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"Une voix pour le peuple"
Je tente de créer une association pour changer la face du monde. On peut y arriver. N'hésitez pas à voir son but et à donner vos idées : Une voix pour le peuple

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 17:43

La Havane (en espagnol : La Habana [la aˈβana], Ciudad de La Habana officiellement) est la capitale, un port et le centre économique de Cuba. La ville est aussi l'une des quatorze provinces cubaines. La ville/province compte 2,4 millions d'habitants, tandis que l'agglomération en compte plus de 3,7 millions, ce qui fait de La Havane la plus grande ville, non seulement de Cuba, mais aussi des Caraïbes. La ville s'étend principalement à l'Ouest et au Sud d'une baie, à laquelle on accède par un passage étroit, et qui est divisé en trois ports : Marimelena, Guanabacoa, et Atarés. La rivière Almendares traverse la ville du Sud au Nord, et se jette dans le détroit de Floride à quelques kilomètres à l'Ouest de la baie.

Le roi Philippe II d'Espagne accorde à La Havane le statut de ville en 1592, et un décret royal de 1634 reconnait son importance en la désignant officiellement comme « Clé du Nouveau Monde et Rempart des Caraïbes ». Le blason de La Havane porte par ailleurs cette inscription. Les Espagnols commencent à édifier des fortifications, et en 1553 ils transfèrent la résidence du gouverneur depuis à Santiago de Cuba, à l'extrémité Est de l'île, jusque à La Havane, lui accordant de facto le rang de capital. Le sabordage du navire USS Maine dans le port de La Havane en 1898 est la cause immédiate de la Guerre hispano-américaine.

Aujourd'hui, La Havane est le centre du gouvernement cubain, et divers ministères y sont basés.

Étymologie

Le mot Habana, d'origine obscure, est peut-être dérivé de Habaguanex, le nom d'un chef de tribu qui contrôlait la région au moment de l'arrivée des conquistadors à Cuba — c'est ce que mentionne Diego Velasquez dans son rapport au roi d'Espagne. Une légende raconte que Habana était le prénom de la fille de Habaguanex, mais aucune source historique ne corrobore cette version.

Géographie

L'emplacement actuel de la ville se situe sur la côte nord de l'île de Cuba et dans la partie ouest de celle-ci. La Havane donne donc sur le détroit de Floride.

Plus localement, la ville s'étend principalement vers l'ouest et le sud d'une baie, dont l'entrée étroite permet d'abriter les navires et dont l'intérieur permet la présence d'installations portuaires. Il en existe trois principaux : Marimelena, Guanabacoa, et Atarés.

La rivière Almendares traverse la ville du sud au nord, se déversant dans le détroit de Floride à quelques kilomètres à l'ouest de la baie. La ville atteint son altitude maximale (60 m) au niveau de la crête de calcaire qui s'élève depuis l'est de la ville, et culmine dans les environs de La Cabaña et El Morro, où des fortifications de l'époque coloniale dominent la baie.

Sa position centrale dans les Antilles en a fait une ville d'importance lors de la colonisation espagnole.

Climat

La Havane, comme quasiment tout Cuba, bénéficie d'un climat tropical. Les températures moyennes vont de 22 °C en janvier et février jusqu'à 28 °C en août. Le thermomètre descend rarement en dessous de 10 °C. La température la plus basse jamais enregistrée à Cuba fut 0 °C à Bainoa, dans la province de La Havane. Les précipitations sont les plus intenses en juin et en octobre, et les moins fortes de décembre à avril. La moyenne annuelle est ainsi de 1 200 mm. Des ouragans frappent régulièrement l'île, mais ils touchent la plupart du temps la côte sud de l'île ; ainsi, les destructions à La Havane sont moins importantes que dans le reste du pays.

Dans la nuit du 8 au 9 juillet 2005, l'ouragan Dennis frappa directement les quartiers est de La Havane, avec des vents à 160 km/h. Des vagues de 3 m de haut submergèrent la digue de la ville, et les vents détruisirent en partie d'anciens bâtiments coloniaux. Au moins 5 000 maisons furent endommagées dans La Havane et sa province. Trois mois plus tard, en octobre 2005, les régions côtières connurent de graves inondations à la suite du passage de l'ouragan Wilma.

Histoire

Naissance de La Havane

Diego Velazquez

L'emplacement actuel de La Havane, ainsi que sa baie naturelle, furent d'abord visités par les Européens pendant la circumnavigation de l'île par Sebastián de Ocampo en 1509. Peu après, en 1510, les premiers colons espagnols arrivèrent d'Hispaniola et commencèrent la conquête de Cuba.

Le conquistador Diego Velázquez de Cuéllar fonda La Havane le 25 août 1515 sur la côte Sud de l'île, près de l'emplacement actuel de la ville de Surgidero de Batabanó. Entre 1514 et 1519, la ville connut au moins deux positions différentes. Tous les essais pour fonder une ville sur la côte Sud ont échoué. La localisation de la ville était à proximité d'un port à l'entrée du golfe du Mexique, garantissant un accès aisé au Gulf Stream, le principal courant océanique suivit par les navigateurs lors des voyages de l'Amérique vers l'Europe. Cet emplacement conduisit au développement précoce de La Havane en tant que principal port dans les colonies espagnoles du Nouveau Monde. Une carte de Cuba, dessinée en 1514, indique la ville comme étant à l'embouchure de la rivière Onicaxinal, également située sur la côte Sud de Cuba. Un autre emplacement fut La Chorrera, aujourd'hui situé dans le quartier de Puentes Grandes, près de la rivière Almendares.

L'établissement définitif de La Havane, commémoré par El Templete, correspond à la sixième ville fondée par les Espagnols sur l'île, appelée San Cristobal de la Habana par Pánfilo de Narváez : le nom associe San Cristóbal, saint patron de La Havane, et Habana, mot d'origine obscure, peut-être dérivé de Habaguanex, le nom d'un chef de tribu qui contrôlait la région, comme le mentionne Diego Velasquez dans son rapport au roi d'Espagne. Une légende raconte que Habana était le prénom de la fille de Habaguanex, mais aucune source historique ne corrobore cette version.

La Havane fut déplacée à son emplacement actuel en 1519, à côté de ce qui était alors appelé Puerto de Carenas (littéralement, la « baie de Carénage »).

Peu après la création des premières villes à Cuba, l'île ne servit gère qu'en tant que base pour la Conquista d'autres contrées. Hernán Cortés organisa son expédition vers le Mexique depuis l'île. Pendant les premières années qui suivirent sa découverte, Cuba ne rapporta que peu de richesse aux conquistadors, car l'île était pauvre en or, argent et pierres précieuses. Ainsi, nombre de ses premiers colons partirent en direction du Mexique et de l'Amérique du Sud, en cours de découverte et de colonisation à l'époque. Les légendes de l'Eldorado et des Cités d'or exercèrent un attrait certain pour beaucoup d'aventuriers espagnols, ainsi que des colonies adjacentes, ce qui contribua à laisser La Havane et plus globalement l'île de Cuba tout entière, très peu peuplée.

Pirates et La Flota

Castillo de la Real Fuerza

A l'origine, La Havane était un port de commerce, victime d'attaques régulières venant de boucaniers, pirates et corsaires. La première attaque, qui eut pour résultat l'incendie de la ville, fut menée par le corsaire Jacques de Sores en 1555. Il prit La Havane facilement et la pilla et brûla. De Sores quitta la ville sans obtenir l'énorme richesse qu'il espérait y trouver. De telles attaques convainquirent le royaume d'Espagne de financer la construction des premières forteresses dans les grandes villes — pas seulement pour contre-attaquer les pirates et corsaires, mais aussi pour exercer un contrôle plus rigoureux sur le commerce avec le Nouveau Monde, et pour limiter le contrabando (marché noir), alors très répandu, qui était né des restrictions commerciales imposées par le Casa de Contratación de Seville (la maison de commerce contrôlée par la couronne, qui exerçait un monopole sur le commerce avec cette région du monde).

Afin de contrer les attaques de pirates sur les convois de galions remplis de trésors du Nouveau Monde, et dirigés vers l'Espagne, la Couronne espagnole décida de protéger ses navires en les concentrant en une seule grande flotte, qui traverserait l'océan Atlantique en groupe. En effet, une seule flotte marchande était plus aisée à protéger par l'Armada espagnole. Suivant la parution d'un décret royal en 1561, tous les navires en direction de l'Espagne était requis d'assembler cette flotte dans la baie de La Havane. Les bateaux arrivaient entre mai et août et, en attendant les meilleurs conditions climatiques, partaient tous ensemble de La Havane avant la fin du mois de septembre.

Ceci eu pour conséquence immédiate de promouvoir le commerce et le développement de la ville adjacente de La Havane (une simple villa à l'époque). Les biens échangés à La Havane incluaient l'or, l'argent, la laine d'Alpaga en provenance des Andes, des émeraudes de Colombie, de l'acajou de Cuba et du Guatemala, du cuir de La Guajira, des épices, de la teinture de Campeche, du maïs, du manioc et du cacao. Des navires en provenance de l'ensemble du Nouveau Monde transportaient d'abord leurs produits à La Havane, afin de les emmener ensuite en Espagne. Les milliers de bateaux rassemblés dans la baie de La Havane stimulaient également l'agriculture et l'industrie, puisqu'ils avaient besoin d'être fournis en nourriture, eau, et autres produits nécessaires à la traversée de l'océan. En 1563, le Capitán General (le gouverneur espagnol de l'île) déménagea sa résidence de Santiago de Cuba à La Havane étant donné la richesse et l'importante nouvelles de la ville, ce qui eut pour effet de lui attribuer non-officiellement le statut de capitale de Cuba.

Le 20 décembre 1592, le Roi Philippe II d'Espagne a octroyé à La Havane le titre de ville. Plus tard, la ville sera officiellement désignée comme "Clé du Nouveau Monde et Rempart des Caraïbes" par la Couronne espagnole. Entre temps, les efforts destinés à construire ou améliorer les infrastructures de défense de la ville continuèrent. La forteresse San Salvador de la Punta gardait l'entrée occidentale de la baie, alors que le Fort El Morro en gardait l'entrée orientale. Le Castillo de la Real Fuerza défendait le centre de la ville, et servait également de résidence au gouverneur, jusqu'à la construction du Palacio de los Capitanes Generales. Pendant cette période, deux autres tours défensives, La Chorrera et San Lázaro, furent également édifiées.

XVIIe au XIXe siècle

Forteresse El Morro

La Havane connut une période d'extension importante au XVIIe siècle. De nouveaux bâtiments furent construits, à partir des matériaux les plus abondant sur l'île, notamment le bois, et combinant divers styles architecturaux empruntés à la Péninsule ibérique. À cette époque, la ville connut aussi la construction de monuments civiques et religieux. Le couvent de Saint-Augustin, le château d'El Morro, la chapelle de Humilladero, la fontaine de Dorotea de la Luna in La Chorrera, entre autres, furent tous édifiés durant cette période.

En 1649, une épidémie fatale, venue de Carthagène des Indes (en Colombie), toucha un tiers de la population à La Havane. Le 30 novembre 1665, la reine Marie-Anne d'Autriche, veuve de Philippe IV d'Espagne, approuva le blason de La Havane, qui prit pour symbole les trois châteaux de La Havane. En 1674, les travaux pour la construction des murs d'enceinte de la ville débutèrent, dans le cadre d'efforts de fortifications. Ils seront achevés en 1740.

Autour des années 1750, plus de soixante-dix mille personnes habitaient à La Havane, ce qui en faisait la troisième plus grande ville d'Amérique, derrière Lima et Mexico, mais devant Boston et New York..

La ville fut capturée par les Britanniques pendant la guerre de Sept Ans. Cet événement commença le 6 juin 1762 lorsque, à l'aube, une flotte britannique, comprenant plus de cinquante navires et une force combinée de plus de onze mille hommes de la Royal Navy et de l'Armée, pénétra dans les eaux cubaines. Les envahisseurs prirent les hauteurs, connues sous le nom de La Cabaña, du côté Est du port, et débutèrent le bombardement du château voisin d'El Morro, ainsi que de la ville elle-même. Après un siège long de deux mois, El Morro fut attaqué et pris le 30 juillet 1762. La cité rendit officiellement les armes le 13 août. Elle fut par conséquent gouvernée par Sir George Keppel pour le compte de la Grande-Bretagne. Bien que les pertes britanniques ne s'élevèrent qu'à 560 hommes pendant les combats, plus de la moitié de leur force périra au final, à cause de maladie, notamment la fièvre jaune.

Les Britanniques développèrent immédiatement le commerce avec leurs colonies nord-américaines et celles des Caraïbes. Ceci causa une transformation rapide de la société cubaine. La nourriture, les chevaux, ainsi que d'autres biens, déferlèrent dans la ville, et des milliers d'esclaves d'Afrique de l'Ouest furent déportés vers l'île pour travailler dans les plantations de sucre. Bien que La Havane était sur le point d'entrer dans une ère durable de développement et de liens toujours plus importants avec l'Amérique du Nord, l'occupation britannique ne dura pas. Ainsi, moins d'un an après la prise de La Havane, le traité de Paris fut signé par les trois belligérants, concluant ainsi la guerre de Sept Ans. Le traité accorda la Floride à la Grande-Bretagne en échange de Cuba.

Paseo del Prado

Le naufrage du cuirassé américain Maine dans le port de La Havane en 1898 a été la cause immédiate de la guerre hispano-américaine.

Dans les années 1920, durant la prohibition aux États-Unis, La Havane devint la destination de prédilection des Américains. Les casinos et nightclubs y étaient légions. Mais la plupart furent fermés en 1959, lors de la révolution cubaine.

En 1959, la ville a stoppé sa croissance et, depuis, a subi une perte nette du nombre de ses logements, en dépit de l'augmentation de sa population.

En juillet 2010, La Havane accueillera le 95e Congrès universel d'espéranto.

Subdivisions et principaux quartiers

Les 15 municipalités de La Havane

La cité est divisée en 15 municipios — municipalités ou quartiers. (Les chiffres renvoient à la carte ci-contre.)

Démographie

Le riche milieu culturel de La Havane comprend non seulement des descendants d'Espagnols, mais aussi d'autres peuples européens. Durant la période précédant l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro, la ville était divisée, tant économiquement que ethniquement. D'un côté, il existait une minorité riche et éduquée, ainsi qu'une importante classe moyenne ; et de l'autre côté la majorité ouvrière. Quand le gouvernement de Castro arriva au pouvoir en 1959, ce système changea. Les possibilités d'éducation et d'accès à l'emploi furent offertes à tous les Cubains, quel que soit leur milieu d'origine. Cependant, les postes à plus haute responsabilité étaient généralement réservés aux membres du parti communiste — bien que ce soit moins le cas aujourd'hui. Concernant le logement, le gouvernement suit une politique dépourvue de discrimination.

Pendant les XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que pendant la première partie du XXe, d'importantes vagues de migrations existèrent, depuis la Péninsule ibérique jusqu'à La Havane.

Éducation

Le gouvernement national prend entièrement en charge l'éducation, et il existe ainsi des écoles primaires, secondaires, et professionnelles en nombre suffisant à travers la Havane. Tous les enfants reçoivent une éducation, qui est par ailleurs gratuite à tous les niveaux. De plus, mis à part l'enseignement supérieur, l'instruction est obligatoire.

L'université de La Havane, situé dans le quartier Vedado, fut crée le 21 septembre 1728 par les frères dominicains de l'ordre des prêcheurs ; il s'agit de l'université la plus ancienne de Cuba, et de l'une des plus anciennes du continent américain. Peu après la Révolution cubaine, l'université, ainsi que tous les autres centres d'éducation, furent nationalisés. Depuis, plusieurs autres universités ont été crées, comme l'Institut polytechnique "Joe Antonio Echeverria", où est formée la majorité des ingénieurs cubains aujourd'hui.

Administration

La Havane est aujourd'hui le centre du gouvernement cubain. Le maire est Juan Contino Aslán du Parti communiste de Cuba.

Vue panoramique sur la ville de La Havane et son port

Transports

Terminal 3 de l'aéroport international José Martí

Le port peut accueillir des paquebots

La ville est déservie par l'aéroport international José Martí.

Patrimoine

La Havane a beaucoup hérité de l'architecture coloniale espagnole. Elle est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial.

Son architecture est restée préservée des ravages du modernisme et les immeubles, aux couleurs délavées par le temps, sont autant de témoignages de la splendeur de l'empreinte espagnole. Ce qui n'empêche pas une partie de la ville, non restaurée, d'être dans un état de délabrement avancé. Les anciens palais de l'aristocratie coloniale sont occupés par des familles pauvres, qui n'ont pas les moyens de les entretenir. Cette situation reflète la réalité économique actuelle de l'île causée en partie par le blocus américain mis en place le 7 février 1962.

La ville est en bordure de l'océan Atlantique, le Malecon est une voie routière qui longe la côte. On trouve de l'autre côté de la rue des bâtiments aux façades pastel, délavées par le soleil et l'air marin. Comme toutes celles du début du XXe siècle, ces maisons ont deux ou trois étages et une loggia, le tout dans des styles les plus divers.

La Havane garde le souvenir de ses forteresses et de son rempart érigé à partir du XVIIe siècle en fronton de mer.

La Habana Vieja, le cœur historique de La Havane classé comme appartenant au patrimoine de l'humanité par l'UNESCO, est le plus grand centre-ville colonial d'Amérique latine. Après deux siècles de quasi-abandon, le quartier retrouve de sa splendeur grâce aux travaux de restauration conduits par Eusebio Leal Spengler, l'historiador de la ciudad. Habana Vieja se caractérise par son architecture hispano-andalouse mise en valeur par le soleil tropical et une végétation luxuriante. Le temps semble s'être arrêté sans faire pour autant du quartier un musée poussiéreux. Le programme de restauration ne s'étend pas seulement aux monuments et aux bâtiments les plus importants mais concerne aussi les boutiques et les petites maisons d'habitation. Il s'agit de permettre à Habana Vieja de retrouver sa beauté et sa vitalité d'antan en tenant compte des exigences modernes. Dominée par la silhouette élégante de l'église, la Plaza de la Catedral est un des hauts lieux de Habana Vieja.

Culture

Avant la Révolution cubaine, la capitale possédait 135 salles de cinéma dont la plupart ont été fermées : il n’en reste plus qu’une vingtaineLa havane.

La troupe de ballet nationale

Le foyer de plusieurs manifestations culturelles telles que le Festival de Ballet de La Havane, le Festival del Nuevo Cine Latinoamericano, Plaza Jazz Festival et le Festival international de guitare Leo Brouwer. Ville natale de l'écrivain et poète moderniste José Martí qui est honoré par le mémorial José Martí, la ville est une des plus actives en Amérique latine. Aussi dans la ville est la Casa de las Americas, une institution chargée de promouvoir l'art et la littérature de langue espagnole des peuples, du Rio Grande jusqu'à la Patagonie, qui accueille chaque année un festival littéraire connu sous le nom de Casa de las Americas ou Chambre simple Prix, et le jury qui ont été des personnalités telles que Gabriel García Márquez et Mario Vargas Llosa. À La Havane il y a beaucoup de discothèques et boîtes de nuit, cabarets, théâtres, etc, où la Havane et les touristes nationaux et étrangers passer la nuit de la ville de couleurs. Il y a encore un titre de noblesse de la couronne espagnole sur cette ville, notamment le marquis de La Havane, qui date de l'époque coloniale.

Blason

El Capitolio et le Grand Théâtre de La Havane

 

Le blason de La Havane se compose de trois tours de forts qui représentent les trois principaux forts qui défendait à l'origine la ville : le fort Fuerza, le fort El Morro et le fort San Salvador de la Punta. La clé représente l'image de La Havane comme la « clé vers le Nouveau Monde et un rempart des Caraïbes », ceci repris d'un décret royal espagnol de 1634. Le blason est soutenu par une branche de chêne d'un côté et une couronne de laurier de l'autre. Le chêne symbolise la force de la nation, et le laurier l'honneur et la gloire. Ces symboles étaient censés représenter les droits de l'homme : égalité, liberté et fraternité.

Sports

De nombreux Cubains sont passionnés de sport, et particulièrement de baseball. Les deux équipes de baseball de La Havane qui jouent dans le Championnat de Cuba de baseball, sont : Industriales et Metropolitanos. La ville est équipée de plusieurs stades importants, le plus important étant le Estadio Latinoamericano. L'admission aux événements sportifs est généralement gratuite, et de nombreux matchs improvisés sont disputés à travers les quartiers de la ville.

La Havane fut ville hôte des Jeux Panaméricains de 1991. Des stades et des infrastructures furent ainsi construits dans les banlieues relativement peu peuplées de l'Est.

La Coupe du monde des nations d'athlétisme 1992 se déroula à la Havane.

La Havane se déclara candidate pour accueillir les Jeux olympiques d'été de 2012, mais ne fut pas sélectionnée.

Saadane
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