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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 09:42

Luis Buñuel, né le 22 février 1900 à Calanda, Aragon, Espagne et mort le 29 juillet 1983 à Mexico, Mexique, est un réalisateur et scénariste de cinéma d'origine espagnole et naturalisé mexicain.

Biographie

Enfance

Luis Buñuel est né dans une petite ville réputée pour son "obscurantisme" religieux. Il grandit au sein d'une famille nombreuse et riche.

La jeunesse

À 19 ans, il part à Madrid pour commencer des études supérieures, il rencontre Salvador Dali et Federico Garcia Lorca, apporte son soutien au mouvement dadaïste.

En 1923, il fonde avec Federico Garcia Lorca entre autres, l'Ordre de Tolède.

En 1925, il vient à Paris. Il arrive à se faire embaucher comme assistant réalisateur de Jean Epstein, sur le tournage, en 1926, de « Mauprat », puis, en 1928, de « La Chute de la maison Usher ».

Anecdote

Luis Buñuel est gaucher.

Le surréalisme

En 1928, avec l'aide matérielle de sa mère, Luis Buñuel tourne son premier film Un chien Andalou dont le scénario est écrit en collaboration avec Salvador Dalí. Dans un premier temps, ce film est projeté en privé pour Man Ray et Louis Aragon. Très enthousiastes, ces derniers demandent à Buñuel d'organiser une séance pour les surréalistes.

Le 30 novembre 1930, après la première projection du film L'Âge d'or, co-réalisé avec Salvador Dalí (selon José Pierre : « Peut-être l'unique film intentionnellement surréaliste »), la censure exige des coupes. Quelques jours après, la Ligue des patriotes et la Ligue anti-juive saccagent le Studio 28 à Montmartre, Paris 18e, qui projette le film et propose dans son hall une exposition d'œuvres surréalistes. Ce saccage est le déclenchement d'une virulente campagne de presse contre les surréalistes, et le préfet de police Chiappe fait saisir le film. En fait, seule la copie de projection sera confisquée et détruite, le négatif étant resté en la possession de Charles Vicomte de Noailles et son épouse Marie-Laure Vicomtesse de Noailles , les mécènes du film. L'interdiction de projection ne sera levée qu'en 1980.

Du Chien andalou jusqu'à Cet obscur objet du désir, Luis Buñuel a construit une œuvre profondément marquée par le surréalisme.Ses films portent pratiquement tous, à des degrés divers, la marque du surréalisme, que ce soit dans la forme ou le discours. Le cinéaste surréaliste est celui qui « aura détruit la représentation conventionnelle de la nature [...], ébranlé l'optimisme bourgeois et obligé le spectateur à douter de la pérennité de l'ordre existant » (Luis Buñuel).

Les États-Unis

Entre 1933 et 1935, Buñuel travaille pour des compagnies américaines. La guerre civile qui éclate en Espagne le bouleverse. Il participe à un documentaire pro-républicain « Madrid 36 », puis il se rend aux États-Unis. Il travaille à démontrer l'efficacité et le danger des films de propagande nazis (il utilise en particulier un film de Leni Riefenstahl).

Mais il ne cache pas son anticatholicisme et son marxisme et subit des pressions, notamment après la parution en 1942 du livre de Salvador Dali La Vie secrête de Salvador Dali, où il est décrit comme seul responsable des aspects les plus controversés de L'Âge d'or. Il doit abandonner son poste au Museum of Modern Art de New York et s'exiler au Mexique.

Le Mexique

Il y reprend sa carrière de réalisateur, grâce au producteur Oscar Dancigers. Son premier film mexicain, la comédie musicale Gran Casino (1947), est un échec. Mais le second, une petite comédie avec Fernando Soler, Le Grand Noceur (1949), remporte un grand succès. Elle lui vaut aussi la réputation d'un cinéaste fiable, capable de respecter ses budgets. Dancigers lui suggère ensuite de s'intéresser à la vie des enfants de Mexico : Los Olvidados, présenté au Festival de Cannes 1951, y remporte le prix de la mise en scène et remet Buñuel au premier plan. El et La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz, ses meilleurs films mexicains sont plein de référence au Marquis de Sade, à la religion, à la bourgeoisie. Nazarin (1958) marque l'apogée de sa période mexicaine.

Retour en Europe

Buñuel se voit proposer un tournage en Europe : il s'agit de Viridiana, qui obtient la Palme d'or au Festival de Cannes 1961 mais surtout provoque de gros remous politiques, diplomatiques et religieux. Le régime de Franco, après avoir permis le tournage et accepté que le film représente l'Espagne au Festival finit par l'interdire complètement. Les copies espagnoles sont saisies et détruites mais le film est distribué normalement en France. Le film est distribué en Espagne en 1977, deux ans après la mort du Caudillo.

Suivent L'Ange exterminateur, Le Journal d'une femme de chambre, adaptation du célèbre roman d'Octave Mirbeau. En choisissant de repousser de trente ans l'action du roman d'Octave Mirbeau, Luis Buñuel s'offre une belle vengeance sur ceux qui bâillonnèrent ses débuts dans les années 1930: dans la dernière séquence du film, des manifestants "antimétèques" scandent effectivement "Vive Chiappe!". Après cette adaptation, Buñuel signe son dernier film mexicain, le surprenant Simon du désert. Il vient alors régulièrement tourner en France, en particulier pour des projets impliquant Jean-Claude Carrière. Ses films sont toujours aussi puissants et en lutte contre la bourgeoisie dominatrice : La Voie lactée, Belle de jour. Il tourne Tristana en Espagne, à Tolède malgré l'incident provoqué par Viridiana.

Il reçoit l'Oscar du meilleur film étranger pour Le Charme discret de la bourgeoisie et choisit d'arrêter sa carrière de réalisateur en 1976 avec Cet obscur objet du désir. Il était Satrape du Collège de `Pataphysique. Il est le père du réalisateur Juan Luis Buñuel et de Rafael Buñuel.

Filmographie

La période surréaliste

1928 : Un chien andalou

1930 : Manger des oursins, avec Salvador Dali

1930 : L'Âge d'or

Les films alimentaires et les films militants :

En Espagne :

1933 : Terre sans pain ("Las Hurdes" ou "Tierra Sin Pan")

1935 : Don Quintin el amargo, signé par Luis Marquina, co-réalisé par L. Bunuel

1935 : La fille de Juan Simon ("La hija de Juan simon"), signé par José Luis de Heredia, co-réalisé par L Bunuel, Eduardo Ugarte, Nemesio Manuel Soldevilla

1936 : Quien me quiere a mi ?, réalisé par José Luis Saens de Heredia (scénario : L. Bunuel et E. Ugarte)

1936 : Centinela alerta !!, signé par Jean Grémillon (co-réalisé par L. Bunuel)*

1937 : Espagne 37 (España Leal En Armas) signé par Jean-Paul Le Chanois alias JP Dreyfus, Produit par L Bunuel.

Les longs métrages

1946 : Tampico (Gran Casino)

1949 : Le Grand Noceur (El gran Calavera)

1950 : Los Olvidados (les Réprouvés / Pitié pour eux)

1950 : Susana la perverse (Susana, demonio y carne)

1950 Si usted no puede, yo si, de Julian Soler, scénario de L. Bunuel

1951 : Don Quintin (La Hija Del Engaño)

1951 : Pierre et Jean (Una Mujer Sin Amor / Cuando los higos nos juzgan)

1951 La Montée au ciel (Subida Al Cielo)

1952 : L'Enjôleuse (El Bruto)

1952 : Les Aventures de Robinson Crusoé (Aventuras De Robinson Crusoe)

1952 : El

1953 : On a volé un tram (La Illusión Viaja En Tranvía)

1954 : Les Hauts de Hurlevent (Abismos de Pasión, Cumbres Borrascosas)

1954 : Le fleuve de la mort (El Río y la Muerte)

1955 : La vie criminelle d'Archibald de la Cruz (Ensayo De Un Crimen)

1956 : Cela s'appelle l'aurore

1956 : La Mort en ce jardin (La Muerte En Este Jardín)

1958 : Nazarin

1959 : La fièvre monte à El Pao (Los Ambiciosos)

1960 : La jeune fille (La Joven)

1961 : Viridiana

1962 : L'Ange exterminateur (El Ángel Exterminador)

1963 : Le Journal d'une femme de chambre (1963), d'après le roman du même nom d'Octave Mirbeau

1964 : Simon du désert (Simón Del Desierto)

1967 : Belle de jour

1968 : La Voie lactée

1969 : Tristana

1972 : Le Charme discret de la bourgeoisie

1972 : Le Moine, réalisé par Ado Kyrou, scénario de Louis Buñuel et Jean-Claude Carrière, d'après le livre de Matthew Gregory Lewis

1974 : Le Fantôme de la liberté

1977 : Cet obscur objet du désir

Saadane

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