays chrétiens d'Europe de l'ouest, en particulier les royaumes d'Autriche, de Hongrie et de Pologne sont sérieusement menacées par la poussée de l'Empire ottoman, qui vient de faire tomber définitivement l'Empire Byzantin avec la chute de Constantinople le 29 mai 1453. Les régions qui se situent entre les deux empires constituent le dernier rempart de la Chrétienté (catholique et orthodoxe) contre les Musulmans, et sont le théâtre de batailles acharnées. Les sultans consolident leur contrôle sur Constantinople, renommée Istanbul et assiègent les Balkans, jusqu'à se rendre maîtres de la plus grande partie de cette région, futurs États modernes comme la Serbie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l'Arménie, et la Grèce, pour être finalement arrêtés aux portes de Vienne.

Dracula 

On l'a aussi surnommé Dracula. Ce nom est celui de sa famille, les Drăculea, issus de la dynastie des Basarab. Le premier à avoir porté ce nom est son père, Vlad II le Dragon (Vlad Dracul). En roumain, dracul se traduit directement par « le dragon » ou « le diable » (dans les langues européennes, le mot qui désigne le dragon et le mot qui est un des noms sous lequel on désigne le Diable, ont la même origine). Le blason des Draculea porte la figure d'un dragon, sorte d'animal (légendaire) totémique de la famille. Popularisé évidemment comme Dracula, qui donnera la légende du comte Dracula, le l'incontournable vampire.

Vlad Ţepeş connaît déjà une célébrité importante de son vivant, répandue surtout par les marchands saxons de Transylvanie, et par Mathias I Corvin le Juste (Matthias Corvin), le roi de Hongrie. Il est en effet connu comme étant un souverain cruel qui empale ses ennemis. Il aurait empalé dit-on des centaines de milliers d'hommes, et en particulier les négociants allemands de Transylvanie, membres de la vieille noblesse, les paysans qui se dressaient contre lui, ainsi que les prisonniers turco-ottomans. En étant plus cruel encore que ses ennemis, il permit ainsi d'insinuer le doute parmi les Turco-ottomans quant à leur supériorité guerrière.

Cette popularité s'est vraiment propagée avec la diffusion du personnage de Dracula, inventé par Bram Stoker pour son roman en 1897. Ce roman ne se base pourtant pas directement sur le règne cruel de Vlad Ţepeş. C'est une fiction censée se dérouler en Transylvanie et au Royaume-Uni au XIXe siècle. Néanmoins, en raison de son règne sanglant, Vlad Ţepeş Dracula a été immortalisé par Stoker sous la forme d'un vampire assoiffé de sang. L'image de la Transylvanie, par le biais de Vlad Ţepeş, est maintenant associée pour longtemps au comte vampire Dracula, dont le nom est celui du Diable.

Origine de la légende Lorsqu'on examine les sources écrites qui relatent les faits et gestes de Vlad Ţepeş, on s'aperçoit qu'il y a deux visions différentes de la vie de Vlad III, prince de Valachie au milieu du XVe siècle. Rappelons qu'à la même époque, en France par exemple, le roi Louis XI cherche à conserver et à agrandir ses possessions de l'Ile-de-France. Il est un Valois, de la dynastie des Capétiens, et se bat avec acharnement contre les Bourguignons, sous le regard des Anglais (fin de la Guerre de Cent Ans en 1453) :

Vlad Ţepeş serait un monstre modèle de cruauté. Vlad est une brute qui aime répandre le sang, le feu, la mort partout (on prétend même qu'il boirait le sang de ses victimes, qu'il « sauce » son pain avec !), qui tue tous ceux qui se mettent en travers de sa route, en leur réservant des morts atroces, dont celle du pal : on enfonce un pieu, si possible par l'anus pour les hommes ou par le vagin chez les femmes, et on le fait ressortir par la bouche, puis on laisse le pal sur lequel la victime pourrit pendant des jours à la vue de tous. Ses victimes se comptent en milliers, en dizaines ou en centaines de milliers selon certaines sources.

Cette thèse, d'essence occidentale, trouve son origine dans la haine et le ressentiment de ses adversaires, les marchands saxons et les boyards de Transylvanie, qui ont toujours lutté pour conserver leurs privilèges dans ces régions. La diffusion d'écrits favorables à cette version en Europe a été fortement encouragée par Mathias I Corvin le Juste (Matthias Corvin), le roi de Hongrie, qui cherchait à justifier son changement d'attitude : après avoir soutenu Vlad dans toutes ses actions, surtout celles contre les Turcs, il soutient son frère Radu III l'Élégant (Radu cel Frumos), qui est le candidat des Ottomans et chef des armées ottomanes, alors que Vlad est vaincu et lui demande de l'aide, seul à Braşov. Il vaut mieux faire passer Vlad pour un fou incontrôlable, presque surnaturel.

Au début du XIXe siècle, cette thèse a été relancée par la publication en allemand des Histoires de la Moldavie et de la Valachie de Johann Christian Engel, qui présente Vlad Ţepeş comme un tyran sanguinaire. Bien entendu, c'est avec le roman de Stoker que sa réputation deviendra mondiale.

Vlad Ţepeş est un chef qui utilise la terreur pour se faire respecter de ses ennemis. C'est la thèse des chroniqueurs orientaux, pour qui Vlad était un adversaire redoutable, et respectable. On peut citer A. Bonfini ou L. Chalcocondil, ainsi que l'auteur anonyme des Histoires slavonnes, qui ont de l'admiration pour ce voïvode autoritaire mais juste, qui a utilisé toutes les méthodes pour consolider un pouvoir central, et pour faire régner l'ordre sur ses territoires.

Généalogie

Vlad III Ţepeş est un membre de la famille des Basarabi, dont le premier représentant marquant est Basarab cel Mare.

Ascendants

Son père est Vlad II le Dragon (Vlad Dracul), prince de Valachie de 1436 à 1442.

Son oncle est Alexandru Ier Aldea (Alexandru Aldea), prince de Valachie de 1431 à 1436.

Son grand-père est Mircea Ier l'Ancien (Mircea cel Bàtrân), prince de Valachie de 1383 à 1418.

Le frère de son grand-père est Dan Ier de Valachie (Dan), prince de Valachie de 1383 à 1386, associé à son frère Mircea l'Ancien. Il est à l'origine de la famille des Daneşti, adversaire des Dracul

Son aïeul est Radu Ier de Valachie (Radu), prince de Valachie de 1436 à 1442.

Son bisaïeul est Nicolae Ier Alexandru de 1352 à 1364.

Son trisaïeul est Basarab Ier cel Mare, prince de Valachie de 1310 à 1352.

Le père de son trisaïeul est Tihomir, prince de Valachie de 1290 à 1310.

Descendants

Il était marié légitimement à Ilona Hunyade, sœur de Mathias I Corvin le Juste (Mathias Corvin), roi de Hongrie. Dans cette branche tous ses descendants porteront le nom de Drăculea : son fils Vlad, ses petit-fils Vlad de Sinesti et Ion de Sinesti, son arrière petit fils Ioan de Band.

Sa descendance non légitime, issue de sa liaison avec la fille de l'armaş Dracea de Manesti, est plus visible :

son fils est Mihnea Ier cel Rău (Mihnéa "Le Mauvais"), prince de Valachie de 1508 à 1509, et épousera Voica, fille de Vlad IV Călugărul, il mourut en 1510;

sa petite fille est Ruxandra Dracula, qui épousera Bogdan cel Orb prince de Moldavie de 1504 à 1517;

son arrière petit-fils est Petru Şchiopul, prince de Moldavie de 1574 à 1577 ;

son arrière arrière petit-fils est Mihnea II Turcitul , prince de Valachie de 1577 à 1591 ;

son arrière arrière arrière petit-fils est Radu IX Mihnea, prince de Valachie de 1611 à 1626 ;

son arrière arrière arrière arrière petit-fils est Alexandru III Coconul, prince de Valachie de 1623 à 1627, prince de Moldavie de 1629 à 1630.

Vlad Dracula a eut trois femmes reconnues, Jusztina Szilagyi mère de Mihnéa Ier, Cnaejna Bathory de Transylvanie (probablement de la famille de Erzsébet Báthory) mère de Vlad IV Tepelus et Ilona Hunyade (Nelipic) de Valachie.

Mihnéa "Le Mauvais" eut avec Voica une fille, Ruxandra Dracula, et avec Smaranda Szapolya un fils, Mircea III.

Ce fils eut avec Despina de Moldavie deux fils, Milos Voda mort en 1577, et Petru III "La Lame", mort en 1594.

Biographie

La lutte pour le trône Dans cette première moitié du XVe siècle, le trône de Valachie est disputé par les familles cousines, la famille des Daneşti et la famille des Drăculea. Les Daneşti appellent les Hongrois pour les aider, sous prétexte de combattre les Ottomans, alors que les Draculea négocient avec eux.

En 1447, le père de Vlad, Vlad II le Dragon (Vlad Dracul), a conclu la paix avec les Ottomans. En novembre 1447, Jean Hunyade (Ioan Hunedoara), gouverneur de Hongrie depuis 1446, entreprend une expédition en Valachie en partant de Braşov. Vlad II est capturé et tué à Balteni, avec son premier fils Mircea II le Jeune (Mircea cel Tânăr). Hunyade se proclame lui-même le 4 décembre 1447 voïvode des régions transalpines à Târgovişte. Ce titre lui permet d'installer un Daneşti, le fils de Dan II, Vladislav II de Valachie (Vladislav) sur le trône de Valachie.

En 1448, Vlad III l'Empaleur rentre alors d'Andrinople, soutenu par une cavalerie turque et un contingent de troupes prêtées par le pacha Mustafa Hassan, et profite de l'absence de Vladislav, éloigné de Târgovişte par les combats à la deuxième bataille de Kosovo, pour monter sur le trône. Mais Vladislav le chasse deux mois plus tard (octobre-novembre 1448) lorsqu'il revient, et il doit s'exiler en Moldavie, où règne Bogdan II. Il se lie d'amitié avec le futur Étienne III le Grand (Ştefan cel Mare).

Plus tard, Jean Hunyade (János Hunyadi), qui doit partir défendre Belgrade, lui confie une armée pour défendre le sud de la Transylvanie. Vlad Ţepeş en profite, avec l'aide de boyards de Munténie pour reprendre le trône de Valachie en se débarrassant de Vladislav II en août 1456. Vlad commence sa plus longue période de règne — six ans — pendant laquelle il sait qu'il ne peut garder sa place qu'en la défendant chèrement contre tous ceux qui la convoitent. Afin de consolider son pouvoir, il s'efforce de centraliser l'autorité, de la même façon que Mathias Corvin en Hongrie, ou Louis XI en France. Il fallait pour cela éliminer sans pitié tout ceux qui pouvait la déstabiliser. Il a donc installé un régime de terreur, de telle façon à ce que tous le redoutent et le craignent.

Inflexible et droit Il est inflexible lorsqu'il s'agit d'honnêteté et l'ordre. La plus petite infraction, du mensonge jusqu'au crime, pouvait être punie du pal. En fait, Dracula connaissait les vertus pédagogiques de la terreur. Sûr de l'efficacité de sa loi, Vlad Dracul place un jour une coupe en or en plein milieu de la place centrale de Târgovişte. Les voyageurs assoiffés auront le droit de se servir de la coupe mais elle doit rester en place. Selon les sources historiques, celle-ci ne fut jamais dérobée, et resta pratiquement inutilisée tout le temps du règne de Vlad.

Il dirige aussi sa vengeance contre les boyards responsables de la mort de son père et de son frère Mircea. Le dimanche de Pâques 1459, il arrête toutes les familles de boyards qui faisaient la fête à la cour princière. Après avoir mis au pal les plus vieux, il oblige le reste à marcher jusqu'à la ville de Poenari. La route fait une centaine de kilomètres, et est difficile. Il ne permet pas aux survivants de se reposer à leur arrivée, il leur ordonne immédiatement de construire une forteresse sur les ruines d'un ancien avant-poste, avec vue sur l'Argeş . Beaucoup meurent. Vlad Dracul crée une nouvelle noblesse parmi ses paysans, et réussit à se faire construire rapidement une forteresse avec l'ancienne. Cette forteresse est identifiée aujourd'hui comme le Château de Bran.

La punition du pal Vlad Ţepeş demeure connu pour ses techniques de punition brutales ; selon les dires des boyards Saxons de Transylvanie, il ordonne que les punis soient écorchés, bouillis, décapités, rendus aveugles, étranglés, pendus, brûlés, frits, cloués, enterrés vivants, etc. Il aime couper le nez de ses victimes, les oreilles, les organes génitaux, et la langue. Mais sa méthode favorite est la mise au pal, d'où son surnom d'Empaleur.

Il applique cette technique en 1457, en 1459 et en 1460 contre les commerçants de Transylvanie qui se rebellent contre ses lois. En 1457, les commerçants de Sibiu essaient de le remplacer par un Prêtre des Roumains, identifié comme étant le futur souverain Vlad IV Călugărul, qui leur promet des avantages douaniers. Les commerçants de Braşov choisissent un autre prétendant, Dan III Danicul, le frère de Vladislav II de Valachie. Vlad franchit alors les Carpates et court de village en village punir les rebelles, jusqu'au moment ou Matthias Corvin le Juste fils de Jean Hunyade devenu roi de Hongrie, est obligé d'intervenir en négociant un accord, ce qui montre les limites de l'indépendance du pouvoir de Vlad Tepes, même sur ses terres, en face du pouvoir hongrois. Dan III, soutenu par Mathias, passe les Carpates depuis Brasov vers la Valachie, où il est pris et exécuté par Vlad le 22 avril 1460. Les représailles envers les marchands de Transylvanie sont alors terribles, et Vlad mérite bien son surnom d'Empaleur.

Le pal est une forme d'exécution se rapprochant de l'empalement, dont les premières représentations viennent d'Assyrie ; elle est utilisée en Roumanie, dans l'Empire ottoman, en Perse, en Siam ainsi qu'en Europe où elle est utilisée pour supplicier les homosexuels, ainsi que par l'inquisition pour supplicier les hérétiques et les convertis à une autre foi. Napoléon Bonaparte l'utilise au cours de la campagne d'Égypte. L'empalement permet d'exécuter un nombre important de personnes en un espace restreint et sans nécessiter un matériel complexe.

La méthode employée par Vlad III voulait qu'on enfonce le pal dans l'anus du condamné, avant de le planter en terre. La cruauté du supplice était modulée par le degré d'acuité de la pointe, la taille du pieu, et la profondeur à laquelle on l'enfonçait. le plus fréquemment, la pointe entrant dans le corps était arrondie afin de repousser les chairs sans les léser, afin que le supplice dure le plus longtemps possible. Elle ressortait par le thorax, par les épaules, ou par la bouche, en fonction de la direction donnée. Le but était d'apporter une frayeur maximale aux assistants.

Contre les turcs Début 1462, Dracula se sent plus fort, et la participation que lui promet Mathias en personne dans une expédition contre les Turcs l'enhardit jusqu'à briser son allégeance envers les Ottomans. Il lance alors une campagne contre les Turcs sur le Danube, tuant plus de 30 000 d'hommes. Vlad provoque la colère du sultan Mehmed II, fils de Murad, lorqu'il refuse d'accéder à la demande des émissaires turcs pour le paiement du tribut au sultan. Lorsque les émissaires du sultan refusent d'ôter leur turban en face de lui, il s'assure qu'ils les garderont ainsi en les clouant directement sur leur tête. Quand le sultan apprend l'exécution de ses émissaires, il décide de punir Vlad en envahissant massivement la Valachie. Un autre objectif du sultan est de transformer cette terre en province turque. Il entre en Valachie avec une armée trois fois plus importante que celle de Vlad. Sans alliés, celui-ci doit se résoudre à se retirer à Târgovişte, à brûler ses propres villages, et à empoisonner les sources sur sa route, de façon à ne plus rien laisser à boire et à manger à l'armée turque.

Lorsque le sultan arrive à Târgovişte, il est confronté à une vision d'épouvante : sur des milliers de pals, les corps de plus de 20.000 prisonniers turcs sont dressés, une scène terrifiante qui fut surnommée « la Forêt des Pals ». Mehmed, fatigué et affamé, reconnait sa défaite, et s'en retourne à Istanbul (la scène, décrite par Victor Hugo, dans sa Légende des siècles, témoigne de cet incident étonnant). Mehmed II préfère laisser sa place au combat à Radu III l'Élégant (Radu cel Frumos), le plus jeune frère de Vlad, candidat des Turcs pour le trône de Valachie.

À la tête de l'armée turque et d'hommes qu'il convainc de rejoindre son camp plutôt que d'obéir à Vlad, il poursuit son frère jusqu'au Château Poenari, sur l'Argeş. D'après la légende, la femme de Vlad, qui veut s'échapper d'un cachot turc, se donne la mort en se jetant du haut de la falaise - une scène exploitée par Francis Ford Coppola dans le film Bram Stoker's Dracula. Vlad, qui n'est pas le genre d'homme à se suicider, réussit à s'échapper du siège de sa forteresse, en empruntant un passage secret à travers la montagne. Radu le Beau monte sur le trône de Valachie le 15 août 1462.

Prisonnier en Hongris Vlad revient en Transylvanie pour rencontrer Mathias qui, pense-t-il, arrive à Brasov pour se porter à son secours. Mais les autorités locales de Brasov ont déjà changé d'avis en reconnaissant Radu comme souverain depuis deux mois, et Mathias, qui constate la situation, et qui est « aidé » dans sa décision par les commerçants saxons, fait arrêter Vlad par un chef hussite connu, Jan Jiskra en novembre 1462. Vlad est maintenu prisonnier à Buda pendant douze ans, libéré, il retourne à Bucarest.

La fin tragique En 1476, Vlad est reconnu à nouveau comme prince de Valachie, mais il ne se réjouit que peu de temps de son troisième règne. Il est assassiné à la fin du mois de décembre 1476 à Bucarest. Le corps de Vlad Ţepeş est décapité et sa tête envoyée au sultan, qui la pique sur un pieu comme preuve qu'il est bien mort. Vlad Ţepeş est enterré au monastère de Snagov, sur une île proche de Bucarest. Selon l'historien réputé Constantin Rezachevici, ce tombeau pourrait être situé sur la localité du monastère de Comana (Constantin Rezachevici „Unde a fost mormântul lui Vlad Tepes?“ (II), Magazin Istoric, nr.3, 2002, p.41).

Des études récentes ont montré que le « tombeau » de Vlad Ţepeş au monastère de Snagov ne contient que quelques ossements de chevaux, datés du néolithique, et ne correspondent pas aux vrais restes du prince valaque.

Anecdotes

Autodafé des incapables

Vlad se préoccupe aussi beaucoup du fait que tous les valaques doivent travailler et être productifs pour la communauté. Il n'aime pas voir les pauvres, les vagabonds, les mendiants et les voleurs. On raconte qu'un jour il invite tous les pauvres et les malades de Valachie à la cour princière pour un banquet d'honneur. Quand ceux-ci ont mangé et bu, ils leur demande s'ils désirent ne plus jamais être pauvres. Ils répondent que oui. Alors il ordonna que l'on ferme les portes de la salle, et qu'on y mette le feu. Personne ne survécut.

Les deux moines

Une autre histoire concerne deux moines en visite en Valachie au château de Vlad. Les moines connaissaient la réputation de cruauté de Vlad, et quand Vlad leur demande leur avis sur sa façon de régner, le premier ment, en disant que Vlad est dur mais juste, parce qu'il est prince ; le second dit la vérité en condamnant ouvertement les méthodes sacrilèges de Vlad. Les récits se perdent en conjecture pour connaître celui des deux moines qui fut mis au pal.

Humour noir Tout sombre qu'il soit, on attribue à Vlad un certain humour cynique : l'histoire raconte qu'un jour, indisposé par l'odeur des suppliciés, un jeune noble s'en plaint au prince. Il le fit empaler, mais plus haut que ses prédécesseurs.

La légende contemporaine de Dracula On ne sait pas exactement pourquoi Bram Stoker a pris comme modèle pour son personnage de fiction le prince de Valachie du XVe siècle. Quelques-uns ont proposé l'idée que Stoker aurait rencontré un professeur hongrois de l'Université de Budapest, Arminius Vambery (Hermann Vamberger) , et il est possible qu'il ait pu avoir des informations sur Vlad Ţepeş. En outre, le fait que le Dr. Abraham Van Helsing mentionne son ami Arminius dans le roman de 1897 comme source de ses connaissances sur Vlad Ţepeş semble être en faveur de cette hypothèse. De même, il faudrait se souvenir que le seul lien réel entre le Vlad Ţepeş historique (1431-1476) et le mythe littéraire moderne du vampire est le livre de Stoker ; Bram Stoker s'est servi des sources populaires, de détails historiques et de quelques expériences de sa vie personnelle pour donner la vie à une créature complexe. D'autre part, il est bon de mentionner que les adversaires politiques principaux de Vlad - les Saxons de Transylvanie - se sont servi du sens de diable du mot roumain drac pour jeter le discrédit sur la réputation du prince. En effet, ils auraient pu associer les deux sens du mot roumain, dragon et diable pour expliquer une relation plus étroite entre Vlad Ţepeş et les vampires.

 

Saadane

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 09:00

La récente découverte de la pyramide de la reine Séchséchet, mère du pharaon Téti (4300 ans avant JC) nous rappelle que l’Egypte cache encore bien des trésors sous le sable.Les mystérieux signes d’Abydos thumbnail

Il existe aussi de vrais-faux mystères, qui malgré des explications très simples des égyptologues, continuent de susciter des questions. C’est le cas des hiéroglyphes d’Abydos. Cette ancienne ville Sainte d’Egypte située à 70 km au nord-ouest de Thèbes abrite un temple construit il y a plus de 3000 ans en l’honneur de Séthi Ier et de son successeur Ramsès II. Tout irait pour le mieux si les égyptologues ne s’étaient pas un jour amusés devant une fresque de hiéroglyphes située au plafond entre deux colonnes laissant apparaître de curieux signes.

Un œil néophyte y distingue un hélicoptère, un vaisseau spatial et un sous-marin. Mais pour les égyptologues, il s’agit d’un palimpseste. Ce terme désigne la retouche faite par un artiste de l’antiquité pour effacer le nom de Séthi Ier et le remplacer par celui de Ramsès II. Avec le temps, des rajouts de matière comme du plâtre dans les premiers hiéroglyphes ont disparu et les deux textes se superposent laissant place à d’étranges formes, familières pour nous au 21è siècle, mais totalement dénuées de sens pour des égyptiens de l’antiquité.  

Bien sûr, on ne peut que penser à une supercherie en voyant cela, mais plusieurs questions viennent à l'esprit. Pourquoi ici, pourquoi spécialement ce type de gravures ?

Les signes d'Abydos

 

Saadane

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 09:19

 

http://www.histoire-fr.com/images/carte%20XIII_vinland.gif

La « carte du Vinland » qui représenterait le monde connu en incluant des terres présumées inconnues au XVe siècle, notamment le Groenland et le Japon, est un objet dont l'origine est controversée. Elle est considérée comme un OOPArt.

Description

La carte, conservée à la Bibliothèque Beinecke de Yale, daterait du XVe siècle et serait la copie d'un original du XIIIe siècle. Son importance résiderait dans le fait que, outre la présence de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique, elle montre une portion de terre au-delà de l'Atlantique Nord, appelé Vinland, qui confirmerait le fait que les Européens auraient eu connaissance des voyages des Vikings au XIe siècle, anticipant de quatre siècles la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb (1492).

La carte indique un certain nombre d'îles, notamment une île nommée "Beati Brandani" (île de Saint Brandan) et une île nommée "Branziliae" rappelant étrangement le mot Brésil.

Découverte

La carte fut proposée en 1957 (trois ans avant la découverte du site de L'Anse aux Meadows) à l’université Yale par Laurence C. Witten II, ancien élève devenu antiquaire spécialisé en livres anciens. Elle était fixée à un authentique codex, Historia Tartarorum (Histoire des Mongols appelés par nous Tartares), version ancienne du texte du franciscain Jean de Plan Carpin, lui-même autrefois relié en appendice au Speculum historiale de Vincent de Beauvais. Le prix étant trop élevé et Witten refusant de révéler sa provenance, l’université hésita. Un autre élève, Paul Mellon, l’acheta, se proposant de l’offrir à son alma mater si elle s’avérait authentique. Il la fit expertiser par deux conservateurs du British Museum et un bibliothécaire de Yale, mais en secret, procédure controversée. Ils aboutirent après plusieurs années à la conclusion de son authenticité. La carte fut offerte à Yale et révélée au monde en 1965, accompagnée d’une publication de l’équipe de recherche. Une conférence sur la question eut lieu l’année suivante à la Smithsonian Institution, dont le compte-rendu fut publié cinq ans plus tard. Yale émit en 1995 une publication affirmant l’authenticité de la carte.

Question de l’authenticité

L’authenticité du document est fortement mise en doute. Le contenu, l’encre et le papier ont fait l’objet de recherches de plus en plus poussées au fur et à mesure des avancées technologiques.

Contenu

La première équipe qui examina le document remarqua la ressemblance avec une carte des années 1430 due au navigateur italien Andrea Bianco ; l’Afrique est coupée là où la carte de Bianco était pliée. Elle en diffère aux confins Est et Ouest, en particulier dans le cas du Groenland qui est représenté comme une île, fait pourtant ignoré des géographes scandinaves de l’époque.

Leif Eriksson est appelé Erissonius, ce qui ne devient la norme qu’au XVIIe siècle et supposerait une transmission italienne ou française. La graphie æ, qui apparaît plusieurs fois, était hors d’usage à l’époque où la carte est censée avoir été produite, hormis quelques textes italiens transcrits délibérément à l’antique, et n'est jamais utilisée en écriture gothique qui est celle du document.

L’évêque Eirik est mentionné en latin « du Groenland et des régions voisines » (regionumque finitimarum). Or, cette expression avait déjà attiré plusieurs années avant la découverte de la carte l’attention du chercheur allemand Richard Hennig : on ne la trouvait que dans les ouvrages du franciscain Luka Jelic (1863–1922), et Henning voulait savoir de quelle source il la tenait. Il pensait avoir prouvé qu’elle venait de sources françaises citées par Jelic dans sa première édition (en français). « évêque régionnaire des contrées américaines » aurait été retraduit en latin dans les éditions ultérieures. Il ne s’agirait donc pas d’un titre ancien de l’évêque de Groenland et sa présence sur la carte permet de soupçonner une fraude s’inspirant de Jelic, qui fut lui-même un moment mentionné comme l’auteur possible de la carte. Kirsten Deaver proposa pour sa part le jésuite allemand Josef Fischer (1858-1944).

Le paléographe et bibliothécaire P Saenger a aussi émis plusieurs doutes sur l’authenticité de la carte et la validité de la seconde édition du livre de Yale, The Vinland Map and Tartar Relation

Encre

Le tracé est constitué de la superposition de deux lignes, une noire presque effacée au-dessus d’une jaunâtre. En 1967, les chercheurs du British Museum remarquent la nature inhabituelle de l’encre pour un manuscrit. En 1974, l’expert légal Walter McCrone détecte la présence de dioxyde de titane, substance que la chimie ne sait produire que depuis le début des années 1920. Ce composé étant utilisé pour les couleurs pâles, sa présence indique que la ligne jaune ne résulte pas du vieillissement d’une encre ancienne mais d'une fraude. Une analyse de juillet 1985 réalisée par Thomas Cahill et al. à l’université de Californie à Davis (technique PIXE), montre que le dioxyde de titane n’est présent qu’à l’état de traces (< 0,0062% en poids) et résulte peut-être d’une contamination ; McCrone prouve en 1991 par spectroscopie Fourier que le dioxyde est présent dans l’ensemble de l’encre et identifie par la même occasion le liant comme étant de la gélatine provenant probablement de peaux animales. En juillet 2002, la présence de quantités non-négligeables de dioxyde de titane est confirmée. Le pigment noir restant sur la carte est identifié comme étant du carbone et non du fer par diffusion Raman réalisée à l’University College de Londres. Or c’est l’encre au fer, commune dans les manuscrits médiévaux et utilisée pour l’Historia Tartarorum, qui jaunit en vieillissant. Néanmoins, Jacqueline Olin, chercheuse retraitée de la Smithsonian Institution, publie en 2003 le résultat d’expériences qui pourraient expliquer qu’on obtienne ce résultat à partir d’une encre médiévale. Son hypothèse est contestée par K.M. Towe en 2004

Parchemin

En 1995, des chercheurs de l’université d'Arizona et de la Smithsonian Institution se rendirent à l'université Yale pour dater ce parchemin par carbone 14 avec spectromètre de masse à accélérateur. Le résultat donna une date assez précise de 1434 avec plus ou moins 11 années, soit entre 1423 et 1445, mais cette date n'est valable que pour le parchemin.

Un pli prévu par le dessinateur - puisqu’il n’y avait placé aucune information importante - situé à l’endroit où la carte est reliée à l’Historia Tartarorum, s’est avéré cacher une division en deux feuilles. Si le parchemin est effectivement ancien, il pourrait s’agir de deux feuilles vides du Speculum Historiae utilisées par un fraudeur. L’équipe de recherche qui a travaillé pour la seconde édition du livre de Yale a envisagé que ce pli pouvait être responsable d’erreurs d’analyses dues aux éléments externes qu’il aurait pu emprisonner. Elle y a en effet trouvé des particules n’appartenant pas au parchemin et soupçonne que le chrome détecté par l’analyse de McCrone en 1988 serait le résultat d'une contamination.

Saadane

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 12:21
Une statue en plâtre représentant Jésus-Christ se met à saigner. Un tableau de la Vierge laisse couler de vraies larmes. De tels phénomènes sont bien réels. On pense immédiatement à des trucages. De nos jours, personne ne veut croire que de telles choses puissent se produire. On considère les « miracles » comme des superstitions révolues issues du Moyen Âge.
Pourtant, après étude, la vérité sur les statues qui pleurent semble assez surprenante. De véritables preuves existent mais la réalité n’est peut-être pas celle que l’on attendait.
Du sang et des larmes

En juillet 1966, à Londres, un crucifix répandit des larmes pendant trente jours.

En avril 1975, Mrs Anne Poore était en train de prier dans l’église de Boothwynen, en Pennsylvanie, quand elle vit un spectacle incroyable :

« Soudain, je levai les yeux vers la statue du Christ, et mon cœur cessa de battre. Deux gouttes de sang, rouges comme des rubis, venaient d’apparaître sur les blessures des mains de la statue en plâtre. »

Le Christ de l'église de Pennsylvanie

En janvier 1981, une statue de la Vierge Marie, à Caltanisetta, en Sicile, commença à saigner de la joue droite, après avoir pleuré en 1974.

La Madone de Caltanisetta

Les exemples sont trop nombreux pour être tous cités.

Etude des phénomènes

Dans les années 50, le physicien italien Piero Casoli se lança dans une longue étude sur les madones qui pleurent.
Il en arriva à la conclusion que ces phénomènes se produisaient en moyenne deux fois par an dans la seule Italie.
Le Fortean Times britannique a pu faire état de multiples cas du genre dans de nombreux pays et à toutes les époques.

Le Christ de l'église Saint-Ignace, à Rome, qui a saigné en 1959

Le 16 mars 1960, un portrait de la Vierge Marie commença à pleurer derrière son cadre de verre. Cette madone appartenait à Mrs Pagora Catsounis de New York. Le père Papadeas, de l’église orthodoxe grecque, fut également témoin des faits quand il arriva au domicile de cette dame.
Par la suite, une autre madone qui se mit à pleurer, fit son apparition dans la même famille. Des échantillons du liquide furent analysés et il s’avéra qu’il ne s’agissait pas de larmes humaines.
On échangea le tableau mais, lui aussi, se mit à pleurer.

L'archevêque Takovos, chef de l'église orthodoxe grecque des Etats-Unis, examine la madone des Catsounis 

Raymond Bayles commença alors son enquête. Une étude minutieuse du tableau révéla la présence de taches au-dessous des yeux, constituées de particules cristallisées de quelque chose ressemblant à du sérum.
Ces cristaux, accumulés et secs, ne bougeaient pas.

Lorsque Bayles examina le tableau une seconde fois, les larmes étaient toujours au même endroit. Il ne trouva aucun trou d’aiguilles, ni aucune autre ouverture par lequel du liquide aurait pu être introduit.

Au cours d’une visite, une femme s’écria devant Bayles et un ami, qu’une larme coulait sur le tableau. Quelques personnes présentes se déclarèrent aussitôt convaincues que c’était le cas. Mais les deux hommes ne virent rien.

Une autre image de la Vierge qui a répandu une sorte d'huile, toujours chez les Catsounis

Bayles déclara qu’il était convaincu qu’il s’agissait d’une « hallucination collective ».

Le cas de la statue de Mrs Poore est très différent. Cette statue en plâtre du Christ saigne tous les vendredis et jours saints depuis 1975.
Elle a été placée dans une église de Pennsylvanie et placée à 3 m au-dessus de l’autel.

Le pasteur de l’église rapporta : »Elle a parfois saigné pendant quatre heures. J’ai vu les paumes des mains parfaitement sèches, puis quelques minutes après, j’ai observé quelques gouttelettes de sang s’écoulant des stigmates.
Le sang ne coule jamais au-delà de la statue dont le vêtement est maintenant incrusté de sang séché. »

Un Christ en croix vieux de 300 ans s'est mis à saigner en 1968 au Brésil

Le Docteur Joseph Rovito, un médecin respecté de Philadelphie, mena sa propre enquête. Passée aux rayons X, la statue ne révéla aucune trace d’un réservoir quelconque, ni aucun autre mécanisme frauduleux, mais les tests sanguins n’aboutirent pas à grand-chose.
Bien que le sang ainsi identifié fût incontestablement du sang humain, le faible nombre de globules rouges qu’il contenait indiquait que le sang était très ancien.
Pourtant, le sang coulait sur une longue distance avant de se coaguler ce qui indique qu’il s’agissait de sang frais.
Le problème c’est que le sang frais contient des millions de globules rouges. Sa conclusion fut la suivante :

« Ce sang est tellement ancien que nous ne pouvons en déterminer le groupe sanguin. »

Miracle ou phénomène psychique ?

Une fois la fraude écartée, on est bien obligée de se demander comment du sang ou des larmes peuvent apparaître sur une statue ou un tableau.

D’après les études, il semble que ces phénomènes ne se produisent pas au hasard. Il y a une certaine logique qui suggère que le phénomène est le fait d’une intelligence.

Par exemple, en septembre 1911, le portrait du Christ, placé dans l’église de Mirebeau, en France, s’est couvert de traces sanglantes.
Ce phénomène s’est arrêté à la mort du prêtre de l’église. On peut donc en déduire que le phénomène était lié à sa personnalité. Photos du phénomène ci-dessous

De même, l'absence de hasard est évident dans le phénomène qui a touché une statue de sainte Anne en 1954. Les doigts de cette statue se sont mis à saigner après que le propriétaire de l'objet les eut brisé par accident.

Statue de saint Anne

Main de la statue ensanglantée

Certains parapsychologues ont avancé l’hypothèse plausible de la télékinésie. Selon le parapsychologue D. Scott Rogo, ce type de pouvoir ne serait pas exceptionnel. Nous disposerions tous de telles capacités à causer des modifications dans notre environnement en y projetant des émotions violement ressenties ou réprimées.

Ce type de projection paranormale prend en générale deux formes :

  • Les phénomènes religieux
  • Les troubles liés à l’activité d’esprits frappeurs ou autres

D’après les spécialistes, les faits suggèrent un phénomène de déplacement à distance des liquides. Mais d’où proviennent-ils ?

Nul n’est en mesure de répondre à cette question pour le moment. La seule chose qui en ressort c’est que contrairement aux manifestations d’esprits frappeurs, l’extase religieuse a une action bienfaisante et non destructrice.


Saadane

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 16:54

Il y a de cela quelques années,  des fouilles archéologiques dans le lac Fuxian au Yunnan (Sud-Est de la Chine) ont découverts un certain nombres d’objets antiques, de la vaisselle (en photo) et des vestiges de bâtiments au fond du lac laisse a penser qu’une cité datant de l'époque des Han (206 av. J-C-220 ap JC)  y serait engloutie.

On a notamment découvert un mur de pierre de 30 m de long, de 1,5 m de haut . Le mur avait été façonné à l'aide de pierres régulières; entre celles-ci les jointures étaient visibles. Le mur et les pierres détachées étaient également marqués d'empreintes artificielles. Pour les archéologues, il s'agit peut-être du tronçon de l'enceinte d'une cité ancienne.

Les vestiges de la cité, s'étendent sur une longueur de 2 000 m du nord au sud et une largeur de 1 200 m d'est en ouest. Etant donné son envergure, la superficie occupée et son aspect majestueux, cette construction antique submergée est un cas rare en Chine comme dans le monde.

Geng Wei, chef du département de recherche sur les monuments sous-marins du lac Fuxian à Yuxi, a annoncé lors de la deuxième expédition scientifique, le 22 juin 2006 : « Cette pyramide est différente de celles qu'on trouve en Egypte dans la mesure où son sommet est plat. Ce genre de pyramide rappelle plutôt les édifices mayas, qui sont pourvus d'une plate-forme au lieu d'être en pointe. Apparemment le sommet de la pyramide servait à certaines activités. » Geng Wei a affirmé qu'il y a une trentaine d'édifices de ce type sous le lac Fuxian, dont neuf ont une taille comparable à la pyramide qui vient d'être découverte.

Quel peuple vivait dans cette cité ? et comment s’est -elle retrouvée engloutie par les eaux ? En 2006, une nouvelle expédition à découvert les vestiges d’une pyramide semblable à celles des mayas.

Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer la submersion de la cité par l'eau : un tremblement de terre ou un affaissement de terrain. C’est à ma connaissance le seul cas au monde d’une cité engloutie dans un lac...la cité n’a pas livrée tous ses mystères en raison de la difficulté des fouilles sous l’eau.

Saadane
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 09:02

L'homme a toujours redouté que les vastes mers et océans entourant soient peuplés de créatures étranges et inconnues, souvent titanesque, qui pouvaient protéger ou mettre en danger la vie des marins. Plusieurs récits d'époque relatent des faits surprenants et même si ces observations ont été faites par des gens crédules, qui croyaient que les profondeurs étaient habitées par une panoplie de monstres plus étranges les uns que les autres, certains des témoignages restent quand même insolites.

Le calamar géant : un mythe devenu réalité

Un poulpe géant attaquant un navire

Une bonne exemple est les nombreuses observations de craken (ou kraken), une immense créature, que certains navigateurs confondaient même avec une île, ressemblerait à une pieuvre cornue et était réputée pour être capable d’attaquer les plus grands navires. De nombreux écrits scandinaves, dont certains remontent à l’an 1000, relate les activités de monstres énormes dans les mers nordiques. Le terrible monstre Scylla dépeint dans « L’odyssée » de Homère, au VIII e ou IX e siècle, comme étant une curieuse pieuvre qui, malgré les nombreux membres humains la composant, ressemble en tout point au poulpe géant dans sa façon de chasser les proies, mais possèdes les tentacules en forme de dents de scies, comme les calamars géants. Des milliers d’années plus tard, nous savons maintenant que les légendes au sujet des crakens sont basées sur des observations faites de calamars géants, soit, sur des faits réels.

Les premiers indices scientifiques et reconnus de son existence remonte à 1847 et furent recueilli par un zoologue danois, Johan Japetus Steenstrup. Ce dernier, qui défendait la théorie de l’existence de cette créature, recueilli un pharynx et un bec d’un calamar géant. En 1857, le calamar géant reçoit un nom scientifique, Architeuthisdux, mais son existence est vivement contestée par les sceptiques de l’époque. Il fallut attendre en 1861 groupe de pêcheur en aperçoivent un et tentent de l’attaper. Ils échouèrent, mais réussirent à récupérer un bout de queue. Après 1870, de nombreuses preuves s’échouèrent sur les plages de Terre-Neuve et du Labrador (Canada) et firent qu’il n’était plus possible de contester l’existence de tels monstres.

Scylla - Monstre légendaire

Pendant longtemps, un des plus grands calamars géants jamais retrouvé à été repêché à Thimble Tickle, à Terre-Neuve, le 2 novembre 1878. Deux pêcheurs avaient réussit à capturer un magnifique spécimen de 16,50 mètres de longueur. Ils en firent du pâté pour chien, après l’avoir présenté à un prête et avoir écrit à un journal de Boston. Mais il ne fait aucun doute qu’il existe des calamars beaucoup plus grands que celui de Thimble Tickle. En effet, des traces retrouvées sur des cachalots (ces baleines et les calmars géants se livrent quelques fois combat) nous permettent d’estimer que certaines spécimens mesurent plus de 36 mètres de longueur.

Le monstre de St-Augustine

Le poulpe géant du Dr. DeWitt Webb

C'est deux jeunes garçons qui découvrirent, à la fin du mois de novembre 1896, une immense carcasse, en putréfaction avancée, près de St-Augustine, en Floride. Le Dr. DeWitt Webb, un naturaliste amateur de la région, examina la dépouille du mystérieux animal. La taille du plus gros fragment de corps retrouvé était de 7 mètres de long et 5,50 mètres de largueur. Des morceaux de tentacules retrouvés mesuraient jusqu’à 10 mètres de long. Selon les calculs du professeur A. Verrill, qui examina aussi les restes de la créature, les tentacules de la créature devaient mesurer, à l’origine, entre 22 et 30 mètres. Cependant, il se rétracta et déclara que la créature était, en fait, que le nez et le crâne d’une baleine en décomposition.

L’histoire tomba donc dans l’oubli jusqu’en 1957, alors que Forrest Glen, un biologiste de Floride compare des prélévements du monstre de St-Augustine avec des échantillons cellulaires de baleine et de calamar géant. Il n’y trouve aucune correspondance. Après avoir comparé le monstre inconnu avec plusieurs autres échantillons, il en vint à la conclusion que l’étrange animal était une immense pieuvre, encore inconnue, beaucoup plus grande que toutes les autres espèces de pieuvres connues.

Coelancanthe et requin grande-gueule

Coelacanthe - Un poisson retrouvé

L'image ci-dessus présente un pêcheur du Mozambique ayant capturé un coelacanthe, une espèce considérée comme disparue depuis 70 millions d’années. C’est en 1938 que, pour la première fois, un de ces poissons fût répertorié et que les scientifiques dirent ce rendre à l’évidence que ce poisson était encore bel et bien présent dans nos cours d’eau.

Requin inconnu

Requin inconnuCe type de découverte est chose rare, mais loin d'être impossible. Plusieurs espèces d'animaux furent découvert au cour du dernier siècle. Notons le gorille et le panda, qui furent découvert, par les occidentaux, au début du 20e siècle. Certes, il de moins en moins probable que, des espèces terrestres soient découvertes, mais qu'en est-il des créatures vivant dans les profondeurs des fosses abyssales ?

Le fait qu'une petite chauve-sourie, de la taille d'un bourdon, ait échappée à la science n'a rien d'extraordinaire, mais qu'en est-il des créatures plus imposantes ?

Bien que la technologie s’améliore et que certains animaux comme le calmar géant peut maintenant être étudié et mieux compris, d’autres restent encore cachés ou imperceptibles.

À gauche se trouve une photo d'un requin surnommé "Grande-gueule", pêché en novembre 1976 au large des îles d'Hawaii. Un autre spécimen de cette race, que l'on croyait être tout simplement une anomalie, fut repêché en 1984, au large des côtes californiennes. Maintenant mieux connu sous le nom anglophone de "Megamouth shark", il est maintenant la preuve que certaines espèces de requins volumineuses n'ont pas toutes été découvert.

Le troisième spécimen mâle de 5,15 mètres de long a été capturé en Australie en août 1988 et depuis, quelques autres requins de la même espèce ont été capturés. L’un d’entre eux à été capturé vivant au large de Los Angeles, s’est fait greffé un électro-transmetteur et a été remis à l’eau (le spécimen mesurait 5 mètres). Les scientifiques ont donc pu le suivre et en apprendre davantage sur la migration de cette race de requin jusqu’ici inconnue de l’homme.

La mystérieuse carcasse du Zuiyo Maru

 

Une des découvertes les plus intéressantes se produisit le 10 avril 1977, au large des côtes de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Un chalutier japonais, le Zuiyo Maru, prit dans ses filets, à environ 300 mètres de profondeur, une bien étrange masse pesant un peu plus de deux tonnes. Les pêcheurs furent stupéfaits, une fois la carcasse remontée à la surface, un animal inconnu de 9,60 mètres, doté d’un cou et d’une queue étirés en longueur et de quatre nageoires. Malheureusement pour la cryptozoologie, le capitaine fut davantage impressionné par l’odeur pestilentielle et le liquide graisseux qui suintait sur le pont que la créature elle-même et, craignant que cette la dépouille de l’animal ne contamine leurs poissons frais, il ordonna à ses hommes de rejeter l’intrigant cadavre à la mer, après avoir l’avoir pesé, mesuré et photographié.

Carcasse d'animal inconnu

Les scientifiques japonais et du monde entier furent consternés d’apprendre qu’une telle dépouille, une découverte qui aurait pu être la preuve définitive de l’existence de telles créatures marines. Après l’examen des clichés ainsi que des croquis dessinés par Michihiko Yano, un responsable de la pêcherie qui se trouvait alors sur le Zuiyo Maru, les savants conclurent que l’animal était peut-être une plésiosaure (le même animal si souvent associé à Nessie, le monstre du Loch Ness), soit un reptile marin supposément disparut depuis fort longtemps, mais qui aurait pu survivre jusqu’à nos jours. Cette espèce vivait effectivement au large des côtes australiennes il y a près de 100 millions d’années. Des chercheurs plus septiques ayant effectués des recherches par la suite ont déclaré que la carcasse était tout simplement celle d’un immense requin-pèlerin.

L'étrange mastodonte d'Ataka

L'image présentée ci-dessous est sans aucun doute une des plus formidables se trouvant dans les annales de la cryptozoologie. Depuis plus de 50 ans, cette immense créature retrouvée échouée sur une plage d’Ataka, en Égypte en 1950, ressemblant à une baleine possédant deux énormes défenses, à intriguée bon nombre d’experts, naturalistes, scientifiques et de cryptozoologues. Son histoire commence en janvier 1950, après qu’une redoutable tempête ait ravagée le golfe de Suez pendant près de 3 jours. Le lendemain de cet ouragan, les autorités de l’endroit découvrent une carcasse énorme, en décomposition, que la tempête a poussée sur le rivage. Une équipe d’experts est aussitôt détachée pour aller identifier l’étrange animal.

Le monstre d'Ataka, Égypte 1950

 

Bien que ressemblant en tout point à une baleine, l’aspect le plus intriguant de cette découverte est sans doute les deux immenses défenses se trouvant de chaque cotés de sa large gueule. L’animal semblait également avoir un évent, qui s'ouvre au sommet du crâne par un orifice simple, comme la plupart des autres membres de la famille des cétacés. Ces observations ont emmené plusieurs scientifiques à croire que cet animal serait une espèce de baleine encore inconnue. Selon certaines déclarations, des témoins auraient aperçu une étrange baleine nageant dans le golfe une dizaine de jours avant la tempête ait rejeté l’étrange carcasse sur le rivage.Selon certains septiques, la créature ne serait rien d’autre qu’une baleine qui aurait été tuée durant un accident et donc des os inférieurs de la mâchoire se seraient retrouvés à la hauteur de la gueule, se qui aurait créé l’illusion d’une créature équipée d’une paire de défenses. Il semble un peu prétencieux cependant que ces experts septiques aient été capables d’arriver à cette conclusion en regardant une image en noir et blanc, alors que les scientifiques égyptiens ayant examiné la dépouille n’ont pas été en mesure d’identifier l’animal. D’ailleurs, le cas à été classé comme étant « non identifié ». Un spécimen semblable aurait été retrouvé, gisant sur la plage de Mentigi, à 80 km au sud de Tanjung Pandan, en Indonésie. L'animal, retrouvé le 20 mai 2000, possédait une paire de défense et les mêmes similitudes que la carcasse d'Ataka. L'animal faisait 6 mètres de longueur, pesait 3 tonnes et ses défenses mesurait 2,70 mètres. Le cas est maintenant connu sous le nom du "monstre de Mentigi", et malgré toutes mes recherches, aucune photographie ne semble présentement disponible sur internet.

La carcasse de Tecoluta

Une des carcasses les plus mystérieuses jamais retrouvées est sans doute celle qui s'échoua sur les rivages ensoleillés de Tecoluta, au Mexique, durant le mois de mars 1969. Ce cadavre, celui d’une créature qui demeure encore non identifiée, mesurait 27 mètres de longueur et ne pesait pas moins que 35 tonnes. La créature ressemblait davantage à un reptile qu’à une baleine, était totalement noir rayée blanche. La carcasse était recouverte d’un épais bouclier et possédait une corne de 3 mètres de longueur et pesait à elle seule plus d’une tonne. Les dents de cette créature mesuraient 3,81 centimètres et n’était en aucun point semblables à celles qu’ont ordinairement les baleines. Cette découverte fut rapidement au cœur d’une véritable tornade médiatique. Les premiers scientifiques qui l’examinèrent furent forcés d’avouer, devant les médias, que la créature était belle et bien d’une espèce encore inconnue des hommes. Le 20 avril 1969, une commission de sept scientifiques a été détachée pour essayer d’identifier l’animal. Le groupe, fatigué des spéculations et de la pression médiatique, en vint à la conclusion que la carcasse était celle d’une baleine morte et que son état avancé de décomposition avait empêchée les premiers scientifiques d’identifier correctement l’animal.

La carcasse de Tecoluta, Mexique 1969

Cependant, il faut noter que cette commission avait examiné l’animal après le premier groupe, donc, alors que le corps de l’animal était dans un état encore bien pire. Ils n’ont d’ailleurs pas tenu compte de l’immense corne et l’armure dont était doté l’animal, détail qu’on ne retrouve sur aucun autre cétacé connu.

Saadane

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